Bataille de Territoire.

Comme en Français, l'Élément Perturbateur.

Chère Cliver, douce Cliver, ma ville adorée, en tant que fier narrateur donne moi la force et le courage pour une énième aventure perverse de Raphael, accorde moi ta bénédiction...

*tousse* Bon, ce soir là, nous sommes encore et toujours à Cliver, terre de mages bleus, domaine de Wave Stream, fief' de La Bête comme on peut l'entendre à la tomber de la nuit au détour d'une ruelle. Et c'est cette étrange créature que nous allons suivre une nouvelle fois, car, pauvre narrateur que je suis, le Dieu des Alés et du Hasard m'a collé à cette personne. Mon Dieu est effectivement très... comique... Quoiqu'il en était, le rôdeur nocturne revint d'une longue discussion déplaisante avec une tenancière qu'il appréciait pourtant. Cette dernière lui reprochait d'avoir dormit une nuit avec sa fille pourtant consentante, mais à quoi bon, il était mal aimé pour ses penchants trop prononcés pour les femmes après tout. L'homme en kimono rouge se dit donc alors qu'il ne dormirait pas là ce soir. Pourtant il pouvait dormir à la guilde, mais c'était plus amusant de s'inviter chez les gens et y trouver réconfort et chaleur sans feu de cheminée. Le madoshi trentenaire soupira et reprit sa route avec le sourire. Il restait encore plein de filles à Cliver, bien que la bonne moitié en âge le déteste, l'autre était plutôt neutres et donc abordables. Cependant il y avait un problème, la nuit tombait déjà, et chercher un toit se faisait de plus en plus rare. La dernière solution était donc de poireauter dans les bars, à attendre une victime d'un soir. Quel peste! C'était vachement plus amusant de les accoster dans la rue avec un grand sourire! L'homme se dirigea vers le pub le plus proche, en quête d'amour éphémère.

Des gens, pleins de gens, tant de gens, presque que des hommes! Raphael allait devenir fou, fou de trainer avec ces vieux marins et ces idiots ivrognes et sans charme, couverts de sueur et la pestilence entre les dents! Étouffant entre ses gros bras en marcel, Raphael s'isola dans un coin pour respirer, mauvaise tactique de drague, la meilleur place restait au bar... Par miracle il tomba nez à nez avec deux jeunes femmes qui... Et merd*e, elles faisaient partit de la moitié à mettre à la poubelle...

''Alors Raphael, encore au fond du gouffre ce soir? Comme toujours!''

Elles se mirent à rire comme des baleines, forçant l'homme a détourner de regard de leur haleine de pestilence. L'alcool n'est pas bon pour vous mesdames! Aucun intérêt à rester trainer avec, mais l'une le retient en ajoutant avec une ironie non dissimulée.

''Un relou comme toi à fait surface en ville, j'espère que vous finirez par vous entretuer!

- ça nous fera des vacances!'' ,renchérit l'autre.

Raphael, ne les supportant plus, fila vers la sortie. Une fois dehors il put souffler et...

''Alors c'est pour ça?! Pour ça que tout le monde m'ignorait et me tournait le dos cet après-midi?! Ça ne se passera pas comme ça?! Ici... c'est mon fief... Mon territoire?!''

Plus tard, quelque part.

Heureusement que entre temps, le mage put méditer sur son dérapage dans le domaine de la grossièreté verbale, très rare chez lui. Il devait rester calme, comme toujours, ne pas se laisser emporter par la colère, sinon un homme avec une poubelle noire sur la tête ira lui dire qu'il est son père dans un cauchemar très copyright-er sur une saga de légende. Mais le problème n'est pas un seigneur du Côté Obscure, mais le type blond désagréable qui lui faisait dos, plus loin dans la rue. Un jeune louveteau isolé qui pensait avoir tout les droits allait se heurter à plus vieux et expérimenter que lui. Et puis c'était qui cette tête! Blond, yeux bleus, stéréotype qui en ferait vomir les yeux si l'humain avait été correctement formé au cours de la Grande Évolution. C'est d'une grande inspiration et d'une détermination cachant un excès de rage humainement non justifié que l'homme s'avança et posa délicatement sa main sur l'épaule du dragueur de bac à sable. Un narrateur autre que moi même prit le relais dans la parole de mon personnage, What The les éléphants sont nos amis?!

''Je peux savoir qui tu es?''

Paroles indigne de Raphael, mais un alien avait infiltré son corps on dirait. Mais qu'importe, l'étranger à du répondant, et le dialogue risque de vite tourner au vinaigre...

''Le nom de Hinekureta Raphael te parles, bonhomme?''

Les patates sont crues!

Du répondant... Le fameux blondinet en avait, après avoir fait l'éloge de sa personne il lui cracha au visage en lui annonçant qu'il n'en avait rien à faire du fait d'être sur son territoire. Puis le madoshi doyen finit seul, abandonné sur place par l'inconnu dragueur. Il resta un long moment silencieux et stoïque, presque sous le choc. L'homme fit le vide dans son esprit, et rassembla les informations: blond, dragueur, arrogant, Conseil, jeune, foutage de gueule et... Non! S'en était assez! Comment osait-il?! Faire le vide! Faire le vide! Raphael expira longuement, et lentement.

''Calme... Zen... Poney... *silence* Le Conseil en plus?!''

C'était vraiment la chose en trop. De son vivant ( en tant que Guild Master ), il n'avait jamais apprécier le Conseil. Et ça ne c'est pas arrangé jusqu'à présent. Et ça n'ira pas mieux ce soir! Mais qu'est qu'ils avaient contre lui?! Le voilà de retour et tout le monde lui crache ouvertement au visage, son blason en est souiller. Le trentenaire devait réagir et frapper fort! Ne surtout pas se laisser abattre.

Deux heures plus tard.

Zéro. Rien. Nada. La déchéance presque totale. Au point où il finit avachi sur une terrasse de nuit, loin des gens fêtards de l'intérieur. On lui avait à chaque fois claqué la porte au nez, lui disant d'aller voir ailleurs. Serait-ce la fin de Raphael à Cliver? Devait-il déménager et trouver un nouveau terrain de jeu? Non! Il ne pouvait partir, pour Wave Stream et les enfants avec qui il rigole bien. Non! Il ne pouvait les abandonner.

''Allons Raphou', ce n'est qu'une mauvaise soirée, ce n'est pas ton jour, voilà tout.''

Mais oui, après tout ce n'est pas comme si le monde s'écroulait. Le samouraï malaimé finit par retrouver le sourire. Il sirota son thé chaud en se disant que demain il finirait dans un lit bien douillet en bonne compagnie. Mais il restait un problème, l'autre gland qui arpentait les rues et chassait ses filles. Et puis zut! Il avait raison dans un sens le jeune, tu te faisais vieux Raphael, à trente ans tu as déjà des petites rides, discrètes mais présentent. Tu n'as plus ta beauté d'avant, tu te meurt à petit feu... Mais pourquoi certains Clown-Hey! avide de café à deux francs conservent autant de succès dans une autre dimensions? Qu'importe, il fallait faire avec... Peut être qu'un petit tour aux Onsen lui ferait du bien. Après tout, pourquoi s'en priver? Dernière interrogation, sont-ils mixtes ou non? Bah', ça sera une surprise! Toujours souriant, il reprit de sa boisson chaude avec de bonnes idées en tête, oups! La poussière et la mauvaise humeur!

"Première dame visité et toi aucune, tu perdrais la main le vieux ? Je pensais que ta rumeur était fondée, mais non"

Et revoila le rigolo qui vient se vanter, manquait plus que lui... Raphael se contenta de regarder ailleurs en marmonnant dans une barbe inexistante. Puis le blond vient à prendre place en ajoutant.

"Mais bon tu es peut être meilleur en combat."

Avec disgrâce et non-volupté, le mage en kimono lui tira la langue en guise de réponse. Mais pour qui il se prenait celui là?!

''Coucou le beau gosse!''

Une groupe de jeunes filles sortit du bar en lui faisant signe. Miracle! Prends ça dans les dents, le jeune! Raphael fit un sourire à la OSS.117 et leur fit un signe de mains, ces dernières répondirent.

''Pas toi imbécile pervers, le beau gosse en face de toi!''

*Son de verre brisé.*

État de statue de cire, le monde s'écroule, et l'homme trépasse mentalement. Cette fois c'est certains, la guerre est déclarée!

Spoiler: