Je venais tout juste de rentrer dans la guilde, et pour la première fois, j'entrais dans la salle d'entrainement. Je manquais d'exercice, je m’étais d'ailleurs fait une entorse à la jambe droite, à cause de cela. J'avais décidé d'enfin me mettre à m'entraîner sérieusement. J'avais encore un peu mal, mais c'était supportable. J'enlevai mes bottes et les posai dans un coin de la pièce.


Je commençai par m'étirer les poignets, les bras, les jambes, les pieds...
Il fallait que je retravaille mes coups de pieds, j'étais plutôt douée pour le combat rapproché, mais maintenant que je n'avais plus l'habitude de le pratiquer, je devais avoir beaucoup perdu. Je m'avançai et me mis face à face avec le mannequin. Je l'attaquais, lui donnant mes coups de pied, mais à cause de ma blessure, je ne frappais pas fort, touchant légèrement le mannequin. Je refaisais plusieurs exercices, je le frappai et reculai et cela en boucle plusieurs fois. Je travaillais les différents coups de pieds.
Cela faisait plus d'une heure que je frappais le pauvre mannequin, tout en faisant attention à ne pas le détruire, et j'avais mal aux jambes.

Je me reposai cinq minutes sur un des bancs et sortis ma bouteille d'eau, je n'en avais pas bu beaucoup et j'avais envie de reprendre l'entrainement, cela faisait longtemps que je ne m’étais pas entraîner aussi longtemps. Cela me rappelait les entraînements que je faisais avec mon grand frère quand il était encore à la maison, avant sa disparition, j'adorais m'entraîner avec lui, c'était les bons souvenirs,
avec lui je m'entraînais très dur. C'était a ce moment là, je crois,
que j'ai arrêter de m'entraîner dur, peut être que je faisais ça pour
lui, pour qu'il soit fier de moi. D'un coup, je remarquai que mon frère
me manquait et qu'il valait mieux que j’arrête de penser a ça.

Je me remis a m'entraîner, cette fois j'attaquais par des coup de poings, beaucoup plus puissants que les coups de pieds. Je retravaillais tous les coups de poings, refaisant de vieux exercices. Le mannequin devait souffrir, s'il était vivant, le pauvre.

Je venais de finir mon entraînement, j'avais travaillé trois heures, en comptant la petite pause que je m'étais accordée entre temps. Je m'assoupis m’étalant sur le banc, épuisée, je finis la bouteille d'eau, pris ma serviette et m’essuyai la tête. J'étais en sueur, mes vêtements étaient tout mouillés, et mes cheveux, une horreur, ils étaient humides et faisaient des ondulations particulièrement étranges sur mes cheveux roses, ils partaient dans tout les sens.
Je finis par me relever et rangeai la salle d'entraînement, remis mes bottes et sortis de la pièce, j'avais bien mérité un bon bain!