Tout est si brumeux… Je vole… Non, je nage…. Tout est vide, vide, vide, vide…..

*Driiiiiiiiiiing* Ce maudit réveil avec son insupportable sonnerie ! Un jour mon poing l’enverra valser avec le mur !  Un simple coup sur l’appareil suffit à le faire taire. Je n’avais vraiment pas envie de me lever, je peux remercier ma mère pour mon fainéantise.  Bon, j’ai mis ma mère de coter et  me leva  pour  me diriger vers la cuisine en baillant bruyamment.  Je trainai les pieds et me tenais la tête, je ne n’étais vraiment pas du matin ! Je me suis dirigé vers les rideaux à carreaux pour laisser entrer la lumière dans ma cuisine sombre.  En les ouvrant je fus extrêmement éblouie et obligé de mettre ma main devant mon visage. Une fois habituée, j’ai regardé par la fenêtre  qui donne sur la rue principale : Les commerçants ouvraient leurs boutiques et déjà certains clients regardaient les vitrines. Les odeurs de sucre et de miel émanaient de la boulangerie et quelques pétales provenant de la fleuriste volaient au gré du vent. Je suis resté là comme tous les matins à regarder la rue s’agiter petit à petit. Cette douce euphorie me réveille mieux que cette foutue sonnerie.  Mais Lyvia insistai pour que je la garde…  

D’ailleurs je me suis demandé si elle était là ?! Je suis monté dans sa chambre,  il n’y avait personne ! Elle était surement parti en promenade, c’était bien son genre, se lever aux aurores pour admirer le lever du soleil se refléter dans la rivière…  Je soupirai et retournai dans la cuisine.  Je m’assis et m’écroulai sur la table : je n’aurai pas du veiller si tard. En tournant ma tête, mes yeux furent attirés par les aiguilles de l’horloge. En voyant l’heure, je me suis levé d’un coup : 11h34 ! QUOI !?!? J’ai accouru dans ma chambre et attrapé les premiers vêtements qui me sont parvenus et les ai enfilé en vitesse : une chemise courte qui laissait apparaitre le nombril et un pantalon rouge troué. Je descendis à toute allure, enfilai une paire de bottines blanches et pris mon sac. Après avoir fermé la maison j’ai filé vers le centre ville, j’étais vraiment en retard !  Après quelques minutes de course folle, je suis enfin devant le restaurant Limpius où j’avais accepté une quête pour être serveuse. Malheureusement je suis arrivé trop tard, le patron s’excusa poliment et m’apprit qu’il avait déjà trouvé quelqu’un pour me remplacer. Je repartis donc blasée et trainant des pieds. Je passai dans les rues et regardai les vitrines…  

Soudain mes yeux furent attirés par une paire de chaussures noires à talons dorés. Ni une ni deux, j‘ai foncé dans la boutique essayé ces merveilles.  Elles m’allaient à ravir et je ne fis pas prier pour les acheter ! Heureusement que dans mon départ précipité j’avais pris mon sac  et qu’elles n’étaient pas très cher ! Je n’en  ai eu que pour 30 joyaux, une affaire ! C’est toute heureux que je me suis dirigé vers la guilde. En arrivant devant celle-ci, j'ai remarqué un jeune homme à l’air préoccupé qui fixait l’enseigne de notre guilde. J’eu beau le regarder je ne vis aucune marque de guilde, mais je ne voyais que son dos alors je me suis adressé à lui en souriant :

« Puis-je vous aider ? »