Nous voici arrivés à Era. le siège du conseil, là où les plus grands mages du royaume se réunissent pour débattre des plus grandes mesures à prendre pour notre royaume.
Tu te rends compte, Isalia, tu es dans un des endroits les plus importants du royaume !
Enfin, je ne me suis pas rendue compte de grand chose : J'étais abasourdie par le sommeil, endormie, courbaturée, blessée.

Je me suis réveillée dans une petite cellule aux murs et au dallage froid et inconfortable de pierre. Le mobilier était très simple : Deux lits en bois rugueux, au matelas inconfortable et à la couverture bien trop petites pour couvrir la totalitée du corps. On devait beaucoup souffrir lors des froides nuits d'hiver, déjà que maintenant c'était passablement correct. Je grelottais mais sans plus.
Il y avait aussi deux tabourets à trois pieds, et une table simple où était posée deux plateaux. Tout cela, malgrè l'incofort, pouvait être considéré comme du luxe pour des détenus, et j'en avais conscience. Nous étions quand même des mages puissants et réputés, non ?
J'ai jeté un coup d'oeil aux plateaux. Ce n'était pas très appétissant, mais ça avait quand même l'air pas trop mauvais : Une soupe bien chaude (j'en ai déduis par le filet de fumée s'en dégageant) ainsi que deux tranches de pains accompagnées de fromage.
Il y avait aussi une cruche d'eau et deux verres en terre cuite.
Je me suis jetée dessus, sans même prendre compte que mon ennemie jurée était dans la même pièce que moi.
Elle faisait semblant de dormir, mais elle m'avais très bien vue. Je continuais à faire semblant de ne pas l'avoir vue. Je m'en fichais.
Il fallait que je prenne des forces pour pouvoir continuer le combat.

Des heures ont passées. Je pense que j'ai du m'endormir, je n'avais aucune notion du temps : Il n'y avait aucune fenêtre.
J'ai commencée à prendre conscience de la situation actuelle où nous nous trouvions.
J'étais enfermée dans cette pièce. Une grande porte de bois nous séparait de l'extérieur. Une odeur âcre régnait ici, et j'avais envie de donner des coups à Alsyée... De toute façon, je n'avais rien d'autre à faire.
D'ailleurs, là voilà qui remue ! A peine m'a t-elle vue qu'elle a grogné et m'a toisée d'un air méprisant. Je n'ai pas apprécié ce regard, et je lui ai asséné un coup dans le torax.
Elle m'en a rendu un sur la joue. Mes muscles étaient encore douloureux, mais ça allait pas trop mal (il le fallait !).
Le pire c'est quand nous avions tenté d'utiliser la magie sans trop réfléchir. Nous avons été foudroyées sur place par un coup venu de nulle part qui nous a déchiré la poitrine de l'intérieur.
Pour le combat, je pense que ce sera tout pour le moment.
Dommage, ce n'était pas l'avis de cette chère Alysée.

. . .

Le pire qui pouvait m'arriver, prisonnière d'une cellule miteuse, les fesses encore douloureuses à cause des fauteuils de la veille, et pour seul compagnie, l'espèce de dégénérée contre qui je m'était battue hier.
Bref c'était trop la joie....*=

Je m'étais réveillé beaucoup trop tôt à mon goût, et j'essayais de me rendormir lorsqu'elle se reveilla. La première chose qu'elle vit (pas étonnant avec une goinfre pareille !) ce fut les deux plateau repas posés sur l'unique table de bois de la pièce. Immédiatement elle se jeta dessus et dévora en quelques secondes son plateau.... Et celui qui m'était destiné !!
Non mais elle allait pas bien cette fille, elle se prenait pour qui pour me voler sa nourriture !
Aussitôt je me relevai, et la fixant comme si elle n'était n'était qu'un misérable déchet (ce qu'elle était d'ailleur !) j'ouvrais la bouche pour lui expliquer comment on traitais les crétines comme elle à Wave Stream, lorsqu'elle m'asséna un coup d'un le torax, je ripostai par une belle gifle et nous commençâmes à nous bagarrer.
Jusqu'à ce que d'un même mouvement, nous activâmes notre magie, et la dirigèrent vers l'autres.
J'eus l'impression qu'un m'éclair me traversait, ce qui était d'ailleurs peut-être le cas vu l'odeur de brulé,et nous nous écroulâmes toutes deux.

Alors que nous étions étendus par terre, je lançais d'une voix persiflantes :

"J'espère que la foudre ne t'as pas enlevé les quelques neurones qu'il te restait.

-En tout cas il m'en reste assez pour te dire de t'occuper de tes fesses, répondit-elle sur le même ton.

- Oh pour ça ne t'inquiète pas, elle vont très bien. (ce qui n'était pas tout à fait vrai, vu que les sièges de la voiture de cette idiote de Lynn, me les avait détruites.) Par contre, à ta place je m'inquiéterais pour ta tête. Parce que je te l'aurais explosé"

Alors qu'elle allait répliquer par une autres insultes, la porte de la cellule
s'ouvrit, et une membre du conseil magique entra et nous dit :

"Votre procés va bientôt commencer. Je suis chargé de vous y amener."

Elle nous regarda nous relever en grimacant sans même faire un geste pour nous relever. Puis elle passa devant nous et nous guida à travers le labyrinthe qu'était la prison. Plus nous nous éloignons de la prison, plus les couloirs devenait luxueux, et pour finir nous arrivâmes devant une porte d'or massif à colonne immense (le pauvre qui devait les ouvrir...). Elles s'ouvrirent lentement et une lumière vive nous aveugla d'un coup...

- J'espère que la foudre ne t'as pas enlevé les quelques neurones qu'il te restait. lança t-elle d'une voix forte.

Non mais oh ! Pour qui elle se prenais celle là !

-En tout cas il m'en reste assez pour te dire de t'occuper de tes fesses, répondis-je sur le même ton.

- Oh pour ça ne t'inquiète pas, elle vont très bien. Par contre, à ta place je m'inquiéterais pour ta tête. Parce que je te l'aurais explosé"

J'ai ouvert la vouche pour répliqué, mais la porte s'ouvrit avec fracas, et une assez grosse dame est entrée et a dit d'une voix forte :

- Votre procès va bientôt commencer. Je suis chargé de vous y amener."

Nous nous relevâmes en un grimaçant douloureusement, et nous la suivîmes dans ce labyrinthe qu'est la prison. J'ai tenté de mémoriser le chemin, sans succès.
Ma tête tournais, mais heureusement, la lumière se faisait de plus en plus présente, ce qui m'a permi de me réveiller pour de bon.

Les portes de La Salle du Jugement se sont ouvertes. Elles étaient magnifiques. Blanche et Or, de marbre et d'argent, soutenue par du chêne massif. Elles semblaient démesurèment lourdes.
De là, j'entrevoyai les regards assassins des membres du conseil...

• Le jugement... •

- Mademoiselle Alysée Ironsky et Mademoiselle Isalia Whitestorm. Veuillez entrer et vous placez aux barres devant vous.

J'avais je n'aurai osé avouer ma peur. Elle me transperçai de part en part, sans répis. Il me fallait un grand effort pour éviter de trembler. La salle était impressionnante. Les rumeurs disaient qu'elle faisait au moins 30 mètres de haut environ, 50 mètres de longeur et 20 de large. Ces rumeurs étaient donc vraies. La salle était aussi magnifique. Elle semblait briller, avec ses dorures et les sculptures des mages des anciens temps.
Elle était sur trois étages, où étaient installés confortablement les mages sacrés, derrière une table de marbre.
Le président du conseil trônait au centre.
Il annonça d'une voix forte :

- Vous êtes accusées d'avoir troublé l'ordre publique, avoir blessé des membres du conseil magique, d'avoir ...

Ces accusations n'en finissait plus, et, elles étaient malheureusement Toutes vraies. Je savais qu'ils nous punirait, mais pas très durement, car nous étions des personnalitées importantes, des mages des guildes les plus puissantes.

Le procès n'en finissait plus. J'ai écouté les temoignages qui se présentaient contre nous, comme celui de Gahal qui n'arrêtais pas de se plaindre.

- Et... Elles ...Elles m'ont frappées violemment et....et m'ont cazés mes lunettes !

Mais oui. Non mais oh, espèce de fillette pleurnicheuse. Je pense que la seule raison pour laquelle il soit à la tête d'une des unitées du conseil était qu'il avait un ancêtre nommé Rahal, qui lui avait été relativement brillant. Sinon on l'aurais déjà viré.
J'en avais marre. Enfin, ce fut notre tour de dire notre version des choses; et les membres du conseil nous firent sortir le temps de réfléchir à notre peine. Après une heure et demie à poiroter devant la prison, anxieuse, nous sommes rerentrées.

- Alysée Ironsky, Isalia Whitestorm. Nous avons bien réfléchi. Nous vous punissons, pour avoir troublé l'ordre public, pour avoir frappés des membres du conseil, et pour avoir provoqué de nombreuses bagarres contraires à la loi, à payer tout les dégâts que vous avez créer.

Ah. C'était tout. Bon, tant mieux alors, avec ce que j'avais empoché ces derniers jours, rembourser les dégâts ne serait pas trop difficile.

- Nous vous comdamons aussi à ...

Il a marqué un temps d'arrêt. Puis il a repris . . .

- . . .

Nan mais sérieux, la salle du jugement c'était la grande classe !!
Immense, ornée de pierrerie et de matérieux précieux, avec d'imposant balcons qui nous surplombés remplie de centaine de personne. Et tout ce monde était là pour moi. Super au moins j'étais devenu célèbre, je vis même des journaliste du Weekly Sorcerer, à qui j'adressais un magnifique sourire. Qui avait dit que les prisonnière ne pouvait pas avoir l'air classe.
Radine comme je suis, certaine personne le savent peut-être déjà, je ne pus m'empécher de calculer à combien ça avait du revenir... je faillis m'étouffer ! Même en remplissant des quêtes SS de mes premiers jours jusqu'à ma mort, je ne réussirais même pas à payer le siège sur lequel j'était assise.
Une voix geignarde me fit sortir de mes comptes :

" Et... Elles ...Elles m'ont frappées violemment et....et m'ont cazés mes lunettes !" se plaignait Gahal.

Ouais et j'allais sans doute pas tarder à lui casser ses nouvelles, toutes aussi hideuses !
Une fois que le défilé interminable de plainte eu cessé, trois ou quatre heures... Un record !! Il m'était déjà arrivé d'y passer la journée.

Puis le juge suprême se leva, la salle entière se tut, même les journalistes arrétèrent de prendre des photos, et la sentence tomba comme un couperet :

"- Alysée Ironsky, Isalia Whitestorm. Nous avons bien réfléchi. Nous vous punissons, pour avoir troublé l'ordre public, pour avoir frappés des membres du conseil, et pour avoir provoqué de nombreuses bagarres contraires à la loi, à payer tout les dégâts que vous avez créer.
Nous vous comdamons aussi à rester une semaine dans l'enceinte de la prison, là bas vous serez chargée de l'entretien ménager de tous les batiments. Et ceci sans votre magie bien sûr...

- QUOI !!!!!"

- Nous vous comdamons aussi à rester une semaine dans l'enceinte de la prison, là bas vous serez chargée de l'entretien ménager de tous les batiments. Et ceci sans votre magie bien sûr...

Ces mots m'on frappés de plein fouets. Une semaine !!?? Avec elle !?
Nous sommes sorties, assomées par ces paroles.
Oh, non ! Bien sûr, ce n'était pas une peine très lourde... Mais avec elle !
Mais avec elle !
Je me sentais tomber, défaillir. Je me sentais impuissante.
Je revoyais le chef du conseil, et ses paroles maudites, je repassais la scène en boucle dans la tête.
Même dans les couloirs d'or et d'argent, ses paroles ne quittaient plus mes oreilles.

Nous vous comdamons aussi à rester une semaine dans l'enceinte de la prison, là bas vous serez chargée de l'entretien ménager de tous les batiments.

J'avais envie de tous les maudire, elle, lui, eux, les membres du conseil magique, Gahal, cette crétine de servante qui nous faisait essayer nos crétins de tabliers...
Je les maudissais tous, du plus profond de l'âme !

C'est la mine déçue, le profil bas, le moral à zéro, que j'ai commencé cette semaine de Martyr, au côté de cette crétine d'Alysée, que je haïssais plus que tout au monde.

Isalia, si tu avais su ce qu'il se passerait... Si tu avais su... Aurait tu eu toutes ces pensées sombres ?