Belle journée. Magnifique soleil brillant au zénith au milieu d'un ciel pur et bleu. Avec une petite brise soufflant doucement. Tranquillement installée à la terrasse d'une auberge de la capitale Crocas, je décompressais un peu en sirotant un thé glacé. Mais qu'est-ce que je faisais là ? J'avais terminé une petite mission facile dans la capitale et j'avais décidé de rester un peu. La meilleure des solutions et la plus agréable. Surtout que la ville était assez calme aujourd'hui, peut-être que la chaleur avait calmé un peu la populace. Mais je n'étais pas là seulement pour me la couler douce, j'avais surtout l'intention de me rendre à la bibliothèque pour y emprunter un livre dont on m'avais parlé et qui pouvait m'être utile. Quand il fut deux heures de l'après-midi, je me levais et laissai l'argent de l'addition à l'endroit prévu. La bibliothèque ouvrait dans un quart d'heure et j'avais juste le temps d'y aller pour être présente à l'ouverture. Et j'avais effectivement bien prévu mon coup. La bibliothécaire ouvrit les portes devant moi et je pus commencer à chercher sans qu'il n'y ait trop de monde. Par contre, je n'avais pas prévu que l'endroit serait si grand, cela faisait déjà cinq minutes que je cherchais sans trouver. Donc un peu las de ne pas tomber sur le livre voulu, je regardais d'autres livres. J'en vu un un peu en hauteur, je voulais simplement regarder la quatrième de couverture mais j'avais toujours le chic pour être attirée par les gros bouquins d'au moins cinq centimètres d'épaisseur. Ca ne devait pas être ma journée, il m'échappa des mains, j'attendis en fermant les yeux le gros bruit sourd que ferait un livre de cette taille en tombant sur le sol, mais à la place j'entendis un "Aïe". Comme je doutais fort que le sol puisse se plaindre, je me tournai pour voir la victime de ma maladresse. Je vis une jeune fille assez petite avec de magnifique cheveux châtains en train de se tenir la tête avec à ses pieds le livre criminel. Ca devait faire mal. Je m'empressai de m'excuser :

- Pardon ! Je ne t'ai pas fait trop mal ?

Il faisait beau et chaud, la ville était magnifique sous le ciel ensoleillé.Je me disait qu'aujourd'hui ne pouvait être qu'une bonne journée, j'allais profité de cette après-midi dans la capitale pour visiter un peu. Cé n'était pas souvent que j'en avait l'occasion. D'habitude il y avait tellement de monde qu'on avait du mal a entrer dans Crocas, alors quand je m’étais rendu compte que lesrues étaient désertes j'avais sauter sur l'occasion! Ce ne serait pas un jour perdu, oh non je comptais en profité un maximum ! Pour commençer, je voulait jetais un coup d’œil à la bibliothèque, c'est la plus grande du royaume de Fiore et pour une fanne de livre comme moi cette bibliothèque c'est le paradis. Je m'y dirigeais la tête dans les nuages en train de
penser à la quantité phénoménale de livre qu'elle devait contenir quand je mis un pied dans une crotte de chien...vous n'aurais pas de mal à imaginer combien j'étais heureuse.
J'entendis même un petit garçon demander à sa mère pourquoi j'étais aussi idiote. En temps normal sa vie ce serait arrêtée quelque seconde plus tard ou du moins je lui aurait donner une bonne leçon mais aujourd'hui était un jour spécial et en plus si je m’arrêtais je serais en retard pour l’ouverture. J'avançais la tête haute en regardant le paysage et malheureusement je ne vis pas le poteau vers lequel je fonçais, décidément cette journée était vraiment ...merveilleuse. Mais il ne fallait pas que je me décourage pour ces "petit incidents" d'ailleurs j’apercevais déjà la bibliothèque. Oui c'est vrai j’apercevais déjà la bibliothèque mais ce que j'avais oublié c'est quelle ouvrait à 14h et il était 13h...
C'était de mieux en mieux, d'abord la crotte de chien, le petit garçon, puis le poteau et enfin la bibliothèque. C'était sensé être une journée merveilleuse et il m'arrivait que des malheur! Malgré cela j'attendis patiemment mon du et quand enfin elle ouvrit j'étais prête a découvrir ses merveilles. Enfin j'allais pouvoir découvrir les ouvrages que contenait cette "fameuse" bibliothèque.Dès que j’entrai je m' émerveilla devant la splendeur du monument. Si l’extérieur était imposant, l'intérieur
était magnifique. Il y avait des centaines que dis-je des milliers d'étagère remplies à rabord de livres. Je m’empressai d'aller de tout les côtes, à droite, à gauche, tout droit. Au bout d'un moment je tombait sur une fille plutôt jolie, grande et mince au cheveux orange mi-long et aux yeux orange. J'étais tellement fasciné par cette étrange fille orange qui semblait venir d'un autre univers que je ne m’aperçut pas qu'elle cherchait un livre, je ne m’aperçut pas non plus que ce livre tombait etencore moins qu'il tombait sur moi!!!

-Aïe! m'écriai-je

En entendant celà la fille qui avait fait tomber le livre se retourna et dit:
- Pardon ! Je ne t'ai pas fait trop mal ?
Si elle ne m'avais pas fait trop mal ?Bien sur qu'ellem'avait fait mal, elle croyait quoi!
-Si! répliquai-je
-... Me répondit-elle

Juste après que je lui posé cette question, je pensais à quel point c'était complètement idiot. C'est bien connu, un livre de cinq centimètres sur la tronche, ça fait toujours du bien. Et elle me le confirma.

- Si !

J'étais un peu gênée de mon énorme maladresse. Heureusement que j'avais pas lâché un "oups boulette..." parce que niveau tact, je pouvais retourner me coucher. Avec un petit sourire gêné, je marmonnai :

- C'est vrai, question idiote...

Je regardai autour de moi, cherchant un endroit où la jeune fille pourrait s'asseoir. Ce n'est jamais très bon de rester debout après un tel coup sur la caboche. Heureusement, une chaise mal rangée traînait pas loin, j'y fis asseoir l'inconnue et je lui dis :

- Tu dois avoir une sacré bosse, j'aurais dû faire plus attention.

Bizarrement, la bibliothécaire n'avait pas du tout était alertée par le bruit et n'était même pas venue voir ce qui se passait. J'aimerais pas me faire agresser dans sa bibliothèque, elle le remarquerai même pas... Puis d'un coup je pensais à un truc : avec tout je n'avais même pas demandé son nom à ma victime. Fallait vraiment que je revois mes bonnes manières moi...

- Au fait, je ne t'ai pas demandé, c'est quoi ton nom ? Après tu pourras me tuer autant que tu veux.

Y avait vraiment que moi pour commencer à dire ça après avoir assommer une inconnue, et avec le sourire en prime !

La jeune fille semblait vraiment déconcertée, et dans son cas, je ne savais plus trop si c'était à cause de mon comportement ou à cause de sa belle bosse qui commençait à bien gonfler maintenant. L'inconnue finit par me répondre quand même :

- Je m’appelle Azuki Nakumi et merci pour la chaise. Par contre je commence à voir des nuages alors si je m'évanouis ne t'inquiète pas.

Je fis les gros yeux. Si encore elle rigolait, je l'aurais remarqué mais là... Je mis ma main sur son front pour voir si elle n'avait pas de la fièvre en plus de ça. Heureusement, ce n'était pas le cas. Je regardai le livre coupable et le rangeai. Ce n'était pas nécessaire de se faire disputer pour encore plus aggraver la situation. Je vis enfin la bibliothécaire passait... pour ranger des livres. Elle n'avait vraiment rien remarqué et elle ne remarquait toujours rien d'ailleurs. Je m'approchais d'elle et lui demandai des glaçons pour soulager la bosse d'Azuki. Bizarrement, elle trouva ça parfaitement normal que je la dérange pour cela, comme si c'était une tradition ici d'assommer les gens avec des bouquins. Où est-ce que j'était encore tombée moi... Quand j'eus la glace en ma possession, je l'appliquais sur la bosse maintenant bien visible d'Azuki. Et là un gros bruit non identifié gronda. Non identifié jusqu'à ce que je vois Azuki mettre sa main sur son ventre en riant. Je me retins de rire, et l'aidais à se lever pour sortir de la bibliothèque. Valait mieux aller autre part, surtout que l'endroit commençait à se remplir et que tout le monde nous regardait comme si on était des martiens. On finit par se poser à la terrasse d'un café. Je soufflais un bon coup et me souvins d'une chose.

- Ah mais avec tout ça, je ne me suis même pas présentée ! Je m'appelle Flame Honotora.

Pense-bête : réapprendre les bonnes manières en rentrant.

A l'entente de mon nom, Azuki se mit à réfléchir. A quoi ? Très bonne question. J'avais un nom assez normal et je ne crois pas avoir rencontré la jeune fille autre part auparavant. Puis finalement, elle sembla comprendre ou plutôt se souvenir de quelque chose. Elle avait les yeux un peu écarquillés et avait une expression de surprise sur le visage. Je ne savais pas trop comment réagir, je me suis même retournée pour voir si il ne se passait pas quelque chose derrière moi. Mais rien, je ne comprenais vraiment pas son comportement. Sa bosse devait avoir des effets plus grave que je ne le pensais. Je me décidais à parler avec un air un peu perdu :

- Euh... J'ai dit quelque chose de mal ?

Je n'avais même pas vu le serveur arrivait. On commande vite fait une boisson et il partit rapidement, pour que nous continuions notre échange. Je remarquais d'un coup qu'elle portait la marque de Fairy Tail. Intéressant, elle faisait donc partie de mes rivales. D'un côté, je ne comprenais pas les mages de Fairy Tail et de Wave Stream qui s'insultaient entre eux, et de l'autre, je ne comprenais pas non plus ma guilde qui cherchait le plus possible à être discrète. Je trouvais ça excitant d'avoir des rivaux, chercher à dépasser ses limites pour combattre des mages plus forts les uns que les autres. Il n'y avait pas de quoi se faire la guerre.

Azuki me fixait toujours avec la même expression. C'est qu'elle commençait à me gêner sérieusement ! Son regard m'analysa puis finit par s'arrêter sur mon poignée. Je baissai les yeux pour voir ce qui avait attiré son attention : ma marque de Thunder Light. Je ne comprenais pas trop où elle voulait en venir, pourtant ça devait être logique pour la mage de Fairy Tail. Elle finit quand même par me dire d'une vois un peu hésitante, comme si elle avait peur de ma réaction :

- Je suis une mage de Fairy Tail et toi j'imagine que tu fais partie de Thunder Light.

Quoi, c'est tout ? J'arquais un sourire, montrant que je ne comprenais pas trop pourquoi elle semblait si préoccupée. Mais je commençai à me mettre sur mes gardes, son comportement et le ton qu'elle venait de prendre faisait naître un peu de méfiance en mon fort intérieur, mais je prenais bien soin de ne pas le montrer. J'adoptai une attitude souriante et décontractée et lui dit :

- Oui j'avais remarqué. Ne me dis pas que c'est ça qui te bloque ?!

J'accompagnai mes dires d'un grand sourire et sirotais un peu mon soda. J'essayais le plus possible de la décontracter et de lui montrer que je n'avais pas du tout l'intention de me battre avec elle. Personnellement, je ne me battais avec quelqu'un seulement quand il m'avait énervé, qu'il avait besoin d'une leçon ou alors si on m'avait lancé un défi et que je pourrais m'amuser. Et ce n'était pas le cas avec Azuki.

Ma technique fonctionna à merveille. Je vis la jeune mage de Fairy Tail se détendre à vue d'oeil et ça me fit très plaisir. Je connaissait Azuki depuis peu, et pourtant je m'étais déjà attaché à ma "victime". Et moi qui croyait que je n'étais pas d'un genre très social. On pouvait dire que je venais de trouver un autre moyen de faire enguirlander par le maître. Mais tant pis après tout, j'étais pas à ça près. Azuki finit par me répondre d'un ton calme, avec le sourire aux lèvres :

- Pas le moins du monde !

Je soupirai intérieurement. Au moins un mage qui avait assez d'ouverture d'esprit pour ne pas rester borné à quelque rivalité de guildes. Je lui souris en retour, et m'exclamai, le ton jovial et rieur :

- Tu m'en vois ravie !

Mon regard se reposa sur la marque d'Azuki et une question me vint à l'esprit. Et comme je n'étais pas du genre à tourner autour du pot, je la posai sans gêne et sans arrière-pensées, juste pas curiosité.

- Mais dis-moi, c'est quoi ta magie ?

Elle était mage après tout, mais mage de quoi ? J'étais assez curieuse de connaître ce genre de chose, voir la diversification des magies existantes dans le monde, moi ça me fascinait.

Azuki soupira, je ne captai pas pourquoi. Mais quand elle me répondit avec un sourire, je laissais tomber ce point sans importance.

- J'utilise la magie des sculptures, grâce à elle je peux transformer la structure des objets.

Intéressant comme magie ! Je n'en avais jamais entendu parler et cela sembla se lire sur mon visage car la jeune mage prit mon verre pour me faire une petite démonstration. Ses paumes s'illuminèrent et je vis le verre changeait de forme pour prendre celle de ma tête. J'avouais que c'était très réussi. Je sifflais, impressionnée par la maîtrise parfaite de sa magie. Mais je n'avais pas l'intention d'en rester là. Ma magie aussi était impressionnante ! Et Azuki sembla parfaitement le capté car elle me dit avec un sourire en coin :

- Et toi quelle est ta magie ?

Je passai doucement ma main dans mes cheveux, pour les préparer à ce qui allait suivre et lui dit en la regardant bien droit dans les yeux, un sourire scotché à mon visage :

- Je maîtrise les flammes.

Et pour lui montrer, je touchais du bout du doigt la sculpture me représentant. Elle s'embrasa immédiatement. Je bougeais ensuite légèrement le doigt et les flammes dansèrent en tourbillonnant, suivant le mouvement décrit par mon index. Puis je les fis disparaître et pour bien finir en beauté, je passai ma main sous mes cheveux et les fis voler. Eux aussi s'embrasèrent, et comme ils étaient oranges, on aurait dit que ces derniers étaient eux-mêmes des flammes. Les ayant fait voler, en retombant les flammes dansèrent. J'adorais faire ça et je me fichais bien que tout le monde me regardaient la bouche tombant jusque par terre. Les flammes restaient sur mes cheveux et n'enflammèrent ni mes vêtement, ni ma peau, ni rien d'autre. C'était ça que j'appelais la "maîtrise des flammes". Je posai le mes coudes sur la table et appuya mon menton contre le dos de ma main.

- J'arrive à enflammer les objets et mon corps mais je m'entraîne toujours à embraser des objets à distance. D'ailleurs, je voudrais bien aussi avec des corps mais j'ai pas de cobaye.

J'avais sorti cette phrase de manière ironique, c'était mon humour. Mais quand je reposai mes yeux sur Azuki, cette dernière semblait l'avoir pris au sérieux, je le craignais. On aurait dit qu'elle réfléchissais, mais elle finit par me dire d'un ton calme et sérieux :

- Si tu as besoin de cobaye, je suis volontaire !

Je faillis tomber de ma chaise. Elle n'était pas sérieuse ? Elle tenait vraiment à se faire griller comme un poulet ? Je me repris, constatant que je n'étais pas très élégante avec les yeux écarquillés et la bouche un peu ouverte -voir tombante-. Je me redressai en grimaçant et lui dis :

- Tu sais, je ne maîtrise vraiment pas les flammes à distance...

Pour appuyer mes dires, je fixai la statue posai sur le table et je concentrai toute ma magie dans mon regard. C'était très difficile et très épuisant. Enfin, une petite flamme apparut au sommet de la statue mais elle grandit de plus en plus et finit par enflammer tous combustibles présents sur la table. Je m'empressai de prendre en main tout ce qui était en feu et les éteignit. En soupirant, je dis pas très fière à la jeune fille en face de moi :

- Tu vois ? Je ne contrôle rien du tout, tu vas finir carbonisée.

Azuki me regarda bizarrement, ce qui m'étonna assez. Elle semblait... septique ?! J'avais peur de comprendre son arrière-pensée. Elle n'était pas idiote à ce point, quand même ?!

- Pourquoi fais tu semblant ? Tu sais je ne t'es pas proposer de devenir ton cobaye pour rien. C'est parce que je te fais confiance et que je sais que tu ne trahirais jamais ma confiance. Je le sais, je le sens!

Et ben si, elle l'était. Et elle avait réussi à me mettre en colère. Si il y avait bien une chose dont j'avais horreur, c'était de me traiter de menteuse. Je ne supportais pas ça, surtout pas avec un pareil sujet ! Me regard se fit dur et je me retins de ma lever. Je planta mon regard dans le sien et lui répliqua, énervée :

- Comment ça je fais semblant ?! Je ne mens jamais avec ces choses là ! Si je n'avais pas envie que tu sois mon cobaye, je te l'aurais dit purement et simplement. Tu as bien vu que je ne contrôlais rien du tout ?! Si le fait que je les ai éteint de fasse dériver, sache que j'ai toujours contrôle sur les flammes que je touche. Et mon entraînement consiste à enlever ce contact.

Je fermai les yeux et inspirai doucement. J'avais peut-être été froide, mais ça ne servait à rien de tourner autour du pot. Je levai la tête à nouveau et lui dit d'un ton un peu plus doux :

- Ca ne veut pas dire que je refuse ta proposition, c'est juste que pour le moment c'est impossible. Mais je trouverai un moyen, je trouve toujours un moyen.

Et avec un sourire, je mis ma main dos à la table. Elle me souris aussi, et tapa dans ma paume, liant ainsi notre promesse.