Tap tap tap… Rei la Conseillère courait des les ruelles pavées de Magnolia. Magnolia, la jeune femme ne connaissait pas bien cette ville et ne s’y sentait pas à l’aise. Ce n’était pas comme à Era, sa maison en quelque sorte, où elle connaissait chaque recoin.

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On l’avait chargée d’effectuer une patrouille à Magnolia. Les patrouilles pouvaient tout aussi bien être trépidantes et intéressantes comme elles pouvaient être longues et ennuyeuses. La Conseillère avait enfilé la veste de son uniforme et était partie par la grande porte. C’était sûr, patrouiller était mieux que de rester assises derrière son bureau avec les autres Conseillers. Les autres Conseillers sont ennuyeux, ce sont tous des faux-culs intéressés par l’argent et la gloire. Rei, elle était intéressée par autre chose moins banale. Le sang. C’est vous savez ce liquide fascinant écarlate qui coule dans vos veines.

La jeune femme arriva rapidement à Magnolia. Ce ne fut pas très long vu que c’était direct via le train. Dès sa sortie de train elle inspecta les lieux. Elle savait que si elle traînait du côté du QG de la guilde de Fairy Tail, elle aurait des ennuis, elle ne voulait pas revoir cette abrutie d’Isalia Whitestorm. Elle entra dans un café et commanda une citronnade. Elle s’assit ensuite sur un banc. Ce banc était l’endroit parfait pour surveiller les gens. Elle observa alors les mimiques de chaque personne. Elle remarqua ensuite un mouvement suspect sur sa gauche. C’était un homme qui venait de mettre la main de le sac d’une femme. Il remarqua le regard pesant de la Conseillère sur lui. Il s’enfuit en courant. Rei, en héroïque justicière prit le bandit en chasse. Elle lui hurla :

- Vous êtes en état d’arrestation !

Bien sûr, il ne s’arrêta pas. Espoir vain…

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Ses talons martelaient le sol avec acharnement. Il n’allait pas lui échapper. Il allait payer. Elle le ferait croupir dans un cachot insalubre après lui avoir arraché les yeux pour les donner en pâture à ses chiens. Son souffle devenait irrégulier, plus accéléré. Ses pupilles rétrécirent. Elle changeait de personnalité. Cette personnalité est plus apte à chasser. C’est la personnalité du prédateur, de la bête. Ses halètements ressemblaient dorénavant à des grognements. Elle ne voyait maintenant, elle l’avait rattrapé. Elle n’aurait plus qu’à lui sauter dessus. Comme si on avait entendu ses pensées, elle sentit un poids important la renverser. Quelqu’un venait de lui foncer dedans ! Avant de toucher le sol et rabattit ses jambes sous elle et arriva au sol accroupie. Elle avait évité de se faire écraser par cette personne qui venait d’entrer en collision avec elle. La psychopathe sortit son cutter, elle s’accroupit au dessus de la tête de l’individu avachi su le ventre. Elle se mit à l’inspecter. Cheveux semi-longs verts, une musculature assez imposante… Elle ne doit pas le laisser vivant. Il devait mourir. Elle sortit son cutter, l’appuya sur sa gorge, la lame rentrée. Il tourna la tête. Il la dévisagea, se rendant compte de l’arme pointée sur sa gorge. Il la fixa effrayé de savoir ce qu’elle allait faire. Elle lui sourit de façon malsaine. Elle fit sortir la lame de son cutter. Clic ! Elle se rapproche. Clic ! Elle va perforer sa carotide. Clic ! Non ! Arrête ! C’est une gentille personne ! Il n’a rien à faire là dedans. Tu vas te taire gracieuse créature ! Il m’a agressée tu ne vois pas ! Il va mourir, c’est tout ce qu’il mérite… J’ai dit Stop ! La vue de la jeune femme se troubla quelques instants. Elle reprit ses esprits. Elle se releva laissant le jeune homme lui aussi reprendre les siens.

- Pa…pardon, ça m’arrive comme ça des fois. Je vous avait pris pour quelqu’un d’autre. dit-elle

Bon ce n’était pas son fort les excuses, surtout pour réparer les bêtises de ses autres personnalités. 

Il y eut un malaise. Il prit la parole pour briser le silence.

- Hé bien ! Je n’aimerais pas être cette personne. dit-il en esquissant un sourire.

Un autre blanc. La Conseillère sourit. Bon au moins il avait l’air de le prendre bien au lieu de s’enfuir en courant comme une chiffe molle. Elle prit le temps d’épousseter son pantalon. Il la regarde avachi, par terre. Ah ! elle en oubliait les bonnes manières…  Elle lui tendit sa main pour l’aider à se relever. Il l’attrapa. 1… 2… 3 ! Elle le souleva. Elle pesta intérieurement. Qu’il était lourd pour sa taille ! Mais ce n’était pas un problème pour elle, elle n’avait qu’à décupler sa force. Il fut remis sur ses jambes.

Lui non plus n’avait pas l’air en super état avec sa chute. Son costume, était maintenant tout sale. Il la regardait encore bizarrement. Elle se rappela qu’elle avait toujours son cutter serré dans son poing. Elle le rangea dans sa botte. Elle lui sourit à nouveau, d’une façon chaleureuse mais, son sourire, avec ses dents acérées faisait penser plutôt à une bête enragée qu’à une charmante jeune femme.

-  Puis-je vous inviter quelque part pour me faire pardonner ?

Se faire pardonner… Que tu peux être bête Rei. Tu ne peux pas te faire pardonner de quelqu’un que tu allais tuer. C’est impossible. La jeune femme secoua la tête. Elle n’allait pas écouter cette voix, cette voix aigüe qui lui perforait le crâne à chaque syllabe. A sa grande surprise, il lui répondit en souriant.

Hors RP: