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[Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida]

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MessageSujet: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptySam 21 Mar 2015 - 0:33


Cela faisait un mois que je me remémorais ma défaite… Notre défaite… Nous avions été ridiculisés ! C’était impardonnable ! Bosco avait gagné une bataille, mais il allait perdre bien plus qu’une guerre… Lorsque mon groupe d’acolytes bien singuliers débarqua sur cette nouvelle terre… J’eus en tête une idée… Rien de bien extraordinaire, mais sur le long terme, j’assumai que cela nous serait utile. Oui… Je m’étais infiltré dans une guilde noire, répondante au nom de « Dark Dragon ». Oui… Cela avait pour but de connaître un peu plus ce nouveau territoire… Mais plus important, je devais avoir un lieu où toutes mes hobbies les plus morbides étaient acceptées…

Je pouvais en ce lieu faire ce que je voulais. Ma puissance avait été très vite reconnue et je n’eus aucune peine à me faire respecter. Si simple… Si futile… Est-ce que ces pseudo-mages étaient réellement les pires terreurs de l’humanité ?! Pour moi ils étaient comme les autres, des sous-merdes ! Des moins-que-riens ! Ooh, mais avec ces pensés là… Peut-être que je pouvais faire quelque chose pour arranger ce problème. Devenir le dirigeant de cette guilde foireuse… Non ! Je devais me concentrer sur mes objectifs actuels ! C’est pourquoi, la plus grande partie de mon temps… Je m’étais enfermé dans ce terrain de jeu appelé « Akurio ».

Oui… Pour m’entraîner et me déchaîner efficacement, je devais entièrement me dévouer à l’évolution de mes capacités. C’est en ayant cette rage en moi, cette haine absolue méprisante le pays de mon ancien lieu de résidence… Que je ne quittais pratiquement pas la salle d’entraînement de la guilde que j’honorée de ma présence. J’utilisais mes propres sorts contre moi, afin d’augmenter ma résistance ! Frapper des mannequins d’acier en guise de défoulement. Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde passé… Je l’utilisais afin de devenir plus fort !

Cependant… Mes habitudes de mangeur d’humain revinrent vite demander leurs restes… C’est pourquoi, dans cette ville sinistre et désolée… Je faisais souvent parler de moi, afin de déclencher un combat perdu d’avance. Ici, il n’y avait pas de place pour les perdants… Pas de place pour les faibles… Et en faisant cela, je ramenais le corps du vaincu à la guilde du Dragon Sombre. J’essayais tant bien que mal de me satisfaire des mets que me proposaient les restaurants du coin… Pour ne pas trop attirer l’attention, mais ce n’était guère facile.

Alors voilà, c’était ainsi que ce passait mes journées. Rien de bien palpitant, mais tant que je gardais la forme et que ma colère grandissait… Tout était parfait ! Mais reparlons du présent. En ce moment même, qu’est-ce que je faisais ? J’étais encore dans ce grand bâtiment vide, servant de salle d’entraînement aux membres de la guilde d’Akurio. Dans mon t-shirt noir serré et mon pantalon jaune, paré de genouillères et d’une ceinture toutes deux métalliques. J’avais les yeux fermés, mon esprit avait atterri dans un monde imaginaire… Dans un sombre univers qu’était celui de mes rêves. Oui, je dormais dans cet endroit, de toute manière, vu le peu de temps que je dors…

Cela n’avait pas de réelle grande importance.  Je me réveillai soudainement ! Il devait avoir quelques autres gars qui s’entraînaient dans cette immense salle. Ils n’avaient aucune importance… Je me relevai rapidement, en poussant d’abord sur mon dos et directement ensuite sur mes pieds. J’aurai très bien pu presque retourner mes bras et poser mes mains sur le sol, et envoyer le reste de mon enveloppe charnelle en arrière… Mais non. Pourquoi ? Car je faisais ce que je voulais pardi ! Sans plus attendre, je me mis à observer mon corps.

Je n’avais pas eu l’air d’avoir plus de muscles… Mais chaque entraînement, chaque mouvement apportait quelque chose à mes bras, jambes et à tout le reste. Il y a quelque temps, je m’étais accordé une petite excursion à Oak. Je devais m’acheter deux ou trois choses et par miracle, j’avais encore quelques joyaux volé ici et là… Cela était étonnant qu’on ne me dévisage pas de terreur. Les habitants de ce royaume me regardaient étrangement juste pour mon physique un peu hors-norme… Mais passaient rapidement à autre chose lorsqu’ils croisaient mon regard.

Cela fut bien difficile de ne pas tous les tuer… Les libertés que je possédais il y a quelques années… Avaient pas mal d’impact sur mes habitudes. Et en vérité… Les habitudes, c’était la merde à retirer… Mais je réussis qu’à tuer une seule personne, dans une impasse… Aucun témoin, puis… Je m’étais chargeais des restes de son corps… Personnellement. Comme cela faisait du bien, cependant… Après mes achats je revins très vite à ma guilde et voici que j’étais encore dedans. Toutefois, je me sentais prêt à mettre la misère à mes anciens adversaires ! Mais avant cela, une petite toilette s’imposait…

Avais-je besoin de dire que cela me fit un bien fou ? De l’eau bien chaude coulait abondement sur ma peau si douce et si parfaite… La chaleur des gouttes émettait un épais brouillard de vapeur. Heureusement que les douches du coin étaient assez larges… Ainsi, sans entrave je pouvais très bien m’occuper de mon corps… Le recouvrir de liquide aux parfums envoûtants et chasseur de crasse. Je pus ainsi profiter de ce moment plutôt agréable une trentaine de minutes. Suite à cela et mon séchage intégral… Je me rhabillai à moitié, histoire de couvrir mon bas et allai là où tous mes vêtements étaient rangés.


Huuuum… Comment devrais-je m’habiller…? Question difficile…  Shitte iru ! Dis-je en regardant de mon regard plongeant quelques nobles habits.

Il me fallut moins de la moitié d’un quart d’heure pour me parer de mes atours princiers. J’eus revêtu un costume aux couleurs sombres… Un maillot à manches courtes assez agrippé à ma peau serti au niveau des épaules, d’une cape m’arrivant au bas du dos. À mes mains trônaient de magnifiques paumelles noires parée d’or au niveau des bosses de mes métacarpes. Mon bas quant à lui restait assez simple. Il est un peu plus large et plus de la moitié était rentrée dans mes bottes. Si l’on oubliait les motifs cousus en fil d’or ici et là, ce ne serait que de banals vêtements… Mais non. Oh oui… Pauvre de moi, j’avais failli omettre un détail extrêmement important de ma garde-robe…

Ma bague… Je ne devais pas l’oublier celle-là. Maintenant que je fusse propre… Que je sentisse bon et que je fusse enfin décidé à sortir une bonne fois pour toute, de cette ville morbide qu’était Akurio… Je me dirigeai tel un roi au physique impressionnant vers l’entrée de la guilde. De mon regard supérieur je snobai les autres résidents des lieux… Quelle bande de crétins inférieurs ! Un jour vous verrez… Le chaos s’abattra sur ce monde et vous n’y réchapperai pas ! Soudain, mes pupilles se firent plus petites sous la surprise et mes yeux s’écarquillèrent. Je vis en train de partir, comme si de rien n’était… Un homme recouvert de multiples bandages…


Leito ! Prononçai-je assez fortement haut, pour qu’il m’entende.

Le timbre si unique de ma voix l’avait fait se retourner. Je me mis à craquer mes phalanges, toutes en même temps et d’un mouvement vif je le pointai de mes index. Un sourire aussi dément que ma personnalité vint se dessiner sur ma divine face. J’en profitai pour avancer vers lui, toujours en le pointant de mes doigts. Arrivé assez proche de la Mort Rouge, je me tins de la main gauche mes côtes droites et recroquevillai l’auriculaire, l’annuaire et le majeur de ma main droite… Pour ensuite tendre les deux restants, les faisant ainsi former un angle presque droit juste en dessous de mes lèvres.


Cela faisait un sacré bout de temps vielle momie… Dis-je d’un air taquin mais normalement non insultant, avant de continuer plus sérieusement. Et avant même que tu me le dises, moi je m’entraînai pour pouvoir fracasser ces inconscients de Bosco ! Et je sens que je suis prêt à en défoncer pas mal… Je m’arrêtai une fraction de secondes, puis montrai mes vêtements en libérant rapidement mes deux mains. D’ailleurs, j’ai même trahi une de mes règles les plus fondamentales… Mettre de beaux vêtements pour une future bataille… Mais je me dois de bien m’habiller pour une revanche de ce genre non…?

À la fin de ce monologue qui allait sans doute en rester un… Mon visage avait pris un air nonchalant. Toutefois, j’attendais avec impatience ce qu’il dirait après ça. Peu à peu je pris un air amusé et fixai mon « compagnon » de dévastation… Allait-il comme beaucoup de fois juste ignorer mes dires ? En entendre qu’une petite partie ? Ou encore être à cent pourcent avec moi ? Et bien c’était à lui et lui seul de me répondre !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptySam 21 Mar 2015 - 12:54

Et une mission de plus pour rendre service à quelqu'un d'autre ! Mon aide n'était certes pas désintéressée dans le cas présent. L'ancienne conseillère à moitié folle, que je venais d'escorter, pourrait nous fournir des renseignements utiles lorsque le moment serait venu. Puis, il fallait bien l'avouer, je m'étais bien marré. J'avais une fois de plus laissé derrière moi une route jonchée de cadavres. Ça ne valait toujours pas les affrontements menés avec mes collègues ! Mais, ça restait fort distrayant. Une fois le colis livré, j'avais fait un petit tour du QG à la recherche d'Eden. Je n'avais trouvé personne pour me renseigner et n'ayant entendu aucun gros bruit, j'en avais déduit qu'il ne devait pas être ici. Erreur. En effet, alors que je repartais tranquillement des lieux pour retourner à Oak, une grosse voix m'interpella. Je me stoppai pour regarder derrière moi et découvrir l'ancien gladiateur. Celui-ci vint à ma rencontre avec un sourire de dément affiché sur le visage. Oui, un sourire digne de lui. De nous ? Je devais bien avouer que j'étais également content de le revoir. Ce n'était aucunement visible de l'extérieur, mais notre rencontre allait me permettre de réaliser une envie qui me taraudait depuis quelque temps. J'attendis patiemment qu'il arrive devant moi et prenne une de ses poses si... Si... Si... Étranges ? Et il partit dans l'un de ses monologues... J'avais appris à apprécier et à respecter le colosse au fil de notre périple à Bosco, mais son côté bavard m'exaspérait... Il faut dire que de ce côté-là, nous n'aurions pu être plus différents. Pour le coup cependant, si j'ignorais ses mots sur son style vestimentaire, l'idée de la revanche matchait parfaitement avec mes attentes. Les autres ne seraient pas contents lorsqu'ils apprendraient ça, mais après tout, ils s'étaient éparpillés sans maintenir de contact. Alors, tant pis pour leur gueule !
 
 
 
 « Ça marche, en route. »
 
 
Je tournai les talons sans plus attendre pour partir en direction de la gare d'Akurio. Le train serait sans nul doute le moyen le plus rapide d'atteindre notre but. J'avais les poches pleines de Jewels et je pris donc deux places dans un compartiment privé. Personne ne viendrait nous chercher des poux dans la tête et les chances que l'on voit nos tatouages de guildes étaient également diminuées. Nous partîmes ainsi en direction d'Harujion. Il serait facile de dégoter un bateau là-bas pour nous rendre à Bosco. Il faudrait par contre que je me montre extrêmement discret dans cette ville. Mes frasques récentes pourraient facilement nous apporter des ennuis et, même si faire couler du sang ne me dérangeait pas, ce n'était pas notre but pour ce coup-ci. D'après mes calculs, nous arriverions au petit matin, juste à temps pour les départs en bateau. Et il y aurait également bien moins de monde dans les rues. Installé à notre place, je regardai dans le vide en direction de mon acolyte. Celui-ci enchaînait les tirades et mon écoute feinte semblait lui suffire vu qu'il enchaînait d'un discours à l'autre sans guère d'interruptions. Je me laissai aller à mes pensées, songeant à l'affrontement à venir tout en somnolant légèrement.
 
Le parangon semblait inépuisable. Le train arriva à destination et il ne montrait toujours pas de signes de fatigue. J'aurais pu être impressionné si tout ceci ne me fatiguait pas autant. Le trajet en navire promettant d'être long -et pas seulement temporellement parlant-, nous fîmes quelques emplettes pour manger. Je vous laisse deviner ce que « emplette » signifie dans le cas d'Eden... Puis nous pûmes partir. Les bâtiments faisant route pour Bosco s'avéraient nombreux et monnayer notre passage facile. Le gabarit de mon partenaire et mon look d'outre-tombe facilitaient les négociations et avant midi, nous fûmes déjà loin du port. Cinq jours à endurer une mer agitée, un bavardage sans fin et à lutter contre l'envie de sang. Celle-ci s'agitait rien qu'à la pensée du massacre à venir. Un début de vengeance ! Un commencement sanglant ! Un aperçu de ce qui les attendait pour avoir osé nous défier... Heureusement pour la vie des marins, les côtes de Bosco furent en vue avant que le barrage de ma folie ne cède. Nous ne perdîmes pas notre temps pour remonter plein nord en direction de la frontière de Fiore. Notre objectif ? Détruire la moindre des casernes sur notre chemin avant de tranquillement changer de Royaume pour ne pas être inquiété. Simpliste et efficace. Et sanglant aussi... Le premier village ne tarda pas à montrer le bout de sa caserne. Enfin ne tarda pas... Une semaine de voyage quand même...
 
J’attendis que mon acolyte fasse une pause orale. Pour me tourner vers lui et prendre la parole. Avec l’ancien gladiateur, les occasions d’en placer une étaient rares et il fallait savoir les saisir !
 
 
 
 « En route et en coopération, si on veut en faire le plus possible, il faut y aller mollo… »
 
 
Un rire sadique et une pose théâtrale plus tard, nous pûmes descendre en direction du village. Je débouchai mon outre pour faire apparaitre mon arc dans la main droite. Puis, de la gauche, après avoir vérifié que mon katana coulissait bien dans son fourreau, je créai quelques flèches d’avances. Seulement deux plaies présentes et pourtant, ils n’avaient aucune chance. Le chaos envoyait ses serviteurs le venger. Le chaos ne pardonnait pas. Le chaos ripostait…
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptySam 21 Mar 2015 - 17:34


Parfait… Mon acolyte paré de moult bandages était d’accord avec moi. Et bien, ce ne fut pas bien difficile de le motiver. Mais je le reconnaissais bien là… Sans plus attendre, il partit dans une certaine direction. Mon sourire ne voulait plus quitter mon visage si magnifique. Toute cette attente pour au final être si proche d’une partie de notre but… Tout cela était si excitant ! J’aurais parié ma vie que mes iris étaient devenus rouge sang. Oui… Ce même rouge que ma momie préférée aimait tant. Cette même couleur qu’elle avait décidé de prendre en symbole… La destination de notre petit duo était la gare de ma ville.

J’espère que ça ne sera pas trop long… Je déteste être immobile… Râlai-je pour changer.

Mais l’idée de notre pharaon des temps modernes était vraiment pas c*nne. Le train semblait être la meilleure solution. Une vitesse de pointe optimale et très peu de risque d’être emmerdé. Car Leito acheta des billets en première classe. Un compartiment privé digne d’un prince… Digne du roi de la dévastation que j’étais… Et du virtuose du sang que l’embaumé était… Bien entendu. Aaah que c’était bon de pouvoir parler à un humain que je pouvais respecter. Ce dernier paraissait me fixer inlassablement. Mes paroles devaient être si intéressantes, qu’il en restait bouche bée. Je savais qu’un jour ou l’autre il m’écouterait vraiment !

Je ne me privai donc pas. Je pus ressasser le passé, quelques-uns de mes meilleurs moments. Reparler de mes tortures les plus fluctuantes… Toutefois, je ne me gênai point pour lui rappeler qu’il aurait pu venir un peu plus tôt. Histoire de donner quelques nouvelles, de me dire s’il avait un nouveau record de crétins assassinés… De la victime ayant le plus souffert. Au même moment que j’enchaînai mes dires, je préparai intérieurement… Nombre de façons de faire souffrir ces enfoirés de Bosconiens ! Ooh oui… Ça ils allaient payer et très cher… D’ailleurs, je crus bien avoir dit à mon partenaire de cabine, de les torturer un bon coup avant de les achever.

Sa mentalité ne différenciait pas énormément de la mienne de ce côté-là. Mais je voulais m’assurer qu’il comprenne, que nous devions marquer les esprits à jamais ! Nous devions tétaniser les gardes, soldats et autres débilités du style jusqu’à notre assaut final. Leur prouver que nous n’étions pas vaincus et que nous n’avions pas du tout l’intention de l’être… Tiens, à force de parler tel un moulin à parole… Je me rendis vite compte que nous étions arrivés à la fin de notre trajet. Comme quoi, cette machine d’acier qu’était la locomotive était bel et bien rapide ! Je soufflai du nez et me levai rapidement les bras croisés. Toujours avec mon regard de tueur ancré sur ma face aux allures machiavéliques.


We arrived bandage-man ! Dis-je de manière surexcitée.

Nous avions atteint une ville nommée Harujion. Un nom moche, cependant… Cela importait peu. Nous ne voulions absolument pas rester là. Une embarcation à l’apparence modeste mais suffisante pour un mortel lambda, nous attendait. Mais avant toute chose, nous devions nous nourrir… Et pour ça, j’avais une méthode bien à moi. La chasse à l’homme ou la femme, ou à l’enfant… Enfin bref, presque n’importe quel type d’humain se mangeait parfaitement bien ! Une fois que moi et la momie fûmes rassasiés, nous pûmes nous en aller.  Néanmoins, si j’avais su que le voyage maritime durerait une demi-dizaine de jours… J’aurai au moins ramené ma lacrymathèque ! Bah, j’avais toujours mon casque avec moi.

Car oui… Même vêtu de mes plus beaux habits, je gardais avec moi cette merveille de technologie. Cependant…  Ayant une compagnie assez rare et plutôt appréciable. Je pouvais pour le moment m’en dispenser. Il m’arrivait même de faire quelques exercices physiques tout en continuant de papoter avec mon vieil allié. Tous les mots que j’émettais me servaient à canaliser mes pulsions sauvages. La mort… La destruction… La peine… La souffrance… J’allais apprendre aux connards de ce pays de mes deux, ce que tout cela signifiait ! J’étais un maître en la matière… Même plus, la perfection incarnée pour cela ! Oui… Ce moment sera réellement merveilleux…

Quand notre navire ne tanguait plus. Nous nous empressâmes de sortir de ce véhicule marin. Notre duo avait son but. Détruire toutes les casernes que l’on croiserait la momie et moi. C’était simple ! C’était net ! Il ne restait plus qu’à l’accomplir… Une simple formalité… La pile de bandages et moi-même partîmes direction plein nord ! Malgré notre détermination et notre envie inébranlable de massacrer ceux nous ayant ridiculisés… Notre marche dura une semaine interminable… Mes railleries ne faisaient que s’intensifier au fil des kilomètres… J’avais besoin de sang, de voir ces enflures patauger dans leurs propres organes ! Rien que d’y penser me rendait cinglé !

Et enfin, lorsqu’un semblant de village se tint devant nous… J’arrêtai de parler. Oui… Je contemplai cet endroit qui allait bientôt devenir le témoin d’une bataille à sens unique. Mes yeux étaient écarquillés à leur quasi-maximum ! Mon rictus barbare et sadique dévoilé mes canines et toutes mes autres dents n’attendant que de se nourrir de mes futures proies… J’en tremblai d’envie ! Toutefois, ce coup-ci ce fut à mon acolyte momifié de me parler. Je me mis à le regarder dans les yeux, riant de façon effrayante pour le commun des mortels… Puis je serrai vivement mes jambes l’une contre l’autre et ouvris mes bras.


Oui… Subarashi… Y aller doucement… Pour les faire plus souffrir ! Prononçai-je d’un ton empli de ma présumée folie, avant de poursuivre sur à peu près le même timbre de voix. Leito ! Faisons leur payer chaque seconde de notre exile au centuple de tout ce qu’ils pourraient imaginer ! Le chaos frappera et il fera mal… Conclus-je en ne pouvant contrôler un ricanement sadique au possible.



Ainsi, nous descendîmes en direction de ce médiocre hameau…  Quelques étincelles de magie pure apparurent déjà autour de mon corps… Témoignant de mon intense désir de combattre ! Ou plutôt, d’annihiler toute forme de microbe ! J’activai enfin mon casque magique et de ma puissante voix, je criai le nom de ma deuxième technique favorite… Et oui… Je tapai du pied tout en utilisant mon impact magique… Créant de ce fait un renfoncement et me propulsant telle une roquette à tête chercheuse, sur nos anciens « martyres » que nous adorions chouchouter à notre manière. Je fus le premier à frapper. Pas étonnant, j’allai directement au corps-à-corps !

Mon premier coup était semblable à un missile envoyé à très haute vitesse. Il fit mouche sur le premier garde si l’on pouvait appeler ça un garde… Que je vis. Ma force alliée à ma précédente technique de propulsion envoya paître le malchanceux dans les ténèbres. Mon coup-de-poing ne semblait pas l’avoir tué, mais par contre… J’avais entendu plusieurs de ses os se briser à l’impact ! Il allait mourir dans une souffrance insupportable et cela me réjouissait. Je me mis à rire à gorge béante… Je dévoilai mon nom, ainsi que mes intentions et mes projets pour ces malheureux… Cette action les fit réfléchir ou leur fit juste peur. Cependant, avec ça mon camarade sanguin avait quelques ouvertures.


Je suis Eden, Eden Déodras ! Et je suis venu pour me venger sur vos misérables existences ! Au même moment, je fus interrompu par un lancier me chargeant. J’esquivai sa lame en forme de pique et pris son arme avant de la remplir d’ethernano. Hinjaku, hinjaku, hinjaku ! Trop lent, trop pitoyable… Toi… Je vais te planter avec ta propre arme, fillette ! Criai-je à mon, euh… Jouet.

Et ce que je dis… Je le fis ! Je plantai son arme d’hast en plein dans un de ses reins. Un cri de douleur délicieux résonna dans mes tympans… Eux-mêmes déjà en extase par le son de ma merveilleuse musique… Rapidement, je me mis à reculer à l’aide de quelques petits bonds. N’oublions pas que j’avais fais absorber à son arme chétive un peu de ma magie pure…  Ainsi, ce qui devait arriver, arriva… La lance explosa à l’intérieur même du corps du pseudo-soldat. Je fus pris d’un fou rire et fus impatient de continuer ce ballet de terreur avec mon partenaire sanglant…
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyMar 24 Mar 2015 - 2:04

Comme je m'y attendais, mon coéquipier ne patienta pas longtemps avant de foncer tête baissée dans le combat. Il fila telle une étoile -quel poète !- vers le bétail qui nous faisait face. Nos adversaires avaient rapidement compris la menace que nous représentions. Est-ce que le « rocket punch » d'Eden y était pour quelque chose ? Sûrement... Crac-crac fit le petit garde. Enfin, pour être exact : crac-crac firent les os du petit garde. Un vague sourire tordu fit son apparition sur mon visage. L'exubérance de cet homme -de ce gentil psychopathe ?- ne cessait de me surprendre. On pourrait croire que nos multiples affrontements côté à côte m'auraient habitué à tout ceci. Mais non. Nous étions trop opposés sur ce point pour qu'une quelconque compréhension ne voie le jour. Moi, l'éternel silencieux. Lui, l'incorrigible bavard. Le fait même que nous réussissions à cohabiter relevait de l'incroyable... Et de l'inattendu. Cette pensée vint se superposer à l'exact instant où mon partenaire partit dans son petit dialogue. Timing parfait. Incorrigible... J'écoutai le tout d'une oreille distraite tout en continuant ma descente tranquille vers la petite caserne. Une petite explosion attira mon attention, aussitôt suivie par un fou rire de la part de l'ancien gladiateur. Incorrigible... Quoi je l'ai déjà dit ?! Bon, si je commence à me répéter, c'est qu'il faut y aller !
 
Ma première cible apparut sur le toit d'une des maisons. Le garde voulut se servir de son arme magique sur mon collègue, mais une flèche sanglante vint se ficher dans son cou avant qu'il n'y arrive. Oh, Eden aurait facilement pu résister à une telle attaque, mais je ne voulais guère m'attarder sur ses lieux. Nous étions dans un petit village. Un petit village protégé par une petite caserne. Pleine de petits hommes. Sans importance. Ni puissance. Des insectes. Encore et toujours. Alors, hors de question de perdre mon temps ici ! D'autres affrontements bien plus glorieux et sanglants nous attendaient. Du liquide rougeoyant de bien meilleure qualité que celui circulant dans les veines de simples sous-fifres. Ainsi, cette offensive ne serait qu'une mise-en-bouche. Un échauffement en vu du véritable défi. Un défi où ma vie se trouverait enfin mise en danger. Je voulais voir la faucheuse. L'ultime serviteur du chaos. La mort. L'apercevoir améliorerait grandement la valeur du fluide vital récolté. Mais j'anticipais ! Tout ceci n'arriverait pas tant que nous n'aborderions pas des villes importantes. Le vrai challenge nous attendait là-bas. Notre récompense après un périple sanglant. L'ultime action avant le retour « au pays ». Le fait dont Bosco se souviendrait comme une réminiscence du chaos. Une simple piqure de rappel, le temps que le reste de notre ruche nous rejoigne pour la véritable invasion...
 
Je décochai une seconde flèche sur un garde perché sur la caserne. D’autres suivirent avec une précision toujours aussi meurtrière. Je n’avais pour le moment aucune raison de passer au corps-à-corps. Eden se débrouillait très bien sans moi et toute l’attention semblait être rivée sur lui. Une bonne chose…
 
 
 
 « Items »
 
 
Une corde et un grappin remplacèrent l’arc dans mes mains. Je grimpai sur la maison la plus proche pour me retrouver sur les toits. Les gardes avaient barricadé tous les civils dans la caserne. Cependant, je ne comptais pas les laisser s’en tirer ainsi. La Parangon ou même moi, pourrions sans nul doute enfoncer les défenses magiques du lieu. Mais pourquoi perdre du temps et de l’énergie quand nous pouvions la jouer tout en délicatesse et en économie ? Une fois en hauteur, mon arc vint reprendre sa place dans ma paume et mes traits meurtriers partirent un à un pour éliminer les différents obstacles de ma route. Décidément, on ne faisait pas mieux qu’un Eden en guise d’appât. Il faisait tellement de bruits que le prochain village devait déjà être au courant de notre assaut ! Exagérer moi ? Si peu ! Toujours est-il que je me retrouvais sur le bâtiment militaire sans avoir été énormément inquiété. Mon arme réintégra l’outre dans mon dos tandis que mon katana vint la remplacer. Le problème dans toutes ses défenses restait le même. Ils protégeaient excessivement les ouvertures au sol et comptaient sur les soldats pour tenir celles menant au toit. Tout ça pour permettre à leurs hommes d’utiliser la magie… Incapables…  
 
Enfin, pour le coup, des faiblesses aussi évidentes et facilement exploitables jouaient en notre faveur. Lorsque nous en aurions fini avec ce hameau, il n’en resterait que des cendres. Je m’attelai à quelques égorgements dans les règles pour déblayer le terrain avant de m’infiltrer dans la bâtisse. L’odeur de la peur et de la panique se précipita dans mes narines jusqu’à annihiler totalement mon odorat. Qu’il était bon de revenir aux fondamentaux ! Une attaque, de la peur, du sang. Y avait-il quoique se soit de meilleur dans ce monde que ce simple rituel ? Je me sentais revivre alors que nous entamions tout juste notre aventure. Malgré tout ce que j’avais pu ressentir lors de mes précédentes missions, c’est à ce moment-là que je me rendis véritablement compte à quel point l’ancien temps m’avait manqué. Mais nous étions de retour ! L’intérieur s’agençait sur deux niveaux : une salle principale au niveau du sol, où se rassemblait toute la population et un balcon-mezzanine surplombant le tout. Je débouchai sur celui-ci en me servant d’une dépouille comme bouclier en cas de comité d’accueil. Une bonne idée ! Le pauvre cadavre se prit plusieurs projectiles à ma place et me permit d’envoyer mes faucons régler leurs comptes aux trouble-fête.
 
Des cris s’élevèrent de la salle lorsque les gardes chutèrent au milieu de la foule. Je m’accoudai sur la rambarde pour toiser toutes ces personnes ainsi que les militaires encore présents. Puis, progressivement, mon sang se mit à ruisseler de toute part tandis qu’un rictus dément animait mon visage.
 
 
 
 « S c o r p i o… »
 
 
Un murmure, sifflant entre mes dents serrées, aux conséquences lourdes… Ma création dynamique prit forme avant de s’écrouler sur l’étage en dessous, écrasant au passage plusieurs civils. Je bondis sur son dos, prenant le risque de me faire mal. Coup de chance ! J’atterris parfaitement à l’endroit que je désirais, bien logé à la base du cou de ma bestiole. Yiiiiihhhaaaaa ! HHmmm… Excusez-moi… Mon scorpion fit son œuvre, créant la panique au milieu de la foule amassée en ces lieux. Celle-ci, cédant à la panique, se précipita à l’extérieur où un danger tout aussi important les attendait. Ils s’étaient eux-mêmes privés des sécurités magiques entourant le bâtiment. L’instinct de survie de l’homme le poussait parfois, souvent, à agir de manière irréfléchie. Un exemple indiscutable illustrait cette pensée devant mon regard euphorique. J’arrêtai mon Arthropode avant qu’il ne fasse trop de dégâts. Je ne comptais pas le laisser prendre son pied pendant que je ne faisais rien. Il regagna donc mon corps, rechargeant celui-ci en fluide vital et donc en énergie. Je posai mes pieds au sol et me servis de la flaque de sang imbibant mes bottes pour former ma hache de bataille. Puis le combat put recommencer. Les dernières sentinelles de l’armée protégeant encore ces lieux, passèrent à l’offensive. Ils voulaient me tuer malgré leur manque évident de compétences.
 
Je les accueillis avec mon arme, me servant d’elle avec une habileté née de l’expérience. Une arme au potentiel destructeur maniée avec autant de finesse qu’une simple rapière. Oh, certaines coupures vinrent orner mon corps, mais l’adrénaline se chargea d’occulter la douleur pour me laisser profiter pleinement de mon combat en cours. Mes adversaires s’écroulèrent au sol un par un, et leur sang vint souiller mon visage… Le pied ! Une fois cette petite escarmouche achevée, je sortis à l’extérieur pour bloquer toute retraite aux civils coincés entre mon partenaire et moi.
 
 
 « Eden ! Le repas est servi ! »
 
 
Ma voix s’était élevée dans les airs avec des intonations de folie pure. Le fluide sanguin de mes victimes ruisselait le long de mon corps, alimentant mon euphorie jusqu’à me faire perdre la raison. Si l’on m’avait dit que je ressentirais un tel bien-être pour une simple escarmouche avec nos anciens ennemis. Je n’aurais certainement pas attendu Eden pour me faire plaisir. Et plus que tout, je n’osais songer aux affrontements futurs. Mon frisson d’envie habituel parcourut mon échine. Mais cette fois-ci, il fut bien plus intense. Cependant, j’anticipais un peu trop sur l’avenir. Se projeter ainsi ne me ressemblait pas et je revins donc dans l’instant présent. Mes mains se resserrèrent sur le manche de ma hache tandis que mon regard parcourait la foule. Je me ressourçais en voyant tous ses regards emplis de terreurs à ma simple vision. Haha ! Je me mis à jongler avec mon arme sanguine jusqu’à voir une étincelle de perplexité, et même d’espoir dans ces pupilles. Mon petit tour de cirque leur laissait entrevoir une possibilité de survie. Puis, je repassai à l’offensive, ôtant définitivement toute perspective d’avenir à ce troupeau de moutons. The Red Death naissait. The Red Death ressuscitait. The Red Death s’amusait !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyMar 24 Mar 2015 - 11:09


Qu’il était bon de contemplait sa propre œuvre de barbarie artistique. Oui, j’étais un artiste ! La pointe de mon pinceau n’était qu’autre que celle de l’arme de l’ancien soldat m’ayant fait face. Ma toile était les restes de ce dernier. Séparé en deux par mon explosion bien calée… Je pouvais voir ses tripes pendre sur le sol, repeindre le terrain de son sang si impure… Tout juste bon à écœurer mon partenaire d’outre-tombe. La déflagration d’ethernano avait annihilé tout son bas-ventre ainsi que son bassin. Quel régal ! Quel délice ! Cela m’avait manquait à un point… Que je me demandais pourquoi avais-je attendu un mois pour recommencer ces folles aventures !

Le bougre déchiqueté semblait encore vivre. Tel un insecte s’accrochant à ses derniers battements de cœur… Tel un microbe se pensant increvable… Il souffrit le martyr et vit dans une vision d’horreur son corps si pathétiquement anéanti… J’avais du mal à arrêter mon fou rire… Si ridicule, si faible, si… Inférieur. Comment ne pas rire face à une telle erreur de la nature ? Comment ne pas se moquer lorsque l’on est un être aussi grand, fort et parfait que moi…? Cela était impossible, toutefois… Une flopée de nourritures sur pattes vinrent je ne sais pourquoi… Se diriger vers moi.




Bien bien bien… Si MA nourriture vient à moi, je ne pourrais qu’être heureux… Desu ne ? Hurlai-je en raison du son si harmonieux… Si jouissif… Si bon résonnant dans mes tympans.

Le visage de ces déchets se crispa de colère. Hum ? La viande pouvait s’énerver ? Voilà qui était intéressant. Des armes magiques apparurent dans les mains de ces boulets cosmiques. Alors ainsi, ils maîtrisaient tous la Pistolera ? Muda muda muda muda muda ! Je pliai mes bras vers l’intérieur et donnai une forme semi-circulaire à ceux-ci. Enfin, j’écartai mes jambes et appuyai déjà de toutes mes forces sur mon pied d’appuie. Et lorsque je crus entendre le sifflement d’une flèche fendre l’air… Je me mis à foncer tel un taureau vers les mécréants me faisant face ! Ces derniers eurent un mouvement de recul…

Normal pour des proies voyant leur prédateur accourir vers elles… Les pseudo-soldats armèrent leurs armes et se préparèrent à faire feu. Eh bien, eh bien… L’on pourrait croire que jamais je n’aurais du foncer tête baissée… Que cela était perdu d’avance ! Mais… Ces cloportes oubliaient un détail extrêmement important… À leurs yeux, de simples poussières sombres et écarlates s’instillèrent autour de mon corps d’olympien. Puis, elles se firent absorber par mon enveloppe corporelle charnelle… C’est à ce moment précis que les tireurs du dimanche firent feu. Inutile ! Malgré les tirs ennemis je pouvais encore charger sans aucune difficulté !

Les balles faiblardes de leurs engins dépassés rebondissaient sur ma peau renforcée ! Dans l’incompréhension totale qu’ils devaient tous ressentirent… Je me sentais encore plus dans mon élément. J’étais la source d’une terreur incommensurable… La base de leur effondrement mental ! J’étais un émissaire du chaos et un avatar de la mort elle-même ! Assez rapidement ils arrivèrent à ma portée… Mon épaule gauche se chargea de faire valser un de leur camarade quelques mètres en arrière. Se brisant peut-être le coccyx au passage… En mon fort intérieur, j’espérai ! Mouhahaha ! Et alors que le loup -moi- était au milieu du troupeau d’agneaux -eux-…

Je pouvais enfin me nourrir comme la bête de sang que j’étais ! Mais avant toute chose… Il fallait battre la chair. Et pour faire cela rien de mieux que ma chaîne infernale… Je la fis apparaître du creux de ma main droite et l’agrandis significativement la seconde d’après. Ainsi, je pouvais faire danser mon sort comme un dresseur de bête faisait claquer son fouet ! Je fis donc tournoyer ma technique aux couleurs cauchemardesques et balayai les avortons m’entourant ! Je frappai le sol d’une force herculéenne à en laisser les traces de mon passage… Mais aussi de corps tailladés en deux, trois ou encore plus de morceaux !

Quelques portions de chair, d’organe en tout genre et même des océans d’hémoglobines jaillissaient de cette troupe de bétails humains. Je prenais bien soin de ne pas tous les tuer sur le coup. Essayant au mieux d’éviter les parties vitales… Je voulais qu’ils souffrent tous… Alors ils allaient endurer mille et un supplices ! Lorsque le groupe ayant voulu m’abattre fut hors d’état de nuire, mais encore un minimum conscient… Je m’abaissai à la hauteur de leurs frêles corps et arracher de mes dents un peu de leur peau et muscles. Rien de tel après un peu d’exercice… Même si ce dernier avait été bien trop rapide…

Soudain, j’entendis des hurlements de peur… D’un air intéressé et sadique, Je tournai ma tête vers la source de ces bruits à peine audibles pour moi. Et ma surprise fut excessivement grande en voyant nombre de civils courir vers moi. Ou plutôt, vers une possible sortie de secours. Même si mon corps étaient couverts d’hématomes quais-imperceptibles, je gardai ma classe naturelle et mon prestige royal. Je me relevai en ayant terminé ma petite séance de gloutonnerie… Et avec mes fines et élégantes lèvres tâchées du sang d’autrui… Je marchai vers eux, un fier et monstrueux sourire peint sur mon visage déformé par ma démente excitation…


Et l’affamé vient prendre son dû…! Criai-je en réponse à l’invitation de mon acolyte d’une autre époque.

Cet échauffement n’avait que trop duré… Il était temps d’y mettre un terme. Ainsi, j’imbibai mes membres inférieurs colossaux de magie pure. Je pus de ce fait rejoindre la fête qu’organisait Leito… Mon petit Leito… Il savait y faire ! Hommes, femmes, enfants, soldats, civils… Il y avait de tout dans ce banquet de réjouissance ! C’est en faisant disparaître ma chaîne et prenant quelques importuns sur la route, que je me dépêchai de prendre part au festival de mort ! De ma forte voix légèrement atteinte de ma folie momentanée, je prédisais un sombre avenir, mêlant douleur et mort aux êtres inférieurs présents !


Fearī Fingā ! C’est un sort tout à fait charmant, vous en conviendrez bientôt infâmes myrmidons ! Mouahahahahaha...! Crachai-je de mon air psychotique.

Ainsi, à l’aide des bouts de mes doigts… J’arrachai sans vergogne la chair d’individus aléatoirement. Mais aussi, je m’armai de ma mâchoire d’acier et croquai à tout va dans Bosco lui-même ! De longues mais bougrement agréables minutes passèrent pendant ce déluge de sang… Moi et Leito n’eûmes aucun mal à tuer toute trace de vie dans ce bourg pitoyable. Je pus me repaître convenablement et économiser je ne sais combien de joyaux de plats très onéreux…  Au bout d’un moment, mon ventre fut bien rassasié et tout en éteignant mon casque, je regardai ma petite momie personnelle… Puis d’un regard lui suggérai de partir vers d’autres lieux. Ce que nous fîmes vivement voulant toujours plus de morts… Plus de plaisir… Plus de chaos !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyMer 25 Mar 2015 - 10:28

Bang ! Bang ! Banguedibang ! Bangbangbangabangabang ! Moi, l'adepte de la mort sanglante, mais rapide, se retrouvait à faire de l'esbroufe. Je ne cherchais plus du tout l'efficacité et privilégiais grandement le gore. Du coup, nombreuses furent les victimes encore en vie suite à mon passage. Je me repaissais de leurs cris de douleur mêlés d'agonie. Je n'avais jamais aussi bien porté mon surnom de mort rouge. Une personnification de la faucheuse en plus sadique. Beaucoup plus sadique... Il n'y avait pourtant aucune gloire au massacre en cours. Nous nous acharnions sur des civils impuissants. Ils ne pouvaient nous opposer de résistance même avec toute la bonne volonté du monde. Un génocide unilatéral sans résistance pour un but simple : la vengeance, mais surtout notre plaisir ! Je semais des membres de toutes sortes sur mon passage. Des bras. Des jambes. Des mains. Des pieds. Des doigts. Des orteils. Une salade cannibale que l'ancien gladiateur se plairait à déguster. Enfin, de ce côté-là, il semblait très bien se débrouiller seul. Sa mâchoire se déchaînait tout autant que moi sur nos pauvres adversaires. Et je le laissai donc achever son œuvre pour conclure la mienne. Je fis demi-tour pour donner la mort à tous les corps encore secoués de spasmes. Extrêmement méthodique dans ma manière de faire, cette activité me permit de reprendre mes esprits. En partie tout du moins. Je refoulai l'euphorie qui s'était emparée de moi, mais celle-ci ne partit pas bien loin. Je réussis tout juste à la contenir dans un coin de mon être. Cette prison mentale bien fragile céderait dès les premières secondes de notre prochain affrontement.

Mon héritage maternel semblait s'être développé ces derniers temps. L'idée ne me plaisait guère, mais lutter n'était visiblement pas dans mes capacités. Chaque petite victoire me coûtait énormément en énergie et ma soif revenait toujours plus forte. Plus intense. Plus violente. Emportant tout sur son passage. Je perdais mes capacités de réflexions dans leur totalité. Un raz-de-marée sanglant, balayant tout sur son passage, déferlait dans ma tête pour ne laisser derrière lui que le néant. Un néant me poussant dans la voie de la violence. Une voie que je me plaisais à emprunter avec prudence. Ou tout du moins, j'aimais le croire. Peut-être que je me faisais des illusions. Un psychopathe assumé se cherchant pourtant des excuses. Toujours est-il que je peinais de plus en plus à résister à mes pires travers. Que de pensées... Je réussissais à m'égarer dans mon propre cheminement intérieur. Je n'avais que des questions sans véritables réponses. Ainsi, hormis me distraire, tout ceci ne servait à rien. À cette pensée, je fis le vide, me reconnectant à l'instant présent. Si jamais je devais céder à mes instincts les plus meurtriers, soit. Avais-je véritablement envie d'y résister ? Je n'en étais même pas certain. Je sortis définitivement de mes songes pour me retrouver face à la caserne. Mon regard balaya la scène derrière moi et je vis mon coéquipier me faire un signe pour que nous quittions les lieux. Je nettoyai mes bandages d'un geste, envoyant le sang superflu remplir l'outre dans mon dos. Je suivis finalement mon partenaire, en essayant de concentrer tous mes songes sur le prochain village.

Les charognards, sûrement attirés par l’odeur du sang, se précipitèrent sur le lieu que nous étions justement en train de quitter. Je m’attardai dans l’une des dernières maisons du hameau pour récupérer quelques vivres supplémentaires. Le voyage nous séparant de notre prochaine destination dura un peu plus d’une journée. De longues heures de marche rythmées, une fois de plus, par les monologues d’Eden. Je faisais tout pour ne pas repenser à ma précédente introspection, et, pour une fois, ses tirades me servirent à quelque chose. Je me concentrai sur ses paroles pour saturer mon esprit d’informations inutiles. Merci Eden !


«Nous y sommes. Encore une petite caserne. Faisons ça rapidement… »


Ma folie sanguinaire se ralluma immédiatement. Pour une fois, je partis en tête de ligne. J'envoyai deux faucons exploser sur les gardes qui patrouillaient à l'entrée du village. M'accrochant aux pattes de l'un des deux pour arriver plus rapidement au cœur de l'affrontement. Je modelai ensuite mon marteau de bataille et chargeai. Les os craquèrent sous l'impact de la lourde tête de mon arme. Faisait-on plus délicieux que ce bruit ? Oui. En ajoutant du sang ! Ma hache vint remplacer mon précédent outil de mort. Et je me fis enfin véritablement plaisir. Abaissant totalement mes barrières mentales pour laisser sortir le véritable monstre façonné par ma génitrice. Il y a de cela bien des années... Je n'avais cependant pas prévu que nous tomberions sur une telle résistance. Contrairement à son homologue détruite l'avant-veille, cette caserne possédait de plus grands moyens de défense. Plusieurs canons à énergie magique trônaient sur le toit du bâtiment. Ils se répartissaient sur toute sa longueur pour un nombre total de huit. J'eus tout juste le temps d'ériger mon rempart sanguinolent pour me protéger des trois premières décharges d'énergie envoyées dans ma direction. Je maintins ma barrière protectrice tout en terminant le ménage derrière celle-ci, bien à l'abri du bombardement ennemi. Connaissant le potentiel destructeur du pouvoir manié par l'ancien gladiateur, j'attendis que celui-ci finisse de s'amuser et me rejoigne.

Il nous suffit d’échanger un simple regard pour qu’il comprenne ma requête et se charge de raser l’effectif offensif ennemi. J’abaissai mon mur protecteur pour lui laisser le champ libre. Mon propre canon vint prendre sa place. Pendant qu’Eden se chargeait des hauteurs, j’allais m’occuper du sol. J’envoyai plusieurs boulets droits sur la porte. Martelant leur ultime protection jusqu’à ce qu’elle cède. Nous finîmes nos deux tâches simultanément et le silence s’installa sur le champ de bataille. Les survivants ne semblaient pas décidés à sortir d’eux-mêmes…


«Fais-toi plaisir… »


Je m'étais chargé de déloger les planqués du dernier village. Il me semblait normal de céder la priorité à mon partenaire ce coup-ci. Lui, qui aimait tant effrayer son monde, avait l'air ravi. Mon canon réintégra mes veines et je remplis de nouveau mes réserves avec le sang environnant. Je planais à moitié, mon lâcher prise précédent m'avait téléporté sur une autre planète. Quand je taillais mes ennemis, je voyais la vie en rouge... Le manque de cibles mouvantes me plongeait par contre dans un état léthargique, mais je pourrais bientôt repartir l'assaut. Le coup de boost ne saurait plus tarder. Allez Eden... Dépêche-toi !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyMer 25 Mar 2015 - 15:27


Qu’il était bon de voir l’un de ses alliés sous son vrai jour. Leito d’ordinaire aussi silencieux qu’un tombeau, jouissait d’un bonheur sans fin en torturant ses victimes. Oui, qu’importait s’ils n’étaient que des larbins. Cela n’avait aucune importance. Faible, puissant, impuissant… Ils étaient tous nos ennemis et aucuns ne méritaient de pitié ! C’est avec ces pensées-ci que je fis agoniser mes dernières victimes. J’avais beau partir vers de nouveaux horizons, un petit coup de pied ici et là ne faisait pas de mal… Enfin… Vous m’aurez compris. Un ricanement sadique émanait de ma gorge au fur et à mesure que j’avançais. Que c’était plaisant…

Les bandages sur pattes me suivaient alors que je récupérai un pantin inerte. Pas trop éloigné histoire de bien entendre ce que j’avais à dire. Toutefois, des croassements de corbeaux et autres oiseaux du genre attirèrent mon attention quelques secondes. Oui, mes rubis circulaires se posèrent sur leur vol annonçant la mort et la désolation. Et ils les suivirent jusqu’à ce qu’ils se posent, afin de se régaler de nos jouets démembrés. Un bien beau spectacle qui pourrait presque toucher mon âme de cannibale… Sous cette distraction, mon partenaire d’outre-tombe disparut pour revenir, portant un certain nombre de vivres. Quelle gentille intention surtout venant de lui…


Mudada… Je n’aurais besoin que d’un corps pour me nourrir. Celui-ci en l’occurrence ! Mais ne fais pas cette tête… J’avoue avoir apprécié ton petit geste… Hahahahaha… Aaaah. Disais-je en plaisantant un peu.

Ainsi nous nous remîmes en route vers d’autres lieux. Ce coup-ci notre promenade en territoire ennemi dura grosso modo une journée. Ou peut-être un peu plus… Je n’avais pas de montre sur moi pour vérifier. Quel dommage, je le conçois… Et alors que je monopolisai la parole, car comme toujours mon acolyte ici présent ne faisait qu’écouter… Il annonça la présence d’une nouvelle caserne. Bien entendu, ses dires m’intéressèrent de suite, mais mon camarade sanguin fut plus rapide que moi ! En effet… Il modela grâce à son liquide rougeoyant deux bestioles ailées, dont une qui l’aida à pénétrer les défenses ennemies.
 

Tricheur ! Je te préviens, si tu ne m’en laisses pas…! Rageai-je face à l’énergie de la momie.

Bien vite je me mis à sourire face à cet entrain… Rares étaient les moments où l’on pouvait voir cet homme sanguinaire ainsi… Cependant, j’entourai mes bras de ma magie pure et façonnai mes foreuses divines ! Les piliers indestructibles de mon corps absorbèrent un peu d’ethernano. Je pus donc gravir les mètres me séparant de mes proies en une poignée de secondes ! Cela fait, il ne me restait plus qu’à m’amuser tel l’enfant que j’étais resté dans mon âme… Oui ! La chair ô combien chétive de mes marionnettes humaines se faisait déchiquetait par mon sort tourbillonnant ! Dévoilant de ce fait, leur intérieur organique ainsi que leur laideur interne…

Ils tombèrent un à un face à ma domination, mouhahahahaha ! C’était jubilatoire… L’horreur de mes actes se transformait en chef d’œuvre nouveau. Fort malheureusement, les gardiens de la paix se faisaient de plus en plus rares… Il fallait dire que moi et Leito faisions le ménage un peu trop rapidement… Bah, après tout une vie n’est pas éternelle n’est-ce pas ? Je vérifiai bien si les corps inertes étaient bien morts et terminaient de manière bien inventive les survivants… Pour enfin rejoindre mon acolyte naturellement ensanglanté. Je fus étonné de voir qu’il avait besoin de sa muraille d’hémoglobine d’ailleurs… Ce n’était que des jouets, bon sang !

Mais je compris bien vite où il voulait en venir… D’après le vacarme que j’entendais, ces filous avaient un certain nombre de canons… Le repli stratégique de la momie des temps modernes était donc justifié. Lorsque je m’avançai de ma démarche normalement souveraine, le mur sanguin disparut pour me laisser progresser vers les futiles fortifications hostiles… Ma vision eut tôt fait de me dévoiler le niveau de leur puissance… Mhh, alors comme ça elles équivalaient à peu près à la puissance maximum de mes boucliers ?


Abusoryūto Shīrudo ! Criai-je en conséquence.

Et comme un chien venait à l’appel de son maître, mes obscurs boucliers aux contours irréguliers rougeâtres apparurent à mes bras ! Ceux-ci protégés mon corps pendant que je confectionnai ma chaîne infernale. Une fois cette dernière faite, j’allai à la rencontre de ses tourelles lourdes magiques ! Je ne mentirai point… Lorsque les faisceaux adverses percutés mes écus tournoyants, j’eus du mal à les encaisser sans me mouvoir. Toutefois… Mes protections dévoraient bien assez vite ces derniers pour qu’ils ne me causent plus d’ennuie… Mon ascension prit rapidement fin et je pus me divertir sur ces boites de conserves !


Majikku… Sōsā ! Braillai-je en envoyant mes disques tourbillonnants, chacun dans une direction différente.

Pourquoi différente ? Car les canons étaient bêtement mis en ligne, donc je ferais d’une pierre huit coups ! Dans un intervalle de quelques secondes, les canons furent tous taillés et ils explosèrent suite à la pénétration de mes soucoupes virevoltantes ! Les déflagrations éblouirent mon être et résonnèrent en chaîne dans mes tympans… Cela me faisait penser que j’avais oublié d’allumer mon appareil de détente sonore… Tant pis, je ne pouvais pas songer à tout. Bref, des boulets de canons d’hémoglobine tapèrent inlassablement contre une certaine surface. Parfait ! Les cieux et la terre étaient conquis par le chaos… Il ne restait plus qu’à annihiler toute forme d’existence.

Je sautai du toit du bâtiment et utilisai ma magie pure pour amortir la chute. En prime je fis un renfoncement témoignant de ma forte puissance… Riant tel le seigneur que j’étais, je me mis à marcher d’un air princier vers mon camarade saigneur… Le maître du sang semblait de nouveau s’apparenter à un mort-vivant… J’inclinai mon corps sur le côté et mis mes bras en forme de vague, mains pointant dans sa direction. Je savais exactement ce qu’il voulait de moi… Et je n’allai pas le décevoir. Je me remis dans une position plus « normale » pour les autres et chargeai un sort…


Seresutiaru Bodi… Dis-je en levant mon bras droit et en serrant fortement mon poing. Fōmaruhauto ! Enchaînai-je d’un ton plus fort en descendant mon membre supérieur.

Ma pure énergie s’était rassemblait au dessus de mes doigts rabattus. Mais en redescendant ces derniers, la masse noire informe s’abattit puissamment contre la bâtisse renfermant nos jouets… Celle-ci succomba à ma puissance et nous dévoila à moi et Leito nos futurs souffre-douleurs… La poussière alentour nous brouilla la vision un petit laps de temps. Bien vite, elle retomba et nous permit de contempler… Deux grandes silhouettes bougeant étrangement vers nous. Intéressant, mes yeux me montrèrent une certaine aura qui émanait d’elles… Approchez… Approchez… Pour ma part c’est ce que je fis ! Nulle peur ne m’envahissait face à l’inconnu, au contraire… Seule l’excitation avait sa place !  

Brusquement, je m’aperçus bien trop tard qu’une sorte de foreuse arrivait sur moi. Je me pris le côté de cette arme tournoyante et fus irrémédiablement expulsé en arrière. Cela était rare de voir un Eden volant, j’espérai que Leito ait apprécié le spectacle… Car cela n’allait plus se reproduire ! Mon visage se déforma de fureur, mes traits soigneux étaient à présent bestiaux… Qui avait osé ? Qui m’avait envoyé valser de la sorte ?! Soudain, deux sortes de machine furent révélées par la lumière du jour. Comment ?! Bosco possédait de telle chose ? Extrêmement intéressant ! Néanmoins… Insuffisant !
   

Leito ! Je ne sais pas laquelle tu veux prendre, mais moi je veux les deux ! Bouhahahaha ! Omoshiroi ! Beuglai-je tout excité.

Une était peinte en verte et était armée de deux lames en guise d’avant-bras. Ses capacités m’étaient inconnues, mais qu’importait. L’autre était seulement grise, avec nombre d’engrenages la faisant fonctionner… Cette foreuse… Cette sal*perie… Je serrai mon poing droit de toutes mes forces et ainsi, fis apparaître ma magie pure sous forme de traits scintillants ! Les tas de ferraille se mirent à foncer sur nous, comme si nous n’étions rien ! Ridicule, une telle insulte envers nous, les Plaies du Chaos… Cela était impardonnable ! Insupportable ! Mes pensées n’étaient portées que sur leur destruction future… Oui, oui… Elles seraient détruites en même temps que les résidents du bourg ! Et pour cela…


Majikku Inpakuto !!! Aboyai-je, plus terrifiant encore qu’un Cerbère.

Je donnai mon coup dans le vide et envoyai par la même occasion mon onde dévastatrice. De sa vitesse fulgurante, elle creusait le sol. Le bruit effrayant qui émanait de sa progression faisait pâlir les civils se croyant à l’abri derrière ces automates… Elle finit par rentrer en contact avec l’arme du titan de fer qui… Qui… Qui résistait ?! Je n’en crus pas mes yeux ! Comment ?! Je pestai contre cette machine bipède et allai au combat moi-même ! Cela était indigne d’un combattant tel que moi, je devais m’y mêler, qu’importait l’adversaire en face de moi ! Un homme, un dragon, un Dieu, une machine… Je détruisais tout ! J’anéantissais tout… Je dévastais tout !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyJeu 26 Mar 2015 - 9:48

Comme à son habitude, mon partenaire fit les choses de manière grandiose... Non. Tape-à-l'œil serait plus juste. Le résultat se traduit par un gros tas de cailloux surplombé par un nuage de poussière. Pour ma part, j'attendais patiemment que celui-ci disparaisse pour passer à l'action de nouveau. Des bruits de toux se faisaient entendre un peu partout et je distinguais des silhouettes humaines en train de prendre la fuite... Droit sur moi. Quelle riche idée ! Mon instinct de prédateur reprit immédiatement le dessus. Mes pupilles circulèrent d'une cible à l'autre dans une boucle infinie. Mon canon réintégra mes veines et je me précipitai sur la proie la plus proche. Mon Katana virevolta dans ma main et sa jugulaire fut tranchée nettement. Il prit ensuite son envol jusqu'à la carotide externe d'un second. Puis jusqu'à l'aorte thoracique d'un troisième... Et ainsi de suite. Toutes ses blessures étaient mortelles, mais la mort mettait plus ou moins de temps à venir les trouver. Des frappes chirurgicales issues d'une longue vie de pratique et de dissections en tous genres. Lorsque plus aucune cible ne fut visible, ma prédation se remit en hibernation. Plus un seul mouvement ne venait stimuler la partie reptilienne de mon cerveau.

Puis, j’entendis beugler mon prénom. Je ne compris pas exactement ce que l’ancien gladiateur tenta de me dire. Cependant, mon regard circula jusqu’à lui. Il se tenait face à deux machines encore inconnues au bataillon. Deux engins humanoïdes qui pensaient avoir une chance de vaincre. Le premier, le vert donc, avait troqué ses avant-bras contre des lames. Drôle d’idée… Son pote grisâtre semblait aimer creuser. Ou tout du moins, se fut la seule explication qui me vint à l’esprit en le voyant utiliser une foreuse en guise d’arme. En résumé, deux guignols mécaniques aux équipements stupides et inappropriés. Le seul élément digne d’attention chez eux fut dévoilé quelques secondes après. Résister à l’onde dévastatrice d’Eden. Voilà enfin de quoi me stimuler un minimum. Pour le reste, je n’avais qu’à remplacer, dans mon esprit, l’huile circulant dans leurs circuits par du sang. Et le tour était joué ! Quel formidable outil que le cerveau. L’on pouvait le manipuler consciemment. Tellement pratique… Je m’approchai du lieu de l’affrontement tandis que mon collègue fonçait dans le tas. Et surprise ! D’autres civils se terraient derrière les deux colosses en ferraille. Aussitôt, j’obliquai ma trajectoire pour contourner les lignes ennemies. Je connaissais les capacités du Parangon et ne me faisais donc pas de soucis pour sa survie.

Pourtant, lorsque je les pris à revers, je pus l’apercevoir légèrement surchargé par le travail. Il ne pouvait utiliser trop de puissance pour un simple combat et jaugeait donc ses adversaires. Afin d’utiliser juste la bonne dose de magie pour les terrasser. Enfin, je le supposais, rien de plus… Puis une idée réussit à s’infiltrer à l’intérieur de mon cocon de folie. Une bonne idée ! Je rouvris la plaie me traversant le torse pour en faire émerger deux belles scies circulaires. Machine contre outil ! Qui serait le vainqueur ! Je les projetai sans plus attendre en direction des deux ennemis métalliques. Pas au hasard. Non… Je visais les deux tuyaux remontant derrière leurs « jambes ». Mes frisbees improvisés filèrent en ligne droite vers leur objectif. Faisant tomber quelques têtes dans leurs sillages mortels. Que du bonus ! Leur protection magique ralentit mes attaques lors de l’impact, mais pas suffisamment… Elles réussirent à entailler les deux cylindres caoutchouteux assez profondément pour rendre la partie inférieure difficile à bouger, voir inutilisables. Bingo !


« Cadeau ! »


Moi aussi, je pouvais crier. Je le voulais rarement. Je le faisais rarement. Mais je pouvais... Je le laissai donc se débrouiller à présent. Il m'en voudrait certainement pour cette intervention, mais j'avais d'autres chats à fouetter... Non. D'autres humains à saigner... Mieux ! Je m'occupai donc du menin fretin pendant qu'Eden s'amusait. Parmi tous ces insectes, certains réussirent à profiter de mon manque de concentration pour me blesser. Peu m'importait. Je pourrais toujours me soigner lorsque tout ceci serait terminé. Je poursuivis donc ma danse mortelle, me servant de l'euphorie pour ignorer la douleur lancinante de ces estafilades. Vivement, les vrais affrontements. Oh, je ne reniais pas mon plaisir actuel. Mais un peu de challenge serait le bienvenu. Pour le coup, j'avais cédé la part du lion à la plaie dévastatrice. Une victime qui ne saignait pas ne représentait rien à mes yeux et, même en manipulant mon cerveau, elles restaient moins intéressantes que de simples civils. Où se cachaient donc les vrais durs ? Les officiers ? Du genre de ceux que nous avions pu écraser bien plus à l'Est ! Pour le moment, le côté Ouest s'avérait fort peu riche en véritables adversaires... Je finis ma besogne sur cette pensée. Mon collègue s'était chargé des quelques abrutis ayant fui devant moi pour courir dans ses bras.

Ce coup-ci, se fut moi qui lui fis un signe pour que nous partions. Je fis ruisseler mon sang pour recouvrir les multiples coupures récoltées et les soigner. Très pratique de pouvoir se soigner tout seul. Cela permettait un enchaînement plus rapide entre les combats, et surtout, cela évitait les séquelles ou les gênes.


« Besoin de soins ? »


Mon partenaire acquiesça et nous fîmes une petite pose le temps de régler ce détail. Une fois la guérison terminée, et après avoir supporté ses jérémiades rageuses sur la perte de son maillot, nous nous remîmes en route. J’avais espoir que les vraies difficultés nous attendent enfin au prochain village. En attendant le voyage reprit une fois de plus. Notre prochaine halte eut lieu pour la nuit, nous fîmes un bon feu avant de manger en silence. Pour ma part en tous les cas. Je restais songeur vis-à-vis de mes réactions inattendues lors des combats. Je n’arrivais pas à me contrôler et cela avait un je-ne-sais-quoi d’embêtant… Et je fus encore interrompu par l’arrivée inopinée d’une patrouille. Sûrement envoyée en renfort suite à la destruction du premier village. Au moins une personne avait donc réussi à s’échapper. Elle pouvait remercier sa bonne étoile. Il n’était pas donné à tout le monde de survivre à notre venue. Toujours est-il que les soldats nous aperçurent. Il y eut quelques secondes de flottements rapidement brisées par la fougue habituelle d’Eden. Et hop ! On y retourne !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyJeu 26 Mar 2015 - 14:22






Je n’allais pas répéter mon erreur… Et au moment ou mon impact magique disparut, ma musique revint rythmer mon combat ! Car la Red Death m’avait laissé les deux pantins mécaniques… Oui, à moi tout seul. Elle avait d’autres chats à fouetter, ou plutôt, d’autres humains à tuer. Quelle bande d’imbéciles heureux… De ce que je pus voir, ils avaient tous foncés droit sur mon acolyte silencieux. Tss, et l’on n’ose dire que l’espèce humaine est intelligente après ça ? Ridicule ! Mais passons ces détails insignifiants et revenons sur MON affrontement. Donc, plusieurs données de combat furent enregistrées par mon cerveau supérieur. La résistance étonnante de l’arme tourbillonnante et les capacités d’énervements qu’elles avaient toute deux sur moi. En clair, je pouvais aisément les défoncer à coup-de-poings bien placés.

Majikku Būsuto… Murmurai-je, m’arrêtant une dizaine de secondes afin d’absorber l’ethernano environnant.

Mes muscles se repurent des particules magiques et grossirent en conséquence. Bien que ma grâce ait perdu un peu de son éclat, mon apparence méphistophélique n’en était que plus poussée… De ce fait, ma victoire était assurée… Et oui ! Je me fichai sur l’instant, des quantités monstres de magie que j’utilisai ! Oui, ma splendeur avait était omis par ma fureur… Mais cela n’était-il pas grisant ? De pouvoir libérer sa puissance après une trentaine de jours d’isolement délétère ?! Ma colère et mon excitation fusionnèrent pour ensemble, me donner un sentiment d’extase folâtre… Imbibé de mon émotion nouvelle, je partis dans un combat dantesque si l’on ne voyait que mon art personnel…

Pour commencer, je devais surveiller le temps s’écoulant suite à l’utilisation de mon augmentation musculaire. Même dans mon état euphorique mes pensées restaient relativement claires et limpides. Telle la pure eau coulant comme un rideau translucide, couvrant de son état liquide la roche impuissante et reluisante d’une cascade… Et ainsi, mes fils conducteurs intérieurs me dictaient d’utiliser ma force brute, contre la masse mécanique de mes ennemis. Tout en écoutant mes dires internes, je bloquai une lame courbée d’un bras et de l’autre la foreuse infernale du robot creuseur. Que cela était exaltant de sentir une armes tranchante stoppée par un membre. De visionner une toupie déchiqueteuse interrompre ses tours incessants à la rencontre de ma peau.

Telle était la puissance de la Plaie de la Dévastation. Telle était la force du Parangon… Et ces tas de ferrailles allaient bientôt l’apprendre à leurs dépens ! Je levai lourdement mes troncs de chairs et frappai de ma force colossale les membres mécaniques inférieurs. Donnant un coup à la machine verdâtre, me retournant lentement vers la grisâtre afin d’exécuter le même mouvement vigoureux. Mes phalanges firent crier leur métal et purent faire flancher leur équilibre. Les choses inhumaines mirent un genou à terre, mais continuaient à attaquer. Dépourvues de volonté propre, elles étaient condamnées à combattre sans l’âme d’un véritable combattant…


Shinu ! Shinu ! Shinu ! Shinu ! Shinu ! Shinu ! Éructai-je frénétiquement en guise de menace.

À force de frapper leur chair métallique, celle-ci se tordait selon mes envies. Oui… Elle se tordait comme mon visage le faisait de satisfaction intense et d’une hilarité intérieure, en symbiose avec les quolibets que je pensai… Mon corps suprême se dégradait progressivement à l’image de mes nobles vêtements, désormais réduit à l’état d’immondes lambeaux de soie… Malgré tout, ma fortification faisait toujours tenir debout mon divin organisme. Je finis même par agripper de mes mains radoteuses le trépan agaçant de mon ami… Briseur de valseuses ! Certes, mes paumes agonisaient à cause de l’acier tournoyant, mais elles avaient connu bien pire ! Elles purent ainsi très légèrement soulever cette ordure de première, et lui faire bouffer les os de ma terre !

Étrangement, durant mon petit exercice de musculation… J’entendis comme un son de soucoupes trancheuses perforer quelque chose. Plus exactement deux bruits, oui… Comme les battements d’ailes d’un moustique et d’une lame surpuissante traversant et découpant tout sur son passage… Un mélange bien étrange. Mélange que je ne compris pas sur le moment, mais lorsque Leito cria, je fis tilt en comprenant qu’il m’avait… Aidé ? Mettant pathétiquement sur le dos le foreur aux efforts visant à me tuer infructueux, je rageai face à cette nouvelle humiliation. Mes deux rangées de dents parfaitement alignées se superposèrent l’une sur l’autre très fortement à en faire grincer ces dernières !


Je n’ai pas demandé ton ai…! Gueulai-je avant de me prendre un coup de lame dans l’estomac.

Le vert de fer arrêta nette ma respiration avec sa c*nnerie ! Heureusement, j’eus mes réflexes de gladiateur qui avaient placé mes mains pour intercepter l’avant-bras tranchant. Néanmoins, la puissance du choc me fit perdre mon éternel sourire sadique et malfaisant… Mes pieds s’enfoncèrent dans Gaïa et comme une tornade sillonnait le sol, mes bottes imitèrent cette force de la nature ! Et ce moment ne pouvait plus mal tomber… Ma limite temporelle avait presque atteint sa limite ! Je devais trouver une solution et vite ! Mon cerveau se mit à cogiter comme aucune tête d’œuf pourrait le faire, et soudain… Mon rictus diabolique réapparut sur ma face désormais plus apaisée.




Dibain Buresu !!! Vomis-je à la gueule olivâtre de mon immonde antagoniste.

Oui, le souffle divin allait s’abattre sur cet être non-humain. Mais je répugnai devoir l’utiliser aussi rapidement… C’était comme utiliser une grenade afin d’éliminer un moucheron… Ma fierté en avait prit un coup, mais au moins… J’allai survivre sans trop de dommage. Ainsi, mon énergie pure s’emmagasina non-loin de mes lèvres raffinées et sous forme de rayons dévastateurs, se vaporisa sur l’insecte me faisant face. Ce dernier lâcha prise et recula à moitié détruit. Quelques étincelles de son système apparurent dévoilant sa ridicule faiblesse à mes yeux écarlates. Je redonnai à mon enveloppe charnelle son aspect originel et repris mon souffle si précieux…  Je m’étais laissé distraire par le hurlement de la momie… Cela ne se reproduira plus !


Fainaru…!!! Tempêtai-je d’une voix épouvantable aux tympans des mortels.

Je doublai ce mot effrayant d’un gros bond en arrière. Mon regard souverain et furieux balaya la zone et voyant le manipulateur de sang s’être éloigné… Je concentrai une immense quantité de magie pure aux creux de mes paumes ouvertes et orientées sur les côtés. Le noir et le rouge de mon être en colère dansaient sur mes mains. Et tout comme ma folle envie de voir cette machinerie Bosconienne périr, ils grossissaient à vue d’œil ! La saleté aux écrous pivotant, tournant et retentissant tels les cris d’une longue agonie, ne pouvait plus se mouvoir et il en était de même pour son acolyte aux couleurs dignes des pires vomissures terriennes ! L’heure du jugement avait sonnée !


Majikku… Burasuto !!!!!! Rugis-je de plein poumon, condamnant ces cloportes à une mort certaine.

D’un vacarme assourdissant, je fracassai mes poignets entre eux et combinai les deux masses sombres ensemble, faisant ainsi apparaître la base d’un rayon annihilateur absolu… La forme indistincte augmenta en volume une dernière fois et recracha toute l’énergie accumulée ! Le faisceau comparable au purgatoire allait envoyer dans l’enfer des machines ces hérésies sur pattes ! Creusant un fossé gigantesque du fait de son passage et anéantissant toute forme d’existence artificielle ou non… Je me tenais encore debout, bras tendus en avant les doigts crispés et pointés vers l’avant…  Je peinai à reprendre une cadence respiratoire normale et tremblai de tout mon être. J’avais utilisé trop de magie en très peu de temps, une erreur de débutant…  

Cependant, la vue d’un paysage dévasté quelque peu éclipsé par mes mains était plaisante… Je posai un genou à terre tout en éteignant ma symphonie brutale, pour reprendre un certain calme. C’est alors que je pus voir une troupe de survivants accourir vers moi. Croyant dur comme fer avoir résisté à l’appel de la faucheuse. Je me relevai et ce même avec un haut déchiré, mon attitude royale vint envelopper mon corps et révéler leur erreur à ces microbes. Je m’auto-enlaçai d’une main sur une côte et l’autre sur une épaule tout en arborant un sourire carnassier et posant sur eux, un regard malsains.
 

Pauvres fous… Vous n’êtes que du bétail se jetant dans la gueule du plus féroce de tous les loups ! Dis-je en ricanant instinctivement, visualisant le massacre à venir…

Cette fois-ci, je ne laisserai aucune échappatoire pour ces fourmis répugnantes ! Un rayon sortit du bout de mon index droit et déposséda ces avortons de leurs jambes ! Des cris de terreurs et de douleur retentirent… Toujours fixé telle une sculpture dans ma pose, j’avançai exagérément lentement vers eux. Chacun de mes pas faisaient tambouriner leur cœur à un rythme effréné ! La peur se lisait dans leurs yeux lorsqu’ils regardaient en arrière, rampant pour leur vie… Mais quand leurs pupilles croisèrent mes ambres machiavéliques, tous leurs espoirs s’effondraient comme un château de cartes dans un endroit venteux !  

Sans retenue je m’occupai de briser leurs os ainsi que leur volonté… Je me déchaînai telle une tempête sur leur misérable corps. Ravageant sans merci, ni distinction leur enveloppe corporelle. Et enfin, quand j’eus terminé ce magnifique génocide… Mon amie la momie vint à moi. Elle me demanda si j’avais besoin de soin. Eh bien oui… Mine de rien je devais être légèrement soigné, par pour les serpents de douleur se logeant en moi… Non… Ceux-ci étaient domptés depuis mon enfance. Mais parce que ma beauté extérieure en avait pris un coup et un gros ! Je le laissai faire ce qu’il devait faire tout en râlant à cause de ma perte vestimentaire.


Tss… Ça m’apprendra à vouloir être classy… Dis-je en soupirant, blasé.

C’est en paraissant comme neuf que je m’en allai avec mon allié adoré… Nous allâmes tranquillement vers le prochain village ou qui sait, peut-être une ville ? Cela nous donnerait un peu plus de challenge… Même si je pouvais parler moi… Utiliser une grosse partie de ma magie pour deux simples marionnettes rouillées ! Cela, je n’allai pas me le pardonner de si tôt… Mais essayons de ne point y penser plus. Notre petit duo marchait au rythme de mes plaintes et fut bien vite obligé de camper sur la route. Ainsi, nous dûmes allumer un feu et nous nourrir en pleine nature. Mes soupires se faisaient de plus en plus fréquents, preuve que j’eusse le cafard…

Néanmoins, afin de me réconforter une patrouille belligérante vint nous trouver au milieu de nulle part. Quelle aubaine ! Des jouets tout neuf pour moi ! Car oui, après avoir regarder d’un air nonchalant ce groupuscule d’idiots… Je me jetai sur eux, riant à pleine dent et tuant joyeusement ! J’en laissai quelques-uns à mon saigneur favori, car comme on le disait souvent… « Partager ! Partager bordel, y’en aura pour tout le monde ! ». Voilà, ma pensée était bien retranscrite dans ces mots. Fort malheureusement, cet instant euphorique ne dura pas. Tout en regrettant ce moment fort plaisant, nous nous remîmes à nos repas respectifs et nous reposâmes en vue de notre prochain arrêt…
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyVen 27 Mar 2015 - 1:40

Et c'était reparti pour un tour. Le colosse dévastateur partit à l'assaut, se chargeant du gros de la troupe avec une dépense d'énergie non-négligeable. Je lui fus reconnaissant d'en laisser passer quelques-uns, question de me divertir. Je les réduits au silence aussi facilement que lors de tous nos massacres précédents. Pourquoi envoyaient-ils des personnes si faibles ? Si quelqu'un nous avait véritablement échappé, il aurait dû les prévenir de notre puissance... À moins que la balance ne nous ait pas vus en pleine action. Je ne voyais que ça pour tout justifier. Enfin non. J'avais une autre hypothèse consistant à décréter tous les militaires, et surtout les plus gradés, comme des crétins finis. Elle me plaisait bien cette théorie pour tout dire, si l'on occultait son manque total de plausibilité... En effet, qu'il y ait une majorité d'abrutis, pas de soucis. Mais tous ?! Quand même pas. Il devait bien y en avoir un au milieu pour penser avec sa tête plutôt que son arme. Pour ne pas dire autre chose... Je serais certainement fixé à notre prochaine halte. Je m'étais dégoté une carte de la région sur l'une des dépouilles et il semblerait que nous arrivions enfin au niveau des villes. Nous allions pouvoir rencontrer des cibles dignes de ce nom. Par contre, il allait falloir que je briefe Eden avant de continuer notre trajet...

Ou au moins avant notre prochain arrêt castagne. L'idée de devoir parler avec le colosse ne m'enchantait guère. Non pas que je craigne sa réaction... Enfin, il faudrait peut-être que je me crée des boules quies sanguin pour l'occasion... Cela promettait de découler sur des heures et des heures de tirades grognonnes. Un vrai plaisir en perspective... Mais je pouvais m'accommoder d'une telle réaction. Ce qui m'inquiétait vraiment dans cette... Dans cette... Prise de parole, se verrait lors de notre prochain affrontement. Et donc à la halte en ville. Je craignais que celui-ci en fasse encore plus, juste pour me contrarier. Je n'avais aucune envie de devoir jouer les anges gardiens avec lui. Mais s'il continuait sur la même pente, je me retrouverais avec une loque comme compagnon de voyage... Bref, j'aborderais ce problème au dernier moment. Comme ça, j'éviterais au moins les monologues rageurs et pour le reste, je devrais lui faire confiance. Je retournai auprès du feu pour retrouver le Parangon en plein repas. Il fallait dire qu'il avait de quoi se faire un festin avec tout ce qui traînait aux alentours. Je m'assis avec lui pour manger le reste des vivres récupérés lors de la destruction de notre première caserne. Puis nous prîmes un peu de repos bien mérité en nous allongeant au milieu des dépouilles. Ajoutant deux nouveaux corps inertes au milieu de ce cimetière que nous avions créé.

À notre réveil, il planait une odeur de mort sur la zone. Étonnant ? Pas tant que ça... De toute manière, nous n'allions pas nous attarder dans les parages. Nous n'étions plus qu'à quelques heures de marche du premier véritable affrontement. La ville n'était pas immense comme nous pûmes le constater une fois sur place. Elle ne faisait pas loin du double ou du triple de ce que nous avions croisé jusqu'à présent. Alors nous n'allions pas nous plaindre. Surtout qu'un joli petit comité d'accueil semblait nous attendre. Quelle délicate intention de leur part... Nous n'aurions même pas à les débusquer. Ils étaient magnifiques, tous biens alignés dans leur uniforme marron, une vraie boîte de chocolat taille XXL. Bon, j'avais assez attendu... Il avait tout de même enchaîné les techniques puissantes contre deux tas de ferraille, certes relativement costauds, mais quand même... Sa rage finirait par lui jouer des tours... Tout comme mon euphorie sanguine, même si dans mon cas, je me mettais en danger inutilement sans utiliser énormément de magie...


«Relax pour l’affrontement Eden. Tu t’occupes des sous-fifres, je me charge des officiers. Conserve un peu mieux ta puissance si tu veux que nous continuions… Maintenant attends.»


Je relâchai entièrement ma contention pour que mon fluide sanguin coule à flot. Puis, progressivement, je fis apparaître deux créations dynamiques capables de toiser mon colosse d'ami. D'un geste, je fis signe au Parangon de suivre mon serpent et mon scorpion. Ainsi, il serait obligé d'économiser son énergie. En effet, s'il détruisait mes deux créatures en utilisant une attaque trop dévastatrice. Il m'affaiblirait énormément et il le savait. Il allait donc, non seulement devoir veiller à rester mesuré dans ces techniques, mais également garder un œil sur mes modelages. Fourbe comme stratégie. Je l'accorde. Mais lorsque vous vous trouvez face à un mastodonte cannibale, têtu et rageur, il ne reste plus que ça pour arriver à ses fins. Bref. Je fis également apparaître ma faux. Un outil parfait pour tenir tête aux deux généraux placés derrière les lignes ennemies. Plus puissants et pourtant derrière, il était beau le courage ! Je sautai finalement sur mon scorpion pour filer vers les lignes ennemies. Dressant des remparts sanguins successifs à quelques mètres devant moi pour protéger mes deux monstres jusqu'à ce qu'ils arrivent au corps-à-corps. Puis le combat commença.

Le côté pratique de mon arme de prédilection restait sa capacité à gagner en puissance lorsqu’on la recouvrait de sang. Je pris donc soin de me tailler, au sens propre du terme, un passage à travers les rangs ennemis jusqu’à la position de leurs patrons. Ceux-ci me virent venir de loin et je fus accueilli par une sphère aqueuse. Je pus l’esquiver juste à temps, mais une décharge électrique me cueillit juste après, m’envoyant valser au sol un peu plus loin. Eau et électricité, un combo intéressant dont je devais me méfier. Je repartis à la charge, essayant tant bien que mal de résister à mon euphorie sanguine pour rester en possession de tous mes moyens. Le combat au corps-à-corps s’engagea rapidement. Mes deux adversaires avaient revêtu des auras, correspondantes à leurs magies respectives, ce qui rendait le moindre contact dangereux. Pour moi, pas pour ma faux. Je maniais mon arme comme un beau diable, essayant constamment de maintenir l’affrontement en un contre un. Pour se faire, je m’arrangeais toujours pour les maintenir l’un devant l’autre. Ainsi, celui de derrière ne pouvait pas passer à l’offensive sans risquer de blesser son coéquipier.

Une tactique plutôt bien pensée, mais qui me demandait une vigilance de tous les instants. Je devais garder un œil sur chacune de mes cibles si je ne voulais pas me retrouver pris en sandwich. Le général humide se défendait plutôt bien et mes assauts arrivaient tout juste à transpercer sa protection. Lui arrachant de petits filets sanguins sans pour autant le blesser sérieusement. Cependant, il faiblissait petit à petit, sa technique énergivore commençait à céder au fil des minutes. Tout comme moi… Il avait pourtant un avantage et il ne s’en priva pas pour l’utiliser. Il céda tout simplement sa place à Electricman et je dus recommencer du début mon travail de martelage. Les brûlures causées par leurs auras commençaient à me gêner dans mes mouvements et je ne tiendrais pas encore très longtemps si je ne me décidais pas à passer à la vitesse supérieure. Mon regard se porta sur mon serpent qui résistait contre les soldats non loin de ma propre position. Il y avait un coup à jouer… Si je survivais à cette seconde de déconcentration… Aquaman en avait profité pour me contourner et me frappa violemment dans le dos.

Mes réflexes me permirent de me décaler juste assez pour que le coup ne touche que mon épaule. Cela n’empêcha pas pour autant mon sang de voler dans les airs. Mais je ne comptais pas le laisser se gaspiller. Je profitai de mon erreur et de la blessure récoltée pour modeler ma hache de bataille et littéralement l’éclater sur l’aqueux. L’explosion simultanée de son aura et de mon arme nous propulsa tous à plusieurs mètres dans des directions opposées. Je pus me remettre sur pied en plantant ma faux profondément dans le sol, ma glissade fut progressivement freinée et je ne perdis pas de temps pour m’avancer vers mon serpent. Celui-ci se retrouvait acculé et Eden combattant au côté de mon scorpion était bien trop loin pour intervenir. Tant mieux d’un côté, je leur réservais une petite surprise et il valait mieux qu’ils ne soient pas dans les parages... J’attendis que mes deux adversaires me foncent dessus pour désassembler ma création reptilienne en une multitude de gouttes sanglantes.


«Rain ! »


Elles se dispersèrent autant sur les soldats que sur leur duo de supérieurs. Des explosions en chaîne éclatèrent, ruinant la zone sur laquelle je me trouvais tout en m’assenant un bon coup de fatigue. Pour récupérer un peu, je réintégrai ma faux à l’intérieur de mon corps et dégainai mon Katana à la place. Si j’avais bien jaugé leurs puissances, ils ne devraient pas être loin de la mort, mais je préférais rester vigilant. L’avenir me donna raison lorsque le mage d’électricité surgit de sous son collègue pour me sauter dessus. Il semblait s’être servi de son partenaire comme d’un bouclier, limitant suffisamment les dégâts pour survivre. Je repoussai sa première tentative d’assaut physique d’un revers de mon sabre. Il se rabattit donc rapidement sur sa magie et envoya une flopée d’éclairs sur ma position. Un épais nuage de poussière découla de son assaut, bouchant totalement la visibilité environnante. J’avais également récolté une nouvelle brûlure plus grave que les précédentes. Il allait falloir ruser pour m’en sortir. Je débouchai mon outre encore intact pour modeler mon double en lui attribuant une mission simpliste. Rester face contre terre et ne plus bouger…

Pour ma part, je profitai du brouillard ambiant pour me dissimuler derrière les décombres du champ de bataille. Une colonne rocheuse s’était écroulée suite à ma pluie ensanglantée et ses restes m’offraient un abri fort confortable. J’attendis que la visibilité se dégage et je fus soulagé de constater que tout s’était passé comme je l’avais prévu. En effet, la poussière avait parfaitement recouvert mon clone en retombant, camouflant de ce fait sa couleur rougeoyante. La vanité de capitaine éclair allait causer sa chute. Celui-ci avança prudemment vers la silhouette étendue face contre terre. Il s’arrêta finalement juste devant elle ce qui me permit de le contourner discrètement. Il donna un coup de pied dans mon pauvre clone découvrant ainsi sa teinte si particulière, c’est alors qu’il comprit… Un peu trop tard cependant… Ma lame venait de lui transpercer le cœur, figeant pour l’éternité son expression de surprise. Enfin, jusqu’à ce qu’il pourrisse quoi…


«Surprise… »


Je posai mon postérieur sur le sol pour récupérer, rappelant à moi mon Scorpion qu’Eden avait visiblement très bien protégé. Je lui en devais une pour le coup. Ce gain sanguin me requinqua quelque peu. Je me mis ensuite à enchaîner mes techniques de soin en utilisant le sang du gradé qui gisait à mes pieds. Une fois toutes les blessures bénignes guéries, je m’attelai à refermer les plus graves avec mon propre fluide sanguin, pour finalement repartir comme neuf. En apparence tout du moins… Il me faudrait plusieurs nuits de sommeil pour récupérer complètement mon énergie avant de passer à la caserne suivante. Je rejoins ensuite l’ancien gladiateur.


«J’ai fait mon Eden… Alors si tu peux attendre la pause de se soir pour les soins ça m’arrangerait…»


J'attendis sa réaction et sa réponse, tout en lui tendant la carte afin qu'il choisisse notre prochaine destination. Tuer les civils terrés dans les habitations ne m'intéressait pas, je voulais du challenge ! Ce combat m'avait stimulé et étrangement, mon euphorie ne s'était plus manifestée, une fois mon affrontement principal entamé. La nécessité de me concentrer semblait avoir réussi à contrer ma folie. Tout n'était peut-être pas aussi irrémédiable que je le croyais...
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyVen 27 Mar 2015 - 12:39


Mes quelques heures cloîtré dans les bras de Morphée furent des plus reposantes. Je pouvais par l’intermédiaire de mon sommeil, penser et réfléchir sur mes actes antérieurs. Après tout ce n’était pas parce que j’étais un tas de muscles, que je ne pouvais me poser certaines questions existentielles. Du genre ; avais-je réellement besoin de continuer à débourser les trois quarts de mon énergie magiques sur des sous-fifres insignifiants ? Suite à moult réflexions, je décidai d’un peu calmer le jeu… Certes j’étais la plaie apparentée à la dévastation mais… Malheureusement mes réserves magiques n’étaient nullement infinies… C’est alors qu’une odeur putride que je connaissais bien, alla se loger dans mes douces narines.

Je humai ces relents pestilentiels avec plaisir. J’étais depuis tout petit habitué à ce genre d’atmosphère olfactive. J’immergeai doucement, m’étirant tel le colosse que j’étais… Mon bâillement ressemblant d’avantage à celui d’un lion plutôt qu’à un humain, sortit de ma bouche grande ouverte. Quelques-uns de mes os craquèrent sous l’effort matinal et je sentis une douce brise automnale caresser mon visage à peine réveillé. Je balayai la zone de mon regard fier et vis ce que certains appellerai la beauté de mère nature. Des arbres par dizaines vêtus de feuilles aux couleurs chaudes dansaient sous le rythme du vent. Envoyant par moment certaines pousses suivre le cours du vent et mourir au contact des os de Gaïa…

D’une mine enjouée, je pus apercevoir mon compagnon de massacre. Je compris bien vite que je devais le suivre, lorsqu’il partit dans une direction après avoir étudié une carte. Cependant, je sentis des fourmis dans mes jambes et bras… L’utilisation abusive de ma magie me jouait encore des tours ?! Je devais franchement contrôler ma colère… Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour comprendre que je risquais ma peau en fanfaronnant comme je le faisais… Toutefois, une vue imprenable sur notre prochain champ de bataille coupa court à mes songes. En effet. Voir une surface à peu près trois fois plus grandes que nos deux autres lieux de massacres… Ne pouvait que m’amuser intérieurement.

Surtout si vous ajoutiez mille et un soldats de bronze alignés bien en rang, attendant bien sagement que la mort les fauche de sa faux sanguine impardonnable. C’était peut-être l’équivalent du Valhalla pour le gladiateur résidant en mon être… Un grand sourire dévoilant mes canines se creusa au fur et à mesure que l’on avança, moi et Leito. Dans mon cheminement je me fis stopper par un sermon de mon camarade. Certes cette momie pissant du sang de toute part savait bien caser le peu de paroles qu’elle prononçait… Néanmoins, je détestais que l’on me fasse la morale. Même si en l’occurrence, je me l’étais déjà faite en début de journée.
   

Restes tranquille, je ferais plus gaffe, regarde. Dis-je presque calmement en levant mon bras droit, qui tremblait encore légèrement. Mon corps subit les effets de mes erreurs, rien que pour ça j’allais faire attention. Mais soit, je m’occuperai du menu fretin. Cependant, je me réserve les gros poissons de notre prochain itinéraire, of course !

Pour revenir aux bonnes habitudes, je terminai ma phrase en claquant mes doigts et en pointant mon cher acolyte.  C’est en ne faisant que peu attention à ma prise de parole, qu’il sembla avoir ses règles -étrange pour un homme…- et créa de sa perte sanguine, deux bestioles rougeâtres assez imposantes. Je considérai les créations du diplomate momifié et vis qu’il fit signe, me disant ainsi de suivre son scorpion et son serpent. Je soupirai profondément attristé par son manque de confiance. Même légèrement bridé, je pouvais m’occuper de ces attardés seul ! Et au vu des réserves d’hémoglobine qu’il avait dû user… Il serait intelligent de se dire qu’il fallait que je garde un œil sur les bestiaux sanguinolents…



Ainsi, nous partîmes tous humains et modelages sanguins… Droit vers le combat qui nous attendait de pied ferme ! Leito chevauché son scorpion, tandis que son rouge reptile restait non loin de moi. Une vraie petite famille de déjantés ! Bien assez vite, grâce à l’ingénieux d’outre-tombe, nous arrivâmes au corps-à-corps ! Je pus allumer mon casque procureur de plaisir auditif et briller par ma seule puissance…  Je commençai doucement en utilisant seulement mes poings, missiles à hématomes contre ces faiblards de première ! Ils étaient fous de n’être qu’en uniforme brun… Tant pis pour eux, ils allaient encaisser ma pleine puissance physique ! Enfin pleine… Légèrement affaiblie par la veille, mais quand même !

Les deux soutiens ou boulets faisaient leur boulot à merveille. Je jetais un coup d’œil de temps en temps, pour voir s’ils ne s’en prenaient pas trop à la gueule et intervenais si c’était le cas. Toutefois, les premiers assauts passèrent crème. Tuer sous la surprise quelques épéistes du dimanche était simple… Mais au fur et à mesure que notre guerre avançait, ces crétins devenaient assez gênants ! Je dus renforcer modérément mon corps, pour ne pas flancher dès les premiers coups de lames adverses. Comme il était dommage que je dusse contenir ma puissance… Mon épée cauchemardesque aurait fait un de ces carnages… Il fallait que je me fasse une raison.


Dibain Ōra ! Tremblez pauvres mortels, face à la présence d’un divin combattant tel que moi ! Criai-je encore amusé par les événements.

L’émanation de ma magie pure passive en fit reculer certains. Le sol tremblait à mes pieds, se fissurait à cause de mes pas… Malgré mes restrictions je gardai mon allure souveraine ! Et ces minables cloportes le voyaient plutôt deux fois qu’une ! Je frappai deux fois dans mes mains et pensai à contredire la météo actuelle… Oui, le ciel répondit à mon appel et fit tomber de ses hauteurs illimitées mes gouttes meurtrières ! La zone prit dans cette précipitation d’ethernano était extrêmement vaste. Mais ! Absolument pas proche de moi… Non… J’avais des machins sanguins à protéger pardi !

Que cela était drôle de voir ces avortons être balayés de la sorte. Cependant, je ne devais pas faiblir, mon sort musculaire arrivé à son terme… Y avait-il plus mauvaise que cette nouvelle ? Oui ! Visionner deux êtres inférieurs entailler ma chair de façon plus significative… Impardonnable ! Je grognai de colère, la douleur ne me causant plus de réactions… Je montrai ma dentition parfaitement effrayante à ma foule d’antagoniste. Tout en les tétanisant de mon physique seul, je mis en arrière mes bras et concentrai un peu de magies pures à leurs bords si musclés. Aujourd’hui, le démon de la dévastation allait se réveiller ! Aujourd’hui, ses lames noiraudes allaient trancher mille et une portions de chair !


Dēmon Burēdo ! Et vos corps se feront diablement taillader… Prononçai-je de mon air naturellement dément.

Nous allions voir si ces mécréants s’en sortaient aussi bien à armes égales… Mon sort à pointes tournoyantes coupait les enveloppes dégueulasses de mes pseudo-ennemis. Me servant de ma force titanesque et de mes appuies parfaits, je pouvais me mouvoir dans la masse humaine sans trop de difficulté. Comme toujours, je prenais un soin particulier pour qu’ils ne meurent pas de suite… Qu’ils souffrent pitoyablement, nageant dans leur propre merde. On ne plaisantait pas avec moi. Non… L’ancien porteur de cauchemars ne rigolait pas avec la plèbe… Il la haïssait de tout son cœur et la martyrisait de toute son énergie !

Bientôt leurs effectifs ne seraient plus que néant. Ils étaient présomptueux de penser que leurs armes tranchantes magiques feraient l’affaire. Rien ne pouvait briser mes tronçonneuses portatives ! Dans le tas il y avait bien un débile ou deux qui essayaient d’envoyer des boules de feu ou d’autres éléments basiques… Inutile ! Les lames du démon transperçaient tout ! Y compris la magie dans ses formes les plus primitives… Néanmoins, il semblait que je m’étais encore une fois laissé distraire. Des canons à impulsion magique ou à faisceau…? Bombardaient les monstres de Leito ! Fort heureusement ils tenaient bon ces machins…

Tout en omettant volontairement les insectes sur ma route, j’essayai de débusquer l’entièreté des artilleries magiques. Les plus proches furent vite en vue. Utilisant intelligemment l’ethernano présent sur mes bras, je reformai cette technique en une autre ! Oui… Quel brillant stratège je faisais... J’emmagasinai l’énergie pure entre mes mains et lui donna la forme de deux sphères tenant dans mes paumes. De ce fait, je pus envoyer puissamment l’une des bouboules dans un canon adverse et l’autre put faire de même. Les orbes aux extrémités couleur sang explosèrent quasiment simultanément et accomplirent leur tâche sans problème.


Perfect… Murmurai-je, avant de continuer plus bruyamment. Vous avez vraiment cru que cela m’arrêterait ?! Déchets innommables ! Criai-je en écartant mes bras et mes jambes faisant de nouveau trembler notre belle planète bleue. Debiruzu Faunten ! Jaillissez des enfers et perforez mes ennemis de votre furie tourbillonnante ! Hurlai-je en faisant apparaître deux sombres jets des entrailles de Gaïa.



Mes colonnes infernales partirent en chœur s’occuper des tourelles agaçantes. Ils leurs faillèrent plusieurs coups à certain moment, mais elles firent leur travail avec brio. Pendant ce laps de temps non-négligeable, je dus me débrouiller pour massacrer les derniers fantassins restants. La technique la plus simple restait d’approcher des titans de sang et de leur en donner en guise d’offrande, mais ça retirait l’amusement… Miracle ! Des renforts arrivèrent en bon nombre ! Toutefois, cette-fois-ci ce fut le serpent de la momie qui vint me retirer mes jouets. Mais ne parlons pas trop vite, ne parlons plus du tout ! Un militaire se distinguant des autres sortit du peloton pour me faire face… Quel courage !

Le nouvel arrivant semblait manipuler le vent. Bien curieusement je ne le pris pas comme une menace imminente, mais je scannai ses réserves afin de voir s’il en valait la peine. Au vu de ces dernières, il devait tout juste être un lieutenant… Quelle déception, je voulais un général moi ! Ou plus s’il y avait… Il fallait faire avec et si je ne me dépêchai pas bientôt, l’arthropode rougeoyant allait me piquer cette proie au mieux divertissante ! Je gorgeai de magie mes piliers de chair et fis face à l’imprudent, qui avait plus d’un tour dans son sac. Oui… Il me balança sans vergogne un tourbillon venteux horizontal !

Toujours en surveillant ma consommation magique, j’envoyai un rayon de mon élément bien singulier à la rencontre de cette tornade foreuse. Nos deux sorts s’entrechoquèrent et se battirent d’une hargne sans précédent pour savoir qui allait prendre le dessus. Sans véritable mystère ce fut mon attaque qui l’emporta progressivement ! Et sans plus attendre, mon faisceau aux couleurs monstrueuses perça l’air tournoyant et toucha l’épaule du courageux fils d’Ouranos. Ce dernier geignit brièvement… Alors que je faillisse me faire écraser par une patte rouge géante !  La bête étant vaguement un signe astrologique n’en faisait qu’à sa tête !  Elle avait de la chance que je ne devais en aucun cas la détruire.


Kiete ! Kono… Merde ! Exclamai-je en voyant le singe de Bosco se mouvoir très rapidement vers moi.        

S’il croyait qu’être un manipulateur d’air suffirait pour me vaincre… Moi, Eden Déodras ! Il se mettait le doigt où je pensais et bien profondément ! Dans ce cas précis, ma chaîne infernale devrait faire l’affaire… Je la fis donc apparaître de ma paume et l’agrandis rapidement. Et pour directement mettre l’ambiance, je lui volai un coup à la mâchoire ! Ensuite, je continuai en pivotant sur moi-même et en casant mon ether-fouet dans son estomac, le faisant ainsi valser un peu plus loin à droite. Je me mis à rire face à son impuissance et sa déchéance… Quel spectacle fort plaisant… Je ne pouvais rester silencieux…


[Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] 39d

Cela faisait du bien de s’exprimer paré d’un regard fou a lier… Comme le dominateur que j’étais, je frappai le sol à l’aide de mon sort, lentement et fortement…. Annonçant à ce minable que sa fin arrivait incessamment sous peu… Il tenta de se relever, mais malheureusement pour lui j’étais déjà là ! Ma botte gauche vint salement s’écraser sur l’arrière de son crâne, lui faisant bouffer la terre qu’il chérissant tant. Je forçai de manière répétée sur ma jambe, histoire que le goût amer de la défaite -et de la poussière- reste à jamais marqué dans son esprit, ici et dans ses futures vies ! Il murmura quelques mots dont je ne pus entendre seulement ; « Lement… Ders… Là ».

Était-ce un nom qu’il avait voulu dire ? Qu’importait ! Je réduisis au minimum mon grappin et visai le frêle cou du gardien de ma main. Enfin, je libérai mon crochet fort utile et pus déchiqueter la nuque de ce petit. L’effervescence du combat retomba et mes futiles douleurs essayèrent de me rappeler à l’ordre. Tss… Ridicule. Je me nourrissais de cette souffrance afin de devenir encore plus fort ! Un frisson d’excitation traversa mon échine et je me plaisais à dire que dans quelques jours… Une véritable guérilla verrait le jour !

En attendant ce jour, je pus constater que Leito avait terminé son petit affrontement. Il reprit le sang qu’il avait utilisé à la formation de son bestiau et referma ses blessures. Tiens, où était le serpent ? Bah, il avait dû l’utiliser ou au pire, il n’était que détruit… Mais vu que le mage de sang ne semblait pas me crier dessus ou me remonter les bretelles… J’assumai que j’avais accompli ma mission. J’arrêtai ma musique et finis par me décider à le rejoindre… Alors qu’il était assis et me tendait la carte des lieux. Il m’avait bien dit deux ou trois choses concernant mes besoins corporels, mais ils pouvaient attendre… Après tout je m’étais occupé de simples ratés.


Hhhhhmmmm… Tu me poses là une question bien difficile et… Risquée… Dis-je en souriant de travers à l’homme sanguin. Ici ! Annonçai-je en pointant de l’index ce qu’il semblait être une grande ville. Voilà, maintenant récupère ton bout de papier et allons-y !

Lançant à Leito ce qu’il m’avait précédemment tendus, je partis directement vers notre nouvelle destination ! Et bienheureux que j’étais d’avoir éteins mon Metal, car d’un air typique de mon acolyte… Il m’annonça que je partais dans la mauvaise direction. Mettant ma jambe droite un peu devant la gauche les entrelaçant légèrement et touchant du bout de mes doigts gauches mon pectoral droit… Je me tapai le front du plat de la main et remerciai mon amie la momie de m’avoir remis dans le droit chemin. Bien évidemment, nous partîmes aussi vite que cet accident fut oublié. La métropole ou ce qui y ressemblait n’était pas à la porte à coté…

Toutefois, comme le souligna Leito. Nous avions besoin de repos, pour récupérer notre forme et nos réserves. Ainsi, plusieurs jours de marche s’annonçaient et nous devions en plus éviter les grandes routes afin de ne pas être déranger pendant la régénération de nos pouvoirs. La soirée arriva bien vite et nous recommençâmes la même chose que la dernière fois. Nous fîmes un feu, bien à l’écart des chemins principaux et mangeâmes ce que nous pouvions. Suite à notre repas, Leito daigna bien guérir mes blessures extérieures et peu de temps après nous allâmes dormir…


Dernière édition par Eden Déodras le Jeu 16 Avr 2015 - 17:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyJeu 2 Avr 2015 - 11:05

Après une brève réflexion, le colosse se décida enfin sur notre prochain arrêt. Un arrêt des plus prometteurs ! Au vu de sa taille, cette ville devrait être suffisamment protégée pour nous offrir un affrontement intéressant. Enfin, encore faudrait-il que nous arrivions à bon port… Et si je me laissais guider par Eden, vu comme il était parti, nous allions voir Pergrande avant notre véritable destination. J’arquai un sourcil en levant les yeux au ciel avant de le remettre dans le droit chemin en quelques mots. Suite à sa pose du « mec qui s’est trompé », nous pûmes finalement partir dans le bon sens. Nous prîmes des routes détournées pour nous déplacer jusqu’à la métropole. En effet, nous avions tous deux besoins de repos pour arriver en forme et vaincre une fois encore. Croiser des patrouilles à longueur de voyage ne paraissait donc pas le meilleur des plans. Celles-ci saperaient toutes nos réserves, nous rendant incapables de l’emporter face aux forces défensives. Ainsi, nous nous engageâmes sur des sentiers terreux, je dirais même boueux, afin de nous perdre dans la campagne Bosquienne. Notre premier bivouac se déroula dans la même routine que d’habitude : un feu, un repas, des soins et un repos bien mérité.

Et les journées qui suivirent se déroulèrent également selon une routine bien huilée. Marche le matin, repas le midi, marche l'après-midi, repas le soir, nuit et nous recommencions. Eden avait repris son inlassable babillement, ce qui me laissait tout le temps pour une introspection plus que nécessaire. Je n'arrivais pas à trouver une raison à l'euphorie qui s'emparait de moi lors de certains combats. Depuis le début de cette quête, et même avant cela, j'avais commencé à chercher des points communs entre mes différentes crises. Mais pour le moment, aucun schéma logique ne semblait se dessiner. L'émotionnel n'entrait pas en ligne de compte, que je sois en colère, maussade ou neutre ne changeait rien. La preuve : j'avais pété un câble dans tous ces différents états. Il s'agissait certainement de quelque chose de plus intrinsèque, de plus instinctif et donc de plus incontrôlable... Un besoin irrépressible provenant directement de mon cerveau reptilien. Un besoin aussi basique que manger ou boire. Je le ressentais comme cela en tous les cas. Pourtant, j'avais toujours le doute sur une possible responsabilité maternelle, à moins que cela ne vienne tout simplement de mon pouvoir. Il faudrait que je mène mon enquête à mon retour sur Fiore pour satisfaire le scientifique présent en moi. Et je savais exactement qui j'irais trouver en premier lieu... Le borgne pourrait peut-être éclairer ma lanterne sur certains points.

Nous ne nous étions pas quittés dans les meilleurs termes, mais j'étais sûr de réussir à le convaincre. D'une manière... Ou d'une autre... Il me parlerait, je ne doutais aucune de ma réussite sur ce point... Avec son aide, ou plutôt avec les informations qu'il me fournirait, je verrais sûrement plus clair dans la tempête de questions saturant mon esprit. Et, à défaut d'avancer dans mes réflexions, je pourrais certainement éliminer certaines options. S'il ne ressentait pas la même euphorie que moi, l'hypothèse concernant mon pouvoir ne tiendrait plus la route. Enfin presque plus, nous ne possédions, après tout, pas exactement la même magie. Le plus dur, serait certainement de retrouver la trace du solitaire. Je m'y attellerais dès mon retour, il me fallait des réponses rapidement avant que le phénomène ne s'aggrave... Cependant, le moment n'était plus à la réflexion, mais à l'action. Nous avions atteint l'agglomération et nous devions à présent réfléchir à un plan. Notre seule force physique ne viendrait pas à bout de leur défense, nous allions devoir utiliser un autre muscle : notre cerveau.


« Contournons-les pendant la nuit, on attaquera au matin là où ils ne nous attendent pas. »


En effet, ils nous attendaient et des lignes de défense ainsi que de l’artillerie lourde avaient été installées au Sud de la ville. Le coup d’œil que nous avions jeté, nous avait donné un aperçu suffisant de la situation pour faire cette déduction. Et notre observation nous permit également d’apercevoir ce qui nous attendait. Nous allions donc encore devoir éliminer des humanoïdes métalliques, des canons, et tout ça sans compter sur les soldats « classiques » et leurs supérieurs. Nous qui voulions un affrontement digne de ce nom, nous étions servis. Une fois le contournement effectué, nous prîmes notre repas avant de profiter d’une dernière nuit de repos avant le combat. Puis, lorsque les premières lueurs du jour firent leur apparition, nous nous mîmes en route. Même si la défense était moindre de ce côté-ci, ils n’avaient pas totalement dégarni la face nord de leur ville. Nous allions devoir rivaliser d’astuce pour avoir une chance de retourner à Fiore sur nos deux jambes.


« À toi l'honneur... Et, au risque de me répéter, économise-toi pour les cibles vraiment dangereuses, sinon notre revanche s'achèvera bien plus rapidement que prévu...»


Mais ! Quel incorrigible bavard, je faisais... Aligner autant de mot à la suite m'avait presque entièrement déshydraté... Quoi ?! Un peu d'auto dérision avant une attaque ne pouvait pas faire de mal. Je n'aurais peut-être pas l'occasion d'en refaire avant ma mort après tout. Et c'est donc sur cette note d'optimisme, que je débouchai mon outre pour prendre une gorgée de sang ou faire apparaître mon arc et mes flèches, je vous laisse deviner. Je pourrais ainsi couvrir les arrières, et les hauteurs, de l'ancien gladiateur. La coopération serait la clef de notre réussite, j'espérais que mon partenaire l'avait également compris... De toute manière, je serais vite fixé sur ce point, s'il enchaînait les techniques puissantes d'entrée de jeu, nous pouvions rebrousser directement chemin. La discrétion pourrait également s'avérer un allié conséquent, pour un peu qu'Eden connaisse ce mot... En résumé, beaucoup de points incertains pour un combat incroyable avec un partenaire in...tenable. J'encochai ma première flèche, prêt à l'envoyer dans le cœur du premier importun, avant d'emboîter le pas d'Eden. Toc Toc Bosco ? Qui s'est ? Coucou, c'est nous !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyJeu 2 Avr 2015 - 18:12


Les lents battements de mon cœur rythmaient mon lourd sommeil. Chaque contraction de cet organe si vital apaisait mon être, au point de l’envoyer paisiblement au creux des bras de Morphée. Je voyageai au grès de mes humeurs et envies dans ces flots spirituels. Je revoyais des morts, d’inconnus, d’êtres chers… Cela en était troublant. Pourquoi penser à ces insectes ? Était-ce là mon destin ? Le destin d’un esprit éclairé d’une force supérieure, mais contraint à rester humain et à devoir faire resurgir les actions passées. Ridicule ! Je n’avais de cesse de lutter contre ses bas instincts ! Les ombres m’avaient susurrées que j’étais différent… Un humain absolu…  

Mes yeux s’ouvrirent brusquement. Mes pupilles rétrécirent drastiquement avant de reprendre une taille normale. Tout allait bien, j’étais en présence d’une momie endormie et de… D’un feu de camps. Quel était le but de ces pensées intempestives ? Mon cœur -encore une fois- battait à la chamade… Je peinai à reprendre une respiration correcte. J’étais… En manque de victime ? De violence ? De meurtre ? Ressaisi-toi Eden ! Tu es un humain aux aptitudes divines non ? Si tel était le cas, je devais pouvoir canaliser ses pulsions étranges… Mais en même temps c’était dans mes gènes… Je claquai ma langue et décidai de ne plus y réfléchir… Je n’étais pas fait pour ce genre de réflexion.

Ainsi, le reste de nos nuits, je pus redevenir celui que j’étais. C’est-à-dire le plus grand parleur de tous les temps. D’un œil faussement amusé je regardai toujours mon compagnon écouter, alors que lui aussi, semblait perdu quelque part… Comme toujours me direz-vous. Cependant, cessons ces vils bavardages inutiles et insignifiants, afin de nous préoccuper du plus important. La métropole que j’avais choisie se dressait face à moi et Leito. Certes, ils avaient pris des initiatives ces Bosconiens… Beaucoup d’initiatives… Mes dents se dévoilèrent aux yeux blasés de mon allié créant un sourire machiavélique. Toutefois, le mage de sang calma mes ardeurs à l’aide de quelques mots.


Une attaque surprise né ? Je n’aime point ce genre de procédé. Mais au vu des effectifs ennemis… Il est vrai que cette technique nous maintiendrait en vie. Dis-je en effaçant progressivement mon sourire.

Une impression de vide semblait m’envelopper… Je ne saurais dire quoi, comment ou qu’est-ce que. Mais elle était là. Peut-être que l’idée de jouer au gladiateur traître ne me plaisait guère ? Enfin, cela était vrai et compris par mon cerveau. Cependant, je répugnai à faire ça au point de m’en sentir… Mal ? Bullshit ! Tant que ces pantins mourraient mon plaisir ne ferait que s’augmenter ! Oui, c’était le bon raisonnement à avoir. Lorsque je revins à moi, mon acolyte insolite avait disparus pour se mouvoir un peu plus loin dans la pénombre. Très rapidement, je le rejoins. Sur la route ma tête restait tournée en direction des fortifications adverses. Ces crétins nous prenaient enfin au sérieux.

Une véritable armée bombait les rues de la grande cité. Tant de viande sur pattes… Tant de défis mécaniques… Tant de chaos à prévoir ! J’analysai les choses à ma façon et tentai de découvrir quel serait le meilleur moyen d’attaquer. Surtout ; quel sort me serait le plus utile ? Telle était l’éternelle question qu’un fonceur comme moi pouvait se poser. Tout d’abord, si nous devions arriver par le flanc opposé, il fallait que je voie les forces y étant postées. Lorsque notre petit duo de psychopathe atteignit la face Nord de la ville, je pus penser à une marge de manœuvre. Néanmoins, Leito me prit de court en interrompant mes pensées de sa voix monotone et ennuyeuse.


Ouais, ouais… Je sais. Pas la peine de radoter grand-père. Je t’assure que j’ai compris mon erreur. Mes réserves sont de nouveau à leur maximum et je ne compte pas les épuiser sur des fantassins merdiques. Maintenant, laisse faire l’expert ! Annonçai-je en avançant et craquant mes phalanges.

En premier lieu, j’absorbai un peu d’ethernano histoire d’avoir mes améliorations physiques basiques. Cela était toujours un petit plus et, j’en aurais bien besoin. Nombre de tactiques fusèrent dans ma tête, mais je ne voulais retenir que celle n’omettant point mon camarade de carnage. Il était vrai que j’étais un solitaire dans l’âme, car ma force brute forçait tous les barrages s’élevant devant moi. Néanmoins, ce coup-ci même ma puissance pure ne pourrait à elle seule, défoncer cette muraille me barrant le chemin. Je contractai tous mes muscles et allai prendre au sérieux tout adversaires venant à ma rencontre. L’objectif de cette escale était la vengeance, mais celui de ma vie était : survivre !

Mon regard impatient scrutait les lieux. Qu’allai-je pouvoir faire ? D’un coup d’œil furtif j’aperçus mon partenaire armé de son arc et flèches sanguins. Parfait, connaissant sa maîtrise de l’arc, je savais mes hauteurs et arrières protégées. En toute quiétude j’ouvrai mes sens et libérai ma vision dite « magique ». Des auras multicolores se dévoilèrent à mes iris rougeoyants et ces deniers jaugèrent leur force. Tous étaient pour la plupart de simples soldats, mais ! Des gradés pas trop hauts dans la hiérarchie s’étaient mélangés avec les marcheurs classiques. J’utilisai une logique durement acquise. Si un bête chevalier lambda préférait les armes magiques, ceux un peu plus puissants, eux, aimaient montrer leur propre art magique.

Mes rubis écarlates se tournèrent vers les toits avoisinants. Des snipers basiques en avaient fait leur nid. Mon « contact mortel » pourrait se révéler être très intéressant. Une stratégie se formait peu à peu dans ma cervelle de dément et plusieurs éléments étaient à retenir. Commençons par le silence de mort qui régnait en ces lieux. Jusqu’ici j’avais réussi à ne pas faire suffisamment de bruit pour me faire repérer. Toutefois, avec ce que j’avais en tête, un moment ou un autre un son relativement fort se ferait entendre. Leito n’était pas bête et je savais que bien vite, il m’emboîterait le pas dans une de mes démarches. C’était pour cela que je devais bien réfléchir…

Mes neurones avaient fait leur travail, puis de mes index ; je me pointai et le toit près de nous. D’un signe connu de tous, je lui dis de faire attention aux possibles imbéciles qui pourraient venir et enfin j’allais passer à l’action ! Comme dans notre premier assaut, j’utilisai mon impact magique et me propulsai en haut du bâtiment. Juste avant, j’avais fait éclater les armes magiques de quasiment tous les ennemis proches de nous. À savoir ? Les tireurs d’élites -sauf un- sur les bâtiments et une rangée de soldats du bataillon au Nord. Tous durent être étonnés, mais mon vacarme avait dû attirer l’attention de deux ou trois imprudents…

Pour ma part, j'arrivai en prince vers mes ennemis, une soucoupe magique en main et balancée sur quatre occupants de mon toit. Mais celui qui m’intéressait le plus, était le plus proche du bord. Lui, je lui avais laissé la vie sauve -pour le moment- et son arme. Cet enfoiré eut le réflexe de me tirer dessus et il ne m’avait pas loupé ! Heureusement, grâce à mes améliorations musculaires basiques, je n’étais pas encore prêt d’atteindre les portes du royaume d’Hadès ! Bref. Je pris l’arme du mécréant et le tuai sans trop de peine. Ce que je n’avais pas prévu était les tourelles présentes sous les coins des toitures au Sud…

J’armai mon bras d’un de mes boucliers absolus, mis un genou à terre et visai vers le tas de fourmis au sol. Je devais économiser mes réserves ? Et bien c’est ce que j’allais faire ! À chaque tir effectué, je rechargeai la quantité minime de magie perdue. Je voulais utiliser au maximum l’arme de cette armée pitoyable et ce, de manière complètement justifiée. Mon écu tournoyant résistait assez bien aux rafales ennemies et je devais tenir cette position. Les hommes aux fusils en face de moi avaient l’air fin sans leurs armes ! Tout se passait pour le mieux, maintenant, c’était au tour de la Red Death de montrer à ces faiblards qui nous étions !
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyVen 3 Avr 2015 - 10:47

Mon arme bien en main, j'attendais patiemment que mon acolyte passe à l'action. Celui-ci semblait en pleine réflexion, une activité suffisamment rare chez lui lors des affrontements pour mériter d'être soulignée. Puis, il me fit un signe et bondit en haut du bâtiment occupant le coin nord de la ville. Cette dernière s'organisait de manière assez classique. Quatre tours de bonne taille occupaient les coins de la métropole. Sur les deux plus au Nord, l'on trouvait des tireurs d'élite. Sur les deux plus au Sud, même chose avec des tourelles magiques en plus. Au sol, les troupes se divisaient en trois parties, simples soldats de notre côté, mais en grand nombre. Nous trouvions ensuite les machines humanoïdes escortées de sous-fifres. Et pour finir, dans la partie la plus éloignée et protégée, se terrait les gradés avec leurs propres troupes. Un mille-feuilles humain en attente de son trépas... Je suppose donc qu'il ne me restait plus qu'à venir prendre ma part du gâteau avant que l'ancien gladiateur n'empiffre tout. Je pris une grande inspiration, refoulant au fond de moi l'euphorie caractéristique de ma folie. Si je lui cédais, je mettrais en péril la réussite de notre extermination. Alors il ne me restait plus qu'à serrer les dents et mener mon combat sur deux fronts. L'un extérieur et l'autre intérieur...

J'encochai la première flèche et la décochai sur les soldats au pied de la tour. Ceux-ci avaient repéré mon partenaire et il était de mon devoir de couvrir ses arrières. Je concentrais mes tirs sur les hommes les plus proches de la porte menant au toit de la tour. Ils me repérèrent rapidement et certains d'entres eux furent détachés pour venir m'arrêter pendant que d'autres continuaient à tenter une percée jusqu'à l'ancien gladiateur. Je ne changeai pas de tactique pour autant, esquivant simplement les tirs des soldats venant à ma rencontre jusqu'à ce qu'ils représentent un danger et que je les achève. Leur sang me servait alors à modeler de nouvelles flèches, économisant par ce fait mon énergie sanguine et magique. Puis, je finis par obtenir un soutien étrangement... Discret. Eden se la jouait sniper et dégommait gentiment la plupart des ennemis dont je me chargeais jusqu'à présent. Laissant mon partenaire prendre le relai, je contournai le bâtiment par l'Ouest pour arriver en vue des tourelles canardant le parangon. J'allais me charger de le soulager en détruisant les deux pièces d'artillerie qui vomissaient sans discontinuer leurs projectiles magiques. La moitié seulement, donc deux, représentait un danger tant que nous restions de ce côté-ci et mon canon pourrait certainement en venir à bout sans problème.

Enfin si, le problème restait l'utilisation de mon propre sang, à moins que... Je vidai entièrement mon outre pour fabriquer deux flèches légèrement plus grandes que moi, adaptant mon arc en conséquence. Mon arme s'avérait tout de suite plus compliquée à manipuler et, après quelques tentatives, je réussis à la coincer entre deux des nombreuses souches m'entourant. Je mis en place mon projectile, formant ainsi une baliste revisitée à la sauce manuelle. Une fois la corde tendue au maximum, je visai avant de lâcher mon trait sur la tourelle la plus lointaine. Celui-ci percuta son objectif de plein fouet, le détruisant tout en attirant l'attention sur ma petite personne. Je me dépêchai de recharger tandis que les tirs commençaient à pleuvoir dans ma direction. Mais alors que je m'apprêtais à lâcher la corde sanguine, l'un des projectiles magiques percuta l'un de mes points d'ancrage. Mon tir partit selon une trajectoire plus qu'incertaine tandis que je me mettais à couvert. Je loupai la tourelle d'un ou deux mètres, explosant la pierre située en dessous. Cependant, tout n'était peut-être pas perdu au vu de l'oscillation de l'artillerie. Il semblerait que j'avais détruit sa base et il fallut encore quelques secondes avant que, finalement, la tourelle ne chute et s'écrase sur le sol. Bingo !

Je retournai au pas de course sur le lieu de mon précédent massacre pour remplir mon outre et fabriquer quelques flèches d’avances. Puis, relâchant légèrement ma contention, j’envoyai un vautour sanguin en direction de l’ancien gladiateur tout en m’accrochant à ses pattes arrière. Un voyage avec Rapace Airlines plus tard, je réintégrai ma création à l’intérieur de mes veines pour venir ensuite me placer au côté d’Eden.


« On tient la position, laisse-les venir se jeter dans nos bras. Ainsi, nous aurons l’avantage… »


Celui-ci semblait bien s'amuser dans son rôle de tireurs d'élite et je pris place sur le côté de la tour perpendiculaire au siens pour jouer à mon tour. Notre position défensive ne résisterait certainement pas aux gradés qui arriveraient inévitablement à un moment ou à un autre. Mais face aux soldats, nous nous trouvions en position de force. Nous les toisions du haut de notre perchoir. Nous les tuions avec nos tirs comme l'on écrasait un insecte sous le talon de sa botte. Ahah ! Tout ceci semblait trop facile... Ou presque. Je les avais oubliés ceux-là... Les robots humanoïdes aux armes toujours aussi hétéroclites s'approchaient de nous. Une foreuse, un canon, des épées, voici les dangers que nous allions devoir affronter et autant dire que la tour ne ferait pas long feu face à ceci. J'appelai mon acolyte d'un cri pour lui désigner cette nouvelle menace. Nous allions devoir trouver une solution rapidement nous permettant à la fois d'économiser notre énergie et de venir à bout de ces machines. Finalement, oubliez le moment où j'ai parlé de facilités. Nous n'avions fait qu'effleurer les forces de défense présentes ici. Le vrai affrontement était encore à venir...
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyVen 3 Avr 2015 - 17:58


Mon partenaire d’outre-tombe ne se priva pas de faire un massacre. Aidé par mes tirs de couverture, il balaya sans mal les ridicules soldats s’interposant entre nous et notre victoire. Cependant, les faisceaux envoyés par les tourelles magiques commençaient à se faire ressentir. Mon bouclier se collait de plus en plus à ma peau, brûlait de plus en plus mon bras, et à chaque coup de canon un nouveau bleu apparaissait sur mon divin corps… Cela m’énervait mais qu’importait… Mon absolu écu ne faisait pas qu’encaisser les choses. En fait, ce dernier stoppait les attaques et les mangeait littéralement. Dans son cas le mot le plus juste serait « absorber », mais passons.

Mes talents de tireur d’élite étaient assez moyens, je devais l’avouer. Toutefois, mes ennemis ne se tenaient pas à trois mille kilomètres, donc au final… Ils mourraient tous tels les chiens qu’ils étaient ! Malheureusement pour ma soif de souffrance, je ne pouvais point leur infliger mille et une douleurs… Je devais viser l’efficacité plutôt que satisfaire mon sadisme naturel. Une dure épreuve vous en conviendrez. D’ailleurs, en parlant de ces moins-que-riens, je pourrais dire d’une franchise sans frontière qu’ils tentaient de m’envoyer des sorts pitoyables. Oui, vu que beaucoup étaient désarmés, leur seule solution viable était d’utiliser leur propre magie. C’était des efforts méritoires… Mais futiles !

Sans prévenir au sommet de ma tour, je reculai par moment histoire de me mettre à couvert. Les faibles sortilèges fusaient de toutes parts et alors que certains se suicidaient contre le bastion que j’habitai, d’autres s’envolaient rejoindre le firmament ou pour être dévorés par mon boulier tourbillonnant… Bien entendu, ma technique défensive était pivotable. Soudain un bruit vint retenir l’intention de mes tympans. Une lourde chute se terminant par moult fracas assourdissants. Je détournai le regard de mes cibles une fraction de secondes et vis un des canons magiques au sol et en miettes ! Parfait, Leito était réellement utile tout compte fait !

Je n’eus pas le temps de dire « Ouf » que la momie transportée par son piaf sanguin, arriva à côté de moi. Je le fixai à peine, mais il dut vite voir que je m’éclatai comme un petit fou à dégommer ces cloportes impuissants. Lorsque j’arrivai à viser la tête de ceux-ci, il m’arrivait de crier « Headshot ! ». Comme quoi, ma bonne humeur était bel et bien revenue. Mon compagnon de Dévastation me prévint qu’il fallait garder la position, puis alla sur un autre côté de ma tour. À nous deux nous aurons vite fait d’anéantir les fantassins de base de leur armée. Cependant mon euphorie morbide prit fin lorsque Leito désigna un danger d’un cri.


Oh ! Des jouets ferreux ! Dis-je étrangement content de les retrouver. Puis une idée me vint à l’esprit, allumant une ampoule au dessus de mon crâne. Leito ! Dégage de là, je viens d’avoir une idée ! Gueulai-je.

Vu comment j'avais crié peut-être que nos ennemis avaient tout entendu… Toutefois, cela était négligeable ! Je fis disparaître ma défense tournoyante et sautai en plein cœur de la bataille ! Aidé par ma magie pour amortir ma chute, bien évidemment. Peut-être que mon allié aux bandages tirait une sale gueule ne comprenant pas mon geste, mais j’espérai qu’il aurait un minimum confiance en moi. J’imbibai expressément mes jambes d’ethernano et entourai mon bras droit de mon énergie pure noiraude. J’allais utiliser l’épée des rois et ce, d’une manière très intelligente ! La « lame » de magie pure se forma à la suite du « pommeau » nécessaire, puis rétrécit fortement dans un vacarme cauchemardesque.

J’ajoutai mon autre main à la garde de mon Excalibur et frappai un grand coup dans les bases de la tour précédemment quittée. Malin comme un lynx, Leito devait sans doute déjà être à l’abri quelque part, en tout cas, je l’espérais. Mon épée de magie pure détruisit comme je le souhaitais les fondations du bastion. Je partis rapidement pour éviter de me prendre l’effondrement du bâtiment dans la gueule et voulus faire de même avec chaque tour adverse ! Je galopai comme un lapin… Non, ça n’allait pas avec moi ça… Je fonçai tel un fauve et me rapprochai de mes proies faites de pierres ! Ma vitesse extrême me permit de me frayer un chemin en ignorant tous les faibles sur ma route. Les piques aux tourelles furent bien vite abattues, même si je dus y laisser quelques plumes… Enfin, quelques morceaux de peau.

Presque aussi rapidement, la dernière tour connue le même sort que les autres. Je fis disparaître mon sort à la forme phallique et me mis hors de portée des retombées pierreuses. Dans le tas, il devait y avoir des mages ayant utilisés leur art ancestral afin de survivre. Cela me faisait une belle jambe, mon principal objectif avait été de réduire au mieux le nombre de nos adversaires intempestifs. Un peu à l’écart du carnage, je haletai et subis les effets de mon excessive utilisation magique.

Brusquement, j’entendis un bruit de détonation et un gros rayon jaune fonça vers moi ! J’eus tout juste le temps de l’esquiver qu’un monstre de fer se tenait devant moi. Cette saloperie m’avait suivie alors que je gambadai de tour en tour ? Merde ! Dire que je ne l’avais même pas remarqué ! Mon corps s’habitua bien vite à sa perte magique et je pus de nouveau l’utiliser comme bon me semblait. J’entendis un son non-rassurant ; des sortes d’engrenages bougeant au niveau de son arme colossale. J’avais pu observer les manières de faire des autres machines humanoïdes, mais les siennes m’étaient inconnues.

Je profitai du temps qu’il prenait pour se décider, afin de permettre à mon corps d’absorber plus de particules magiques. Mes membres grossissaient légèrement, tandis que ma vision tentait d’évaluer les forces de mon nouveau challenger. Son arme dégageait une aura inquiétante et je ne fus pas déçu de cette impression. Le méca-canon tira plusieurs salves de grosses boules jaunâtres ! D’un geste vif je me décalai sur un côté et continuai à esquiver les sphères menaçantes. Fort heureusement pour moi ces dernières étaient lentes, mais lorsqu’elle touchait le sol ; une déflagration relativement impressionnante avait lieu. Et dire que je devais économiser mes réserves !

Que faire ? Que faire ?! Dans ma fuite honteuse j’essayai tant bien que mal de trouver une solution. Le seul point positif était que j’étais séparé des soldats lambda. Mais tout le reste paraissait négatif sur l’instant. J’en avais assez ! Ma face se peignit une expression de rage et je me retournai vaillamment. Ce titan métallique ne faisait pas le poids face à moi ! Une lueur sombre aux contours écarlates apparut à l’extrémité de mon bras droit. Avec mon regard haineux je balançai celui-ci dans tous les sens, créant des failles de magie pure crachant à la gueule de mon ennemi nombre de traits enragés !

Même ses balles explosives furent anéanties par mes pluies apocalyptiques ! Je ris à gorge béante tout en continuant mon bombardement colérique. L’armure vivante se faisait transpercer de partout, quel spectacle jubilatoire… Lorsque je daignai arrêter mes sorts enchaînés, la machine au canon fort emmerdant tomba en arrière et fis trembler la terre. Cela étant fait et terminé, je devais retrouver mon partenaire sanguinaire. J’avançai tout en reprenant mon souffle et en restant sur mes gardes… Qui sait ? Peut-être qu’un chevalier Bosconiens allait me sauter dessus et tenter de me tuer. Ou mieux ! Je pouvais me retrouver face à face avec tout le restant de leurs troupes ! Mais avant de rêver, il fallait retrouver mon saigneur préféré…
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyMer 6 Mai 2015 - 12:15

La réaction du Parangon ne se fit pas attendre. Tout d’abord, un cri, discret comme à son habitude… Puis, il sauta, dans le vide… Perplexe, je l’étais, il ne me fallut pourtant pas longtemps pour comprendre les intentions de mon allié. Une brute épaisse, une tour, il n’y avait pas trente-six combinaisons possibles. Surtout avec l’avertissement lancé… En m’attardant ici, je risquais de perdre de la hauteur sans tarder. Il me fallait pourtant trouver un moyen de tirer avantage de cette situation. Avec un peu de chance, et de tactique, je pouvais régler leur compte aux deux robots humanoïdes rapidement. Un regard m’apprit que mes trois cibles se tenaient non loin de notre position et dans quelques instants toute la zone se retrouverait sous les décombres. La poussière briserait toute visibilité pour un temps, un créneau horaire qu’il faudrait mettre à profit. Contrairement à la recommandation d’Eden, je fis le choix de ne pas bouger de la tour, choix risqué, mais qui pouvait payer. Ma première expérience de chute libre au milieu de décombres se passa relativement bien. Si l’on excepte les quelques rochers qui vinrent violemment me taper, autant à la tête que sur le corps. Des blessures superficielles certes, mais qui engourdissaient mes membres et embrumaient mon esprit. Je laissai donc passer quelques secondes pour reprendre pied dans la réalité. Je profitai de cet instant pour retirer tous mes bandages, ceux-ci n’étaient plus que des lambeaux de toute manière, et je préférais ne pas être gêné pour ce qui allait suivre.

Des gémissements de douleur et des gargouillis d'agonie se faisaient entendre tout autour de moi. Une bonne partie du bétail se retrouvait hors d'état de nuire grâce à l'effondrement des tours. Oui DES tours, au vu du bruit, je soupçonnais le dévastateur d'avoir fait honneur à son surnom en ne s'arrêtant pas à la destruction d'un seul de ces édifices. Sacré bourrin... Je me mis finalement en mouvement, une ombre parmi les ombres, et je finis par tomber sur l'objet de ma recherche. Les machines ne semblaient pas avoir souffert de la pluie minérale et elle se tenait toujours aussi droite au milieu du champ de bataille. Arme aux poings, statiques et recouvertes de poussière, j'aurais presque pu les prendre pour des statues... Si l'on excepte les circuits hydrauliques parcourant tout leur squelette métallique. J'allais devoir affronter la foreuse et les épées, le canon n'était visible nul part... Plus qu'à espérer qu'il n'interviendrait pas à un moment inopportun. Je balayai mentalement cette idée pour me concentrer sur l'instant présent. Nous avions déjà affronté ces robots et je connaissais au moins l'un de leurs points faibles. Un deuxième semblait évident lorsque nos ennemis ne possédaient pas d'intelligence à proprement parler. Leurs ordres devaient se résumer en deux mots : Tuer Ennemis. Plus qu'à espérer que la notion de dommages collatéraux n'ait pas été incorporée à leurs circuits intégrés. Plus de place pour les doutes, l'action allait débuter.

Mon fluide vital ruissela le long de mes bras nus et je l'utilisai pour former deux scies circulaires, celles-ci filèrent droit sur le dos de l'épéiste mécanique. Elles s'enfoncèrent profondément dans son carénage dorsal, formant de ce fait, deux plates-formes horizontales sur lesquelles je m'empressai de grimper. En quelques secondes, je me retrouvai à faire du rodéo sur une montagne d'acier bien calé derrière sa tête. YIIIIIHHHHAAAAA ! Hm Hm, je m'emballe... Ces bras tentaient vainement de m'attraper, mais ces articulations mal pensées ne lui permettaient qu'un panel de mouvements limité. Ainsi, il s'infligeait lui-même des dégâts sans que je n'utilise la moindre once de magie. Une bonne tactique si l'on excepte le lancinement omniprésent situé au niveau de mon... Au niveau de mon... Bref, mon assise n'avait rien de confortable ! Un problème moindre comparé à la foreuse qui venait de s'en mêler dans ma chevauchée sauvage. Celle-ci ne semblait aucunement se soucier de sa chère coéquipière et elle la réduisit en morceaux en deux-temps trois mouvements... Je récoltai même une jolie balafre au niveau de l'épaule droite, celle-ci ne se voyait presque pas au milieu de toutes les autres. La seule différence : la douleur... Ma compagne de toujours venu me tenir compagnie dans cet affrontement de dingue. Je bondis derrière un débris de la tour pour éviter un nouvel assaut, il était temps de revoir ma tactique.


« Twin. »


Mon double sanguinolent fit son apparition, paré à remplir sa mission : faire diversion... Il ne se fit pas prier et partit en courant, entrainant la créature à sa suite. Les arcs de cercle effectués par mon sosie obnubilaient toute l'attention de la foreuse. J'avais ainsi une vue parfaite sur le dos de mon dernier ennemi de ferraille. Je devais en finir avec une dépense minime en énergie magique, mais pour le moment, la solution m'échappait. Mon clone ne tiendrait cependant plus longtemps... Je surgis à mon tour de ma cachette, prêt à improviser, pour foncer droit sur ma cible. Celle-ci me repéra avant que je ne l'atteigne et j'esquivai de justesse un revers à l'aide d'une roulade m'emmenant directement entre les pattes de mon adversaire. Ma blessure saignait toujours et d'où je me trouvais, j'avais une vue parfaite sur les failles de son armure, tant pis pour l'économie...


« Rain. »


Les gouttes de sang presque coagulées se détachèrent de mon corps pour foncer vers les endroits exempts de protection de la foreuse. J'eus tout juste le temps de m'abriter derrière un bouclier sanguin modelé à la va-vite, que les explosions commencèrent. Malgré mon abri, je récoltai quelques jolies brûlures, aux jambes principalement... Une fois le feu d'artifice terminé, je pus me relever et admirer le cimetière ferreux m'entourant. Et voilà, deux ennemis en moins ! Plus qu'à retrouver le Parangon pour achever notre opération extermination ! Je me mis en route tout en examinant mes blessures, malgré les différentes gênes qu'elles m'occasionnaient, les soigner me coûterait bien trop de magie pour que se soit rentable... Tant pis... Je ferais avec. Je finis par apercevoir la silhouette massive de mon collègue... Mon ami même. Je le rejoins sans prononcer un seul mot pour me ranger à côté de cet égal auprès duquel je me plaisais à combattre, il fallait bien l'avouer. Une violente bourrasque balaya alors la ville en piteux état, ôtant définitivement le rideau de poussière qui nous bouchait la vue jusqu'à présent. Nous pûmes alors apercevoir la dernière escouade de défenseurs encore sur pied. Je n'avais pas besoin de les évaluer pour savoir qu'au milieu des sous-fifres devaient se trouver les grands pontes. Ainsi donc, nous voilà rendus à la bataille finale. Le moment où nos adversaires se décidaient enfin à nous dévoiler leur véritable puissance. Le moment où le véritable amusement allait enfin voir le jour...
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MessageSujet: Re: [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] [Abandonné]Coucou, c'est nous ! [Pv: Leito Chinonamida] EmptyMer 6 Mai 2015 - 21:42


Le nuage de résidus s’étant incrusté commença à se faire éjecter du champ de bataille par un vent violent sorti de nulle part. En passant mon regard ici et là, je pus voir avec grand plaisir que mon allié aux cicatrices profondes était présent. Si cela se pouvait, mon sourire se dessinait de manière plus démente et amusée. Nous étions réunis et en face de nous nos ennemis étaient dévoilés. Un magnifique attroupement de nourriture sur pattes, prêt à se faire littéralement bouffer… J’espérai seulement que Leito ne les vide pas totalement de leur sang, j’avais une soif à étancher…

Terminons cette phase d’observation mon cher ami… Un banquet du tonnerre nous attend après ce massacre. Dis-je d’une voix surexcitée.

Mon cœur battait à la chamade et ma vision se faisait de plus en brouillée par ce sentiment d’envie extrême de combat. Je serrai mes poings de toutes mes forces, fis se compresser mes deux rangées de dents parfaitement alignées et enfin je me mis à courir vers ses cloportes de malheur ! Oui, je voulais laisser Leito voir les plus intéressants adversaires se faire tuer par moi, Eden Déodras ! Mon corps massif parcourut sans peine les quelques mètres le séparant de ces minables. Cependant un truc clochait… Un de leur gars s’était avancé et semblait aussi stoïque qu’à un putain de mariage. Le premier à se faire annihil..


Dust Cyclone. Dit-il sans expression.

Le mage de poussière - enfin, je présume - fit des mouvements larges et faisait danser son élément environnant. Il l’emmagasinait devant lui en masse et avant que je comprenne ce qu’il se passe, il envoya un énorme tourbillon horizontal fait de milliard d’insignifiants débris. À la distance que je fusse, je ne pus éviter le choc et blessé dans mon ego surdimensionné, je volai à présent dans les airs avec l’impression d’avoir percuté un mur à pleine vitesse. Je vis virevolter dans tous les sens la ville que nous attaquions. Toutefois ! Mon compagnon sanguin eut des réflexes incroyables en créant un rempart d’hémoglobines.

Malgré les blessures qui recouvraient mon corps, j’utilisai le maximum de mon organisme et mis mes pieds en direction de la rouge muraille. Tout en me parant d’un rictus effrayant, je me propulsai vivement afin de revenir sur la zone de combat. Ces ignares étaient pris au dépourvu et j’allais les prendre à revers… Je contractai tout mon bras droit encore dans les cieux à imiter un piaf et une énergie noiraude aux extrémités rougeoyantes enveloppa mon membre. Le mec de tout à l’heure me regardait d’un air haineux, mais rien d’autre chez lui ne montrait ladite haine… Cela m’énervait au plus haut point. J’abatis donc sur toute la clique d’incompétents :


Majikku Dibain Doriru ! Criai-je de toutes mes forces.

Oui, j’avais décidé de faire comme l’une des machines de ces ratés, sauf que moi… J’étais infiniment plus puissant. La foreuse gigantesque me servant de nouveau bras entra en contact avec une substance non-voulue. Cette dernière ressemblait à de la pierre et était modélisée comme un dôme au dessus des troupes. Encore une fois j’étais pris au piège, ma technique essayait de miner tant bien que mal le sort défensif, mais moi, je restais en lévitation en ayant l’air bien fin. Néanmoins, je commençais à voir l’intérieur du sortilège défensif et bingo ! L’inexpressif était de retour. Cette fois, il ne m’échappera pas !


Dust Bombardement… Annonça-t-il tout en restant de marbre.

Tss… Je ne voyais rien qui arrivait sur moi. Alors… avait-on mal joué son coup ? Ton sort était-il un échec petit magicien…? Parfait ! Mais alors que mon bonheur fût à son paroxysme, j’entendis fuser des cieux plusieurs grosses masses dangereuses. Il attaquait par derrière ?! À cause de mon sort actif je ne pouvais avoir une mobilité illimitée. Il m’avait bien eu… Sans compter sur le fait que ce général ou lieutenant ou je ne sais quoi reformait son bouclier de poussière - compressée ? – comme il le voulait. M’obligeant à forer ce que j’avais déjà miné ! Je tentai une dernière chose, créer une boule d’ethernano à l’aide de ma main libre et l’envoyer sur le dôme poussiéreux. Ce qui fut une idée grandiose, car je pus détruire la sorte de pierre dans laquelle ma technique s’était coincée et pus annuler ma foreuse divine. Toutefois, je n’aurais jamais le temps d’éviter le bombardement traître du mage de Bosco…
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