Mai X986
Cher Livvy,
Nous le savons tous les deux, tu ne l’avoueras jamais (soit par fierté, soit par stupidité) mais tu t’inquiètes pour moi…
Il est vrai que je me suis projeter dans un univers totalement différent de celui où je « vivais » avant… Mais que veux-tu ? Je suis intenable et j’excelle dans l’art de me réinventer sans cesse…
Dois-je te rappeler qui je suis ? Je suis Sora Yume Yamamoto, née Lucas le 26 août x961 à 6h06.
Et puis tu connais bien l’histoire de mes parents aussi …
« Emi Lucas, née Emi Yamamoto, était une jeune femme très belle avec de grand yeux bleu et de long cheveux violet. Elle avait épousé Adam Lucas quand ce dernier eu hérité de la mafia familiale.
Emi avait été la fille d’un de ses généraux ; doté d’un esprit vif et d’une beauté simple, elle lui avait rapidement taper dans l’œil.
Adam était lui aussi assez attirant, bien en plus de son statut social, il s’agissait d’un jeune homme avec de cour cheveux bleu et de beaux yeux dorés.
Adam s’était alors arranger pour la rencontrer de plus en plus souvent et d’arranger avec le père de la demoiselle un mariage dit « arrangé ». Mais personne ne fut dupe, il était évident que les deux jeunes étaient mutuellement tombées amoureux l’un de l’autre. »
Oui, j’ai appris ce texte par cœur… l’histoire de mes parents me fascine comme tu le sais…
Bon après c’est sûr que je suis (malheureusement) la petite sœur de Jack…
Jack a pas vraiment eu de chance quand on y réfléchit… Il est né en premier… Et avec un pénis…
Ne ris pas Livvy ! C’est la vérité
Dans notre mafia, la tradition était que le premier fils hérite du « trône » … Enfin c’était cela avant les derniers événements qui t’ont mis sur ce même trône…
Bien que chez toi, il suffit de butter son patron… super pour souder les équipes et imposer sa hiérarchie.
Mais ce n’est pas le sujet !
Comme tu le sais, il a dix ans de plus que moi. Donc il faut aussi remettre en contexte les choses…
Oui, il m’a détesté et je ne lui cherche pas d’excuse mais il faut un peu réfléchir…
Jack a été élevé par des nourrices et des professeurs de manière très dur et sèvre toute son enfance…. Tandis que moi j’ai été élevée par ma mère et j’ai eu tout son amour…
Cet amour que Jack n’a jamais eu…
D’ailleurs mes nom…
Sora Yume… Car j’étais devenue tout l’univers de ma mère mais également son rêve…
Son rêve d’avoir un enfant pour de vrai et de s’en occupé
Ma mère m’a aimé, bien plus que n’importe qui je pense, même quand je n’étais plus la parfaite petite fille qu’elle voulait…
Je pense que c’est l’une des nombreuses raisons qui ont fait que j’ai choisi de prendre son nom et non de m’en créer un nouveau en grandissant…
Mon père, je ne sais pas quoi dire à son sujet…
Tu ne l’as jamais rencontré que je sache, ou alors ça devait être en affrontement.
Lui, il ne m’a jamais vraiment voulu mais il aimé ma mère suffisamment pour lui accorder ma naissance…
Mais d’un autre côté, il ne m’a jamais vraiment détesté…
J’étais pour lui ce que Jack était pour ma mère…
Inutile…
Jack, l’héritier qu’elle avait donné par devoir.
Moi, la petite qu’il a dû créer pour ne pas la rendre malheureuse…
Nous n’étions que des obligations finalement…
Des fois je me mets à rêver que je ne suis pas née dans cette mafia mais dans une famille libre où je n’aurais jamais eu les contraintes qui se sont imposé à moi…
Mais souvent cela me dégoûte …
Car je n’aurais pas été celle que je suis…
Car je ne t’aurais surement jamais connu mon beau Livvy…
Car je n’aurais pas vécu toute ces choses …
Et peut-être même n’aurais-je pas été capable d’écrire cette lettre…
Mon très cher Livvy, je dois te laisser, la nuit tombera bientôt et je dois vite poster cette missive avant de repartir…
Par contre je te rappel qu’il est interdit de peintre le manoir en rose grand dieu…
Car si ton Q.G. ressemble à une maison de poupée, le nôtre nous correspond bien avec son air de maison hantée…
Embrasse tendrement les enfants pour moi.
Lily aussi, bien qu’elle soit un peu bête ça reste une amie…
Ais confiance en toi, Je suis sûr que tu t’en sort bien à Bosco….
Et puis Gregory est là pour toi aussi, mais ne lui parle pas de ma lettre…
S/Y/Y
Août X987
Livvy,
J’ai bien reçu ta précédente lettre.
Tu m’excuseras du retard pour la réponse mais je te rappelle que ma boite postale se trouve à Crocus, donc qu’il n’ait pas évident de la vider tous les jours…
Oui, je suis du même avis que toi concernant les projets de cette bande d’abrutis…
C’est sûr que la fusion de ma mafia avec la tienne doit encore être trop fraîche… Ils ont du mal à admettre qu’une page s’est tournée.
Mais de là à proposer que Lucia commence à étudier …
Ils ont vraiment pas retenu les leçons de leurs erreurs…
Ou alors espèrent-ils créer ma remplaçante…
Car quand j’étais toute petite, j’avais un esprit vif, de ce fait on a commencé à m’apprendre des choses très vite, il me semble que je devais avoir environ deux ans, deux ans et demi…
D’abords des choses simple, comme les formes, les couleurs et tous les trucs dans le genre…
Puis on a élevé le niveau, je te fais pas un dessin, tu as compris.
Je me souviens parfaitement de mon précepteur… d’ailleurs je ne pourrais surement jamais l’oublier…
Noah…
Des fois je me dis qu’il n’y a que trois hommes qui ont vraiment compter dans ma vie, et Noah en fut l’un d’entre eux…
Noah devait avoir quoi … seize ans quand il m’a pris en charge.
On ignorait un peu tout de son passé… comme si quelqu’un avait chercher à le faire disparaître… Mais cela je ne l’ai su que bien trop tard pour l’aider et le sauver de son funeste destin.
Noah était l’une des personnes instruites et réfléchis de la mafia, dans cette organisation de sauvages qui passaient leur temps à se battre… Il apparaissait tel une rose qui aurait poussé sur du fumier.
Bien sûr, à son jeune âge, on l’a souvent sous-estimé, de plus qu’il était connu de tous qu’il ne s’entendait pas du tout avec Jack, les deux garçons avaient eu des différents lors de séance de travail où il avait aidé mon frère.
Noah m’a appris beaucoup de chose, c’est d’ailleurs à cette époque que je me suis éloigner de ma mère et où j’ai commencé à apprendre les bases du combat.
Je sais que tu as du mal à y croire mais il y a des choses que je ne savais pas autrefois et qui change un peu mon histoire mais bon… En gros c’est ce que je te raconte….
Maintenant que j’y pense, sans Noah je ne t’aurais peut-être jamais vraiment connu…
C’est la magie qui m’a liée avec toi Livvy. Et c’est Noah qui me l’avait apprise.
Oui je me revois encore… J’avais plus de quatre ans et lors d’une de mes leçons « anti-mages » (en gros je lisais des discours débiles pour 1) apprendre à lire et 2) m’adapter à la mentalité de la mafia), Noah s’est rendu compte que j’avais l’esprit ailleurs…
Il m’a alors demandé ce que je pensais de la magie…
Que dire à ce sujet ?
Je lui avais répondu que c’était une chance car les mages étaient plus fort car ils avaient des super pouvoirs … (ne te moque pas, j’avais quatre ans…)
Enfin tu comprends que de fil en aiguille, Noah a fini par m’enseigner les bases de la magie…
Drain Magic…
Cette magie, je l’avais choisie autrefois pour sa discrétion incroyable….
Devenir un mage qui ne pratique pas la magie….
Aujourd’hui j’aurais tendance à dire que c’est la plus pure utilisation de la magie et qu’il s’agit de la seule vraie façon d’atteindre ce que l’on appelle « la proto-magie »
Mais voilà, après tu connais la suite, j’ai beaucoup travailler dans toutes les matières, et en parallèles j’apprenais tous les sorts possibles et les techniques de combat…
Enfin bref, quand j’eu cinq ans, on me fit passer les tests d’admissions pour intégrer la mafia (au grand dam de mes parents)
D’ailleurs, je les ai réussis parfaitement, malgré quelques lacunes dût à mon jeune âge …
Je devins alors la plus jeune nouvelle recrue de l’organisation… Au grand désespoir de Jack, alors âgé de 15 ans et qui décida de fuguer faire sa vie ailleurs.
Il est de coutume chez nous de porter l'emblème de la mafia chez nous.
Il représentait une croix en argent en dessous d’une deuxième faite en cristal blanc en-dessous d'une dernière en saphir d'un bleu profond.
Pour certains, on en fait des bagues, des boucles d'oreilles, des badges, ou par d’autres moyens…
Les plus bizarre se sont fait des piercings et les plus fous se sont fait des tatouages…
Pour ma part j’ai choisi de le porter en collier…
Mon fameux collier, il n’est devenir célèbre que bien après…
On le reconnaissait car j’avais graver avec un couteau dessus les deux symboles de mon être « Sora » et « Yume » et aussi car exceptionnellement (vu que j’étais de la mafia « alpha ») la dernière croix avait été faite en améthyste…
Autre « avantage » d’être la fille du « boss » c’est plutôt que d’avoir une « cérémonie » collectif dans le bureau de mon père avec les autres nouvelles recrues pour nous déclarer intégrer, bah moi j’ai eu le droit à une cérémonie immense, seule et avec toute la ville d’inviter…
Au fond, si j’avais voulu intégrer la mafia étant petite, c’était pour rendre fier mes parents…
Mais dans un sens j’ai jamais voulu entré dans la cage qui s’ouvrais devant moi… Mais on pouvait y voir une porte de sorti… Jack ou mon père n’aurait jamais voulu de moi dans leurs pattes…
Par conséquent, après son départ on m’a donné de plus en plus de responsabilité (bien que surveillé et encadrer par des adultes) pour que je le remplace, bien qu’on ne m’eût pas donné ses troupes (et c’est tant mieux).
Quand on sait ce qu’il s’est passé ensuite…. Pour Noah, pour Jack, pour moi…
Je m’égare dans mon récit…
Je te conseille de rester ferme sur ta décision et je suis de ton avis…
Mais tu n’avais pas besoin de moi pour savoir ce qui est bon pour ta famille.
Tu es naïf, pas con
Transmet mes salutations à la famille, plus particulièrement à Lucia.
Milles baisers
Sora
Octobre X987
Mon cher Livvy.
Je ne peux m’empêcher de penser à toi en cette période flamboyante.
C’est aussi durant la saison de l’automne que je t’ai rencontré il y a vingt années maintenant…
Oui, c’était peu après mon sixième anniversaire… Et je viens de souffler ma vingt-sixième bougie.
C’était une journée tiède, je devais surveiller l’entrée la plus exiguë de la mafia… Je trouvais ça vain vu que personne ne passer par là et cette ruelle était l’une des plus discrète de la ville…
Je me souviens que j’avais froid, surement ne devais-je porter qu’un petit t-shirt et un short, comme d’habitude…
Mes longs cheveux bleus étaient (à cette époque) rassemblaient en une queue de cheval haute pour ne pas me cacher la vue.
On était au plein milieu de l’après-midi quand un débile (Toi en l’occurrence) est apparu avec une cape sur la tête …
Je m’étais cachée sur le toit d’un immeuble. En te voyant, je me suis déplacée (comme une imbécile) sur une corde à linge, je me suis accrochée à la ficelle avant de la couper, me projetant dans le vide…
J’ai réussi à me stabiliser juste derrière toi, dans une position instable, un pied contre le mur, l’autre dans le vide et l’une de mes mains tenant la corde tandis que la seconde dégaina le sabre que je te collai sous la gorge.
Combien de temps sommes-nous restés là ? Plus de deux minutes, et deux minutes d’immobilité c’est très long…
Tu m’as (très gentiment) donné un énorme coup de coude dans le ventre et je me suis (très gracieusement) écrasée sur les pavés….
Tu t’es retourné, nos regards se sont croisés et tu as surement paniqué….
Tes yeux ors ont accroché mon regard azur tandis que j’imprimer ton visage et tes cheveux rouges dans ma mémoire.
Et comme preuve de ta virilité et de ton courage face à une gamine de six ans au sol….
Tu es parti en courant et en hurlant « Désolé !!!!!! »
Je ne sais toujours pas pourquoi, mais ce jour-là, je ne voulais pas te laisser filer…
J’ai couru aussi vite que mes petites jambes me le permettaient, j’ai pris tous les raccourcis de la ville …
Je suis arrivée avant toi dans la grande rue marchande, et au moment où tu allais passer, je me suis précipitée, en utilisant le fourreau de mon petit sabre pour te faire un croche-pied
Et toi, avec toute l’élégance possible, tu t’es casé la gueule…
Tu étais à plat ventre, je t’ai frappé les côtes avec ma bottine et tu t’es retourné sur le dos.
Tu aurais voulu te relevé mais trop tard… Ma chaussure, appuyant sur ton torse, te clouais déjà à terre.
J’ai planter mon arme dans le sol, juste à côté de ta tête…
Cette scène était théâtrale pour moi… Je ne pensais pas bien lourd, seule la peur aurait pu te maintenir au sol…
« Comment-t’appelles tu ? »
Ai-je fais avec une voix que j’aurais voulu impérial… Bien que je ne maîtriser pas cet art étant enfant…
La panique s’était lu dans tes yeux… Tu cherchais un moyen de te sortir de ce mauvais pas…
« Euh… Marguerite »
As-tu osé me répondre.
Je me suis alors penchée, je t’ai giflé, pas violement mais suffisamment fort pour que tu saches que tu n’étais pas en mesure de plaisanter…
Mais au moment où ma main à toucher ta joue…
Je me suis figée, pétrifiée…
Tu t’étais surement demander pourquoi les yeux de cette gamine, qui t’avait pris en chasse, s’étaient soudainement écarquillés…
La vérité, c’est que ta magie s’était glissé dans mes veines et je la trouver douce, reposante, lisse…
Je découvrirais bien plus tard que tu maîtriser une magie de soin…
On a dû rester là, au milieu de la voix, pendant plusieurs minutes à se fixer…
L’intensité de notre échange de regard… aucun de nous voulions blesser l’autre, chacun avait ses raisons…
J’étais une gamine, et ton code d’honneur te dicté surement de ne pas me « butter » comme un vulgaire chien
Et toi, je ne voulais pas que tu sois ma première victime…
Car tu m’as connu quelques mois avant que je ne devienne une meurtrière…
Aucun passant n’a eu l’audace de nous regarder durant ce moment, ils étaient habitués depuis longtemps à voir des choses plus ou moins étrange dans leurs rues…
Je me souviens que j’allais prendre la parole, parler ou même simplement bafouyer une vague phrase…
Il y avait eu des bruits de pas qui ont résonnés dans la rue, je me suis retournée et j’ai vu nos deux imbéciles de mafia se courir après …
Je t’ai libéré de ma botte, j’ai essayé de tirer mon arme que j’avais planté dans le sol…
Tu t’étais déjà relevé, tu allais surement détaler pour ne pas te faire écraser mais au dernier moment, tu m’as regardé, tu as sorti ma lame du sol et tu me l’as donné avant de me pousser puissamment vers la droite de la route, tandis que tu parti vers la gauche…
Tu ne pouvais pas imaginer que cette gamine irait un jour contre son destin...
Et moi que le tien serai aussi grand…
Tu venais de me sauver la vie, pour la première fois…
A vrai dire, on peut dire que c’est ma réaction qui nous avait plutôt sauvé hihi.
C’est ainsi que tu es rentré dans ma vie …
Sora ♥
Décembre X987
Monsieur Livvy,
Je savais que toi et Gerg ne seraient jamais toujours sur la même ligne d’onde.
Mais comme je te l’ai dit tellement de fois, Gergory Thomas, est l’homme en qui j’ai le plus confiance…
Gregory, c’est un beau garçon…
Il a de grand yeux vert pétillants et des cheveux châtains clair et bouclé…
Avec son petit grain de beauté au coin de l’œil gauche et sa douceur naturel…
Une autre fleure qui aurait poussé sur le fumier…
Nous nous sommes rencontrés alors que je porter encore des couche-culotte….
C’était à l’époque où j’ai commencé les leçons de combats et quand j’ai intégré la mafia, il est naturellement devenu mon partenaire de mission.
D’ailleurs, après mon premier meurtre, quand je suis devenue végétarienne, c’est Greg qui l’a compris en premier…
Je ne me dégoutais pas, je ne trembler pas à l’idée de recommencer…
On m’avait enseignée à tuer, même pour une première fois, mes gestes avaient été mécaniques…
Je n’ai pas ressenti grand-chose, donc je ne m’étale pas sur le sujet.
Si tu veux connaitre l’histoire, je t’invite à aller aux archives de la mafia, il y a mon rapport …
Je me suis seulement infiltré dans le manoir d’un homme qui nous devait de l’argent, j’ai attendu la nuit en me faisant passer pour une servante et je l’ai tué, en lui planté mon sabre dans le cœur.
Je ne sais pas pourquoi, mais la vue de la viande me répugne un peu aujourd’hui… Comme si j’avais l’impression d’avoir tué cette pauvre bête…
Bref, d’ailleurs maintenant que j’y pense, tu as déjà vu Greg enfant…
Si, c’était après mon premier meurtre, lors d’une mission…
On devait s’infiltrer dans un clan (pour quoi nous deux ? vas savoir, surement car on se méfie pas de deux petits gosses…)
Mais y a eu un problème avant qu’on ne récupérer le papier qu’on devait prendre…
Bref, on s’est fait choper, face à une orde de mages…
Je me souviens encore que je trembler, ils avaient compris que j’étais mage, j’ignore encore comment, mais ils l’ont deviné…
Mais Gregory, lui, n’est pas mage, il ne l’a jamais été ne n’a jamais su que, moi, je maîtriser cet art…
Je revois les gars me regarder avec leur regards cruels et vicieux…
Après nous avoir battu, frapper au point où je me souviens encore de la plaie au-dessus de mon œil droit…
Ces cons avaient réussi à exploser mon arcade sourcilière…
Ils m’ont demandé de le tuer, de mes propres mains pour prouver que j’étais des leurs…
Mon bras tendu maintenait la lame de mon sabre d’enfant sur la gorge de mon ami…
Je n’arriver pas à le faire et ses yeux…
Ses yeux me suppliaient de le tuer pour que je sauve ma peau, mais j’y voyais clairement sa tristesse et sa peur de mourir, surtout si jeune…
Mes jambes allaient flanchées, mon sabre tombé au sol et j’allais m’écrouler… Je le sentais au fond de moi…
Mais à ce moment ...
Tel un preux héros sur un cheval blanc, tu es arrivé avec ta bande…
Après tout, si on avait des trucs à récupérer ici, la mafia mages avait aussi des problème a régler avec ces mecs…
A la seule exception que nous, on commence pas par tuer avant de poser les questions...
Bref, tes gars sont arrivés, ils ont commencé à régler leur affaire.
Moi et Greg, nous nous sommes écrouler en même temps. On a rampé l’un vers l’autre pour se rassurer, se prendre dans nos bras, comme deux enfants qui venait d’éviter la mort pour la première fois…
Un de tes mages s’est approché vers nous. Il est resté silencieux avant de demander :
« On fait quoi d’eux ? c’est des gosses… »
J’ai fermé les yeux de fatigue… après cette montée d’adrénaline, j’étais vidée…
J’ai senti une main sur ma tête, une main d’adulte, puis une douce chaleur…
Je me suis forcée à ouvrir les yeux. Et j’ai immédiatement capter ton regard doré.
« Toi… » Ai-je murmuré
Tu m’as souri comme un idiot avant de dire :
« La gamine des non-mages, tiens donc »
Tu vennais de soigner ma blessure
J’ai tendu la main pour te serrer la tienne. Quand tu as eu comprit, tu me l’as serrée.
« Sora Yume Lucas » Ai-je peiné à dire « Héritière des non-mages »
Etrangement, j’avais confiance dans le fait que je pouvais te révéler cette information… Indirectement je devais savoir que nous serions liés et que tu ne me ferais rien…
De plus, c’est la première et seule fois que je me suis présentée en temps qu’ « héritière » car mon frère existait toujours, c’était lui l’héritier
Au contact de nos mains, j’ai accidentellement copier ta magie, tu as dû le sentir car tu as froncé les sourcil en disant :
« Euh… Eclates-toi bien alors… » Tu t’es relevé et à commencer à donner quelque ordre à tes hommes « Livvy Ayame »
Et tu t’es éloigné.
Greg, qui était en meilleur forme, a rapidement pris la bouteille que l’on devait récupérer (va savoir pourquoi ou ce qu’elle contenait… on a jamais su personnellement) et m’as aider à me relever…
De toute façon, vous semblez vous en fouttre royalement de cette bouteille…
Tu n’avais que guéri ma blessure à la tête, la plus dangereuse mais peu importer, ça suffirait…
On est sorti péniblement, et on a filler, on avait un campement avec quelques autres soldates à environ un petit kilomètre…
On a mis deux heure à faire la distance…
On nous a pris en charge et soigner de façon rudimentaire.
J’ai commencé a écrit un rapport où j’ai tut ce que tu m’avais dit et mes paroles.
Je devais l’écrire, étant soldat, et je ne préférais pas laisser à Greg cette tache…
Mais votre sauvetage avait été mentionné.
Quelque jour après nous rentions à la mafia…
Mon père avait une dette envers ta mafia, c’était un fait à présent.
S. Yum. Yam.
Janvier X988
Mon petit Livvy,
Voilà enfin fini cette horrible période de l’hiver…
Tu sais très bien que je ne suis pas frileuse mais les fêtes de noël me dépriment toujours…
Pour plus d’une raison…
La première, tu ne la connais que trop bien…
C’était plusieurs années après ce que je te comptais dans ma précédente lettre.
J’avais étais promu général d’un petit régiment…
Chez nous la hiérarchie est strict :
Soldat : Tu te tais, tu obéis
Général : Tu contrôle un peu de gens, mais tu dois obéir et rendre des comptes à ton supérieur
Grand Général : Tu contrôle plusieurs régiments de « petits » généraux, le seul qui peut te donner des ordres, c’est le chef
Chef : Tu gères tout le monde.
Bref, j’avais à peine 9 ans, j’avais été appelée sur une mission « dangereuse »
Un monstre sévissait dans une ville importante, régit par la mafia anti-mage.
On a pas vos méthodes (plus brutale) mais on s’en sortait plutôt bien.
Mais une chose m’a surprise…
Mon père avait choisi d’aller en première ligne et avait considérablement réduit le nombre de tireurs ...
Je me souviens quand il m’a expliqué cette stratégie militaire…
Je suis restée silencieuse. Puis je lui ai fait remarquer cette faiblesse dans son plan.
Il m’a regardé avec des grands yeux ronds, la bouche ouverte avant de virer au rouge.
Je me souviens encore de la chaleur cuisante de ma joue quand il m’a frappé.
Une gifle, une simple claque mais une gifle de guerrier…
Ça fait beaucoup plus mal crois moi…
J’ai baisser la tête, retenant mes larmes car Noah essayait de m’apprendre à me maîtriser…
Qu’es que j’y pouvais si j’avais un autre regard ?
Il m’a ordonné de partir et que si il n’y avait pas assez de tireur à mon goût, je n’avais qu’à prendre une arme et les rejoindre…
Quand je suis sortie de sa tente, je l’ai entendu crier que s’était encore lui le chef, et que les généraux de piètre importance n’avaient qu’à se taire et acquiescer….
Je suis partie en courant, essayant de ma cacher, j’ai trouvé refuge dans la réserve d’arme que l’on avait emmené…
Je ne sais toujours pas si j’ai été blessée par la gifle, la peur qu’avait voulu me faire ressentir mon père ou alors… ce que j’avais compris ce jour-là…
Il m’avait parler comme un chien et n’avait pensé en aucune façon à moi comme à sa fille…
Je n’étais qu’un général, de 9 ans certes, mais seulement un général…
C’était mon supérieur, j’étais son larbin…
Plus je réaliser cela, plus je prenais de la distance, plus je revoyais les rares moments passer avec mon paternel… Tous ce que j’avais fait, tel que devenir plus puissante, rejoindre la mafia, …
Plus il ne devenait qu’un supérieur pour moi…
Plusieurs heures plus tard, après m’être endormie, j’étais calme…
Mais le camp entier était silencieux…
Je me levai, je m’étirai, et j’alla vers le grand feu, au centre du campement.
Je m’assis devant les braise, quand je sentis quelqu’un ‘attirer par derrière….
« Tu vas bien ? Tu n’as rien ? »
C’était Greg, il était entré sous mon commandement après avoir refusé de passer général…
« Une baffe n’a jamais tué personne tu sais… »
Je me retournai vers lui, je lui fis un grand sourire qu’il ne me rendit pas, étrangement…
« Tu ne sais pas ? »
Il trembla légèrement, je vis des aller-retour dans la tente du chef de la mafia…
J’avais compris, et j’y alla, calmement
Le corps de mon géniteur était là, allonger sur une couche, baignant dans son sang.
Son ventre était découvert, un blessure énorme et profonde lui traversé le torse…
Je m’agenouillai à côté de sa dépouille en murmurant
« Un trop gros manque de tireur hein ? »
Quelqu’un entra discrètement, un des grands généraux il me semblait.
« Ça va petite ? »
J’hochai la tête. Je ne pleurais pas du tout.
« On a abattu le monstre, mais il s’en est pris à ton père avant de finir…
En gros, sont mort en même temps… »
« A-t-il dit quelque chose avant de mourir ? »
« Il a appelé Émi, tout le temps que l’on essayait de le soigner »
Nouvel hochement de tête
Je soupirais, je mis une couverture sur le cadavre de mon géniteur et sorti, la tête haute
« Merci Baron, je m’occupe de rapatrié le corps… mes hommes vont surement prendre ça comme un honneur et un devoir… »
Baron…
Chaque grand général (et certains généraux) avait un surnom pour ne jamais divulguer son prénom
Baron, était mon grand général
Il était grand, fin, blond avec de petit yeux bleu. La plupart du temps il portait une longue cape rouge et un masque… surement pour lui donner un air plus noble.
« Je comprends princesse… t’épuise pas trop quand même… »
Comme être fatiguer quand on a fait que dormir ?
Princesse, ce surnom qu’on employer depuis ma naissance pour parler de moi me coller vraiment partout…
Même devant un cadavre…
On me l’avait donné quand j’étais bébé, il m’a suivi dans mon apprentissage, et maintenant, devenu professionnelle, il me suivait à nouveau….
Et puis Baron aimait se dire qu’il commander la princesse
Enfin bref.
Nous sommes revenus, les quelques adultes et ados qui (avec Greg) constituer mon équipe on prit le corps sur un genre de civière, ils l’ont mis dans un de nos fourgons qui serait à ramener nos armes (et nos blessés).
Je suis montée derrière Baron sur son espèce de tricycle à moteur pour la première fois de ma vie.
La route m’a paru très rapide
Un homme comme les autres venaient de tomber au combat…
Comme d’habitude au fond…
J’avais une légère peine, mais c’était une simple tristesse de politesse, comme celle qu’on ressent quand un inconnu va mal ou meurt…
Après un jour et demi de trajet (oui, on était assez loin de la maison), Nous sommes arrivés au siège de la mafia.
Je suis rapidement passé dans ma chambre pour me nettoyer.
J’ai brosser mes cheveux que j’ai laissé détacher pour la première fois depuis des années.
J’ai changé mon t-shirt noire contre une chemise blanche, j’ai par contre garder mon short et mon manteau.
Mon collier tomber au centre de ma poitrine, sur ma chemise.
Le talons de mes bottines on claquaient contre le carrelage et le marbre de certaines pièces et ont fait craquer les parquets des autres.
Je me suis rendu dans l’aile sud du manoir, les tapis rouges moelleux étouffaient mes pas quand je traversais les couloirs.
La lumière de la fin de journée éclairer doucement les pièces vitré, baignant les pièces dans une teinte orange…
Cela rendait ma tâche plus dur encore par la tristesse et la mélancolie du coucher de soleil…
Dans mes mains, j’avais un paquet.
C’était les effets personnels de son époux.
Son portefeuille, sa dague, sa bague qui portait l’emblème de la mafia et une photo.
Cette photo était celle du mariage avec ma mère, ils semblaient jeunes, innocents, insouciants ... Et heureux…
Le tout était emballer dans un tissus noir…
C’était une tradition, un symbole… Ce mouchoir noir apporter la mort mais signifier que nous étions présents pour sécher les larmes de la famille de ceux qui sont tombés…
J’ai discrètement toquer à la grande porte blanche, j’ai entendu la voix de ma mère qui m’invitait à entrer. J’ai pénétré dans la pièce, cache un peu mon colis sous mon manteau de la même couleur.
Je fermai la porte derrière moi avant de murmurer :
« Mère… »
Elle s’est retournée vivement, étonnée d’entre ce mot et ma voix…
Je ne voyais que rarement ma mère…
« Sora Yume ? Que fait tu ici ? »
J’ai été tentée de lui mentir, ne pas la faire souffrir mais cela ne l’aurait blessée que d’avantage…
« Je dois te parler mère… »
Elle s’était gracieusement levée de son tabouret, délaissant son chevalet.
Ma mère peignait régulièrement, dès qu’elle pouvait et souvent durant des heures… Elle avait un don…
Elle s’est assise sur un fauteuil devant la grande cheminée de sa chambre.
La pièce était douce, les couleurs des murs étaient claires, avec des touches de vert qui donnaient des aspect plus naturel. Le grand lit en bois se fondait dans le parquet foncé.
Je me suis assise sur le siège en face d’elle et j’ai tendu la boite.
Elle a regardé sans comprendre au début puis son visage à commencer à se liquéfier…
Elle s’est effondrée devant moi, et quand j’ai tenté de m’approcher d’elle, elle m’a repoussée…
Je la voyais pleurer à chaude larme, et instantanément, je me suis aussi mise à larmoyer.
La peine de ma mère me faisait plus mal que la mort de mon père dans sa globalité.
« Mère… »
Elle m’a regardée, serrant le paquet contre sa poitrine comme si elle me jugeait et ne me voyait en même temps.
« Vas-t-en Sora... J’ai besoin d’être seule »
Je n’ai pas bougé.
« S’il te plaît… tu viendras me voir plus tard, j’ai besoin d’être seule… Et tu dois être épuisée par la route… »
J’ai baisse la tête et je me suis levée.
Je savais que s’était une mauvaise idée, mais je suis partie.
Car tel était son désir.
Je suis allée dans ma chambre, je me suis étendue sur le lit et j’ai pleuré comme si on m’avait arraché un membre. J’ai sanglotais durant une heure, puis je me suis écrouler…
Pour certaines personnes, on dort quand nos pleures nous ont épuisé, quand on a les larmes fatigantes.
Quand je me suis réveillée, on était au milieu de la matinée suivante.
Je me suis levée, j’ai déambulé comme un zombie jusqu’aux cuisines.
Je me suis assise sur une tabouret, les cuisiniers et cuisinières s’activaient autour de moi pour finir la préparation du repas du midi.
Une des commis à poser devant moi quelques petites choses à manger.
Des fruits, du pain et mon plat préféré : des galettes de riz.
Après m’être restaurée, je me suis trainer jusqu’à ma chambre.
Je me suis lavé, je me suis changée.
J’ai regardé ma chambre d’un autre regard…
Ces murs lilas, cette moquette blanche …
Ces meubles en bois clairs…
Cette pièce, elle était douce, accueillante et pur…
Comme ma mère, après tout, c’est elle qui l’avait décoré…
Et pourtant, je faisais tache dans ce décor de conte de fée…
De la princesse, je n’avais que le nom et l’appellation…
J’ai fermé les yeux, ma mère aurait voulu une vraie fille au fond…
Je suis alors sortie, avec une grande feuille blanche et des crayons, je me suis installé sous un arbre, et j’ai dessiné. Je créais le visage de ma chère maman sur le papier blanc.
Je ne trouvais pas que mon portrait, pourtant réussi, ne réussissait pas à recopier la beauté de ma mère.
Quand j’eu enfin fini, je me suis levée.
J’allais passer la porte, quand je vis Gregory arriver vers moi en courant.
Il m’a pris dans ses bras d’adolescent…
Gregory avait quatre ans de plus que moi, c’était un jeune homme d’une douzaine d’années.
Je me suis figée, mon œuvre a glissée de mes mains quand j’ai senti une larme froide couler dans ma nuque. J’ai plongé ma tête dans son cou et j’ai pleuré, pleurer comme je n’ai jamais pleuré et comme je ne pleurerai jamais plus.
« Comment ? » Ai-je articulé entre deux rivières de larmes.
« Peu importe Sora … »
Je me suis écartée, je l’ai regardé dans les yeux.
Lui aussi pleuré, mais avait-il de la peine pour moi ? Personne ne connaissait vraiment dans la mafia, elle essayait de rester à distance de ce milieu et de ne pas se mêlé avec ceux qu’elle savait prochainement mort.
« Comment Gregory ?! Comment ?! “ Ai-je hurlé.
Il a baissé les yeux, cherchant ses mots avant de murmurer
« Elle s’est suicidée »
Je me suis écroulée, avant que je ne touche le sol, Greg m’a attrapé et m’a murmuré à l’oreille.
« C’est pas ta faute princesse… Reste forte, on est là pour toi … »
Je me suis débattue et j’ai couru dans les couloirs.
Mes yeux étaient rempli de larmes, mes pas claquèrent brutalement sur le sol.
Je suis arrivée en ouvrant violement la porte.
Je me suis jeté au pied du lit où gisait le corps inerte de ma pauvre mère.
Je suis restée là en pleurant durant des heures.
Quand j’eu le courage, je soulevai le drap blanc qui recouvrait son corps.
Je vis la dague de mon géniteur planté dans son fragile petit cœur…
J’ai poussé une mèche de ses longs et beau cheveux qui lui barrait le visage.
Je l’ai contemplé de longs moment en pleurant, ne faisant que me demander pourquoi …
La mort de son mari l’aurait à ce point affecté ?
« Même dans la mort, tu es belle maman… »
J’ai profondément inspiré.
Des gens ont toqué à la porte, prétextant devoir s’occuper du corps.
J’allais sortir de la pièce quand je remarquai une enveloppe sur le bureau.
En m’approchant je vis les mots qui étaient inscrits dessus
« Sora Yume »
Seule ma mère m’appelait ainsi…
Je saisis le papier et parti dans ma chambre.
Je verrouillais la pièce, je me suis assise sur mon lit.
Je respirai profondément avant de passer mon doigt sur la cire cachetée qui ferma la missive.
La cire rouge se déchira quand j’ouvris le document.
Je retins ma respiration en lisant.
« Sora Yume,
Si tu lis cette lettre, c’est que je n’ai pas réussis à passer cette première nuit en tant que veuve.
Je suis désolée, je sais quelle épreuve je t’inflige…
Mais il faut me comprendre…
Mon époux, le seul homme que j’ai aimé, est mort, tuer par cette mafia.
Mon père avait délaissé sa famille à cause de cette mafia.
Je n’ai pas pu élever mon premier enfant, mon fils, pour cette mafia…
Et ma fille, que j’aimé et que je désirais plus que tout au monde, ce fait peu à peu dévoré par cette mafia aussi…
Si je reste, je devrais la dirigé, et ça, je ne le veux pas …
Si je ne peux choisir qu’une chose dans ma vie, alors ça sera ma mort…
Pardonne moi, je t’aime mais je n’ai pas ta force ma petite princesse…
Je pars rejoindre ton père, rejoins-nous le plus tard possible
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai toujours Sora Yume, Mon univers, mon rêve…
Adieu,
Émi, ta mère. »
J’ai fermé les yeux… Impossible de me calmer.
On a toqué à la porte, Greg.
J’ai ouvert, et je me suis glissée dans ses bras…
Deux heures plus tard, Greg allait dormir avec moi comme deux enfants en peine….
Je n’ai pas dormi de la nuit…
J’avais peur qu’une autre catastrophe arrive…
Trois jours plus tard, le 7 décembre, il m’offrit mon premier attrape-rêves.
Pour essayer de calmer mes insomnies.
Je n’avais dormis que 6 heure en 72 heures de temps…
Les cauchemars et les peurs attaquaient dès que je fermais les yeux.
« ça attrapera les cauchemars et les catastrophe. » m’expliqua-t-il
Et depuis ce jour, je ne dors plus qu’avec ce petit objet...
J’ai essayé sans, je n’arrivais pas à dormir dans ces cas là…
J’ai été bien loquace… Désolée si je t’ai mis en retard ou retenu trop longtemps.
Princesse.
Janvier X988
Monsieur Livvy Ayame,
Vous me trouverez ravie de savoir que votre nouvel « empire » vous obéit au doigt et à l’œil.
Sachez, néanmoins, que mes propres débuts n’avaient pas forcément été aussi simple que les vôtres.
Après le décès de mes parents, On m’encadra beaucoup.
D’abord, on me nomma grande général pour que je m’habituer à diriger.
Pourquoi ? car j’étais la dernière restante, ça serai à moi de gérer l’organisation…
Mais pas avant mes dix ans, un de mes ancêtres avait abaissé l’âge de prise de pouvoir de 8 ans ( car initialement c’était 18 ans) mais à plusieurs conditions :
Être suffisamment mature (et cela est juger par les autres grands généraux),
Connaître la mafia et la fonction de chef,
Et avoir une personne d’aide pour la première année.
Baron, mon ancien supérieur m’apprit peu à peu à être un grand général.
Le titre de grand général était très convoité, il ne pouvait pas y en avoir plus de 10 dans la mafia…
Cela impliquer, en plus de diriger pas mal de monde, d’assister aux deux grandes instances de l’organisation.
Le conseil des généraux, où les grand généraux se retrouvent pour parler des missions passées et à venir, mais aussi des stratégie, de la vie, de la pluie et du beau temps ( si, si, je te jure livvy, des fois j’y suis aller et on a fini par parler d’un probable barbecue au mois de juin) ( Oui, on est sérieux et on travail nous ahah) le chef est « étrangement » exclu de ce conseil, pour tous ce qui est mission, il a les rapports qui lui sont fait, et si il voulait parler à ses généraux, il pouvait les convoquer
Et le conseil de la mafia…
Cette fois, le chef est présent, il préside même l’assemblée et qui (officiellement) prend des décisions pour l’avenir de l’organisation.
En devenant grand général, j’assistais aux deux conseils.
Après 8 mois de travail avec Baron, qui m’apprenait à devenir de plus en plus autonome et sur de mes décisions… Le lendemain de mon anniversaire …
Ce jour-là, le 27 août, je suis devenu chef.
Comme le voulait la tradition, j’ai changé de nom. J’ai choisi Yamamoto, celui de ma mère, car c’était la personne pour qui j’avais le plus compter à mon avis d’enfant.
Noah, mon professeur (car il avait continué aussi à m’enseigner bien que je sois devenu « grande ») m’a alors préparé à l’événement…
« Noah ? »
« Oui Miss Sora ? »
« Est-ce normal qu’un … »
Il a plaqué sa main sur ma bouche…
Il savait ce que j’allais dire…
« Oui Sora, c’est étrange… Mais tu n’as jamais vraiment eu le choix… comme aujourd’hui … Cette « Chose » c’est la seule vraie chose que tu es désirée de ton propre chef… »
J’ai soupiré…
« Mais … Si je le disais…. »
« Ils te tueraient, peu importe qui tu es… »
Sa voix s’était teintée de tristesse et de colère… Je l’ai enlacé en murmurant :
« Oui Noah, tu as raison mais c’est mon destin je crois… Regarde-moi y aller contre mon grès, car je ne veux pas prendre la place de Jack ou de Mère… Mais regarde-moi bien car un jour je serais libre… Je te le promets, un jour je ferai le métier que je veux, où je veux et quand je veux… En attendant regarde-moi bien… »
Il m’a enlacé, comme un père le ferait, et a dit
« Je suis fier de toi ma petite, je le serai toujours princesse… »
J’ai souri, je suis partie en courant pour m’habiller.
La cérémonie eu lieu, je devins officiellement maître des lieux…
Toutes les personnes présentes n’attendaient plus qu’une chose…
Que je proclame ma première décision...
J’ai levé la tête, fière et ai dit d’une voix ferme et claire :
« Ma première action, en tant que nouveau chef de mafia, sera de rencontrer le chef de l’organisation adverse ! »
Des murmures ont parcouru la salle, surement me croyaient-ils folle
« Car cela fait bien longtemps que nous nous affrontons sans raison… Les mages ont un avantage certains sur nous, leurs pouvoirs… Je veux limiter le nombre de nos morts et peut être même créer par la suite une collaboration entre nos mafia… »
J’ai respiré profondément avant de reprendre :
« Je déclare la paix entre les mafias officialisé et immédiate ! »
Baron m’a regardé d’un œil douteux, c’est lui qui devait me superviser…
Je lui ai fait signe d’approcher, il s’est penché en avant pour que je lui parle à l’oreille.
« Je supprime juste ce qu’y à tuer mes parents j’ai le droit nan ? »
Il m’a regardé dans les yeux
«Hum … Oui mais tu annonces ça comme ça, sans en avoir parlé... C’est un peu prématuré… »
Je l’ai poussé et me suis levée.
« Certains d’entre vous, si ce n’est pas tous, doivent croire que je suis folle… Nan ?... Sachez que j’ai conscience que je vous demande beaucoup… (Mes yeux se remplirent de larmes) Ma mère est morte pour suivre mon prédécesseur dans la tombe… Il ne serait pas mort si des mages avaient été présents pour aider… Et regarder autour de vous, chaque personnes ici présente à au moins perdu un proche à cause de cette gue-guerre stupide … Franchement, qui sait pourquoi on a commencé à se taper dessus ? Personne ? C’est bien ce que je disais… Vous avez changé de chef, vous le savez… Aucun chef ne fait comme le précédent donc en acceptant que je prenne mes fonctions rapidement, vous avez accepté que tout change aussi rapidement, assumez vos choix… Je ne dis pas être la meilleure des chefs, ni que tout ira mieux après la paix mais au moins nous avançons et je suis là pour faire face aux problèmes… »
Peut-être ai-je réussi à les toucher au cœur car le silence fit instantanément. J’ai essuyer mes larmes avant de reprendre la parole :
« Suis-je si irrationnel ? Me jugerez-vous folle ? Pensez-vous que je ne suis pas digne de mon titre ? Je n’agis pas comme une enfant… Ouvrez les yeux, j’ai tué ma candeur et mon innocence dès que je suis entré dans la mafia... Je n’ai jamais était comme les autres enfants mais j’étais « enfant-roi » …Ayez confiance en moi, vous ne le regretterai pas... »
Je t’avoue, Livvy, qu’après ça, ils m’ont regardé d’un autre œil…
J’ai tout de même dû me battre pour mes décisions et mon pouvoir…
Un mois plus tard, un cortège parti de chez nous vers ta mafia.
Je me souviens encore de la tronche quand la voiture s’est garée devant ta porte et quand l’un de mes sbires m’a ouvert la porte… Surement que voir une enfant au lieu de mon père les avait choqués.
« J’aimerai voir votre chef »
« On veut pas de cookies gamine »
J’ai gonflé mes joue un instant avant de tapoter sur mon pendentif
« Je suis le boss des anti-mages »
Leurs yeux se sont écarquillés et ils m’ont laissé passer.
A l’entrée, une autre de ton « armée » m’as conduit jusqu’à ton bureau.
J’ai été si surprise de te revoir là… Je ne savais pas que tu étais devenu chef… Apparemment, même les idiots peuvent avoir de l’ambition chez vous…
Tu as penché la tête sur le côté en fronçant les sourcils avant de sourire en me lançant.
« Tiens donc, la gamine des Lucas… Comment va la famille ? Tu veux te reconvertir ? »
J’ai soupiré avant d’avaler ma salive.
« A vrai dire, c’est Miss Yamamoto maintenant… On change de nom en montant en hiérarchie.. »
Tu as simplement hoché la tête en sifflotant … Tu n’avais pas compris l’allusion... Quel abruti…
« En gros, je suis devenu chef à la place de mon père... »
Tu as arrêté de siffler gaiement
« Bah c’est cool ça »
J’ai soupiré
« Ayame … »
« Appelle-moi Livvy Gamine »
« Si tu m’appelle Sora alors au lieu de « Gamine » donc je disais que je suis chef et j’aimerai instaurer une paix entre les mafia car.. »
« Ok pas de soucis. »
J’étais bouche bée devant ton indifférence la plus totale. Cette décision était d’une importance capitale pour le monde de l’ombre de Bosco…
Mais toi, tu as pris cela à la légère…
Mais cela fut une bonne chose, c’est quand cette paix fut rompu qu’on s’aperçu que ce n’était pas si mal et qu’on la regretta …
Je dois y aller
Milles Baisers
Miss Yamamoto.
Mars X988
Cher Popo-senior
Je ne comprends toujours pas tu m’as renvoyé le dessin du « meurtrier » de Jack …
Peut-être en a tu marre de ce petit jeu…
Car tu sais que je sais qui c’est et moi je sais que tu connais la vérité.
Cette jeune fille, je l’ai rencontrée il y a bien longtemps…
J’étais déjà âgée d’une douzaine d’année…
Ça faisait déjà trois ans que je gouverner, maintenant on me laisser décider, j’étais totalement indépendante…
Toujours dans l’objectif d’améliorée la mafia et de faire des affaires, j’ai contacté une « guilde » de Fiore…
C’était une petite guilde noire encore inconnu et qui a disparu avec autant d’anonymat…
Je leur avais proposé de récupérer les restes (humains) des missions de leurs mages contre des récompenses pécuniaires. … Que veux-tu, tout se vend dans notre beau pays…
Ils étaient d’accord, on a surtout correspondu par lettre mais ils étaient pour…
Mais quand tu arrives après avoir fait des jours de trajet seule (j’allais pas mobilisé des mecs pour si peu… Vu que j’étais petite on se méfiait pas de moi, je risquais rien) et qu’on te dit limite « Casses-toi sale gosse » … Bah le business tombe à l’eau…
Je devais prendre un bateau à Harujion par conséquent…
Pour cela, je dû passer par un tout petit village voisin…
Dans ce village, j’ai tout de suite remarqué qu’on me fixait de manière étrange…
J’ai chopé (euh … très gentiment, comme d’habitude) un garçon et le l’ai (très gentiment) menacé de le tuer si il m’expliquait pas ce qu’il avait avec ma tête…
« T’es pas de la famille de la sorcière ? »
« Qui ? »
« Ciela Crazy, Elle a les cheveux bleu comme toi… »
« C’est une sorcière ? »
« C’est ce que son mari a dit avant de partir, pauvre homme, … Sa sorcellerie viendrait de ses cheveux bleu, comme sa fille… »
« Ses cheveux bleus ? … Qui était son mari ? »
J’avais un petit doute mais j’avais déjà entendu une personne, une seule personne me à quelque reprise traité de sorcière en disant que mes cheveux bleu me rendait laide… Mais cette personne ne pouvait être ici …
« Son mari ? Jack, Jack Crazy bien sur... »
Le ciel me tomba sur la tête… Trop d’information :
1. Mon débile de frère (car il y avait 75% que ce soit lui) avait réussi à se marier
2. Il avait procréé
3. Il s’était cassé comme un bâtard en dégommant la réputation de sa famille…
« Elle habite où ? »
Il me désigna une maisonnette blanche avec une porte et de petits volets bleus du doigt. Je le lâchai sans ménagement et parti en courant vers la demeure de la « sorcière ».
J’entra sans frapper.
« Y a quelqu’un ? »
J’entendis un bruit dans une aure pièce, j’avançais et je pénétrai dans ce qui semblait être la cuisine.
Les meubles en bois claire avec leur plan de travail en granit.
Une belle grande femme avec une femme avec une longue tresse bleue et de beaux yeux bleus.
Une petite fillette d’environ 3 ans qui lui ressemblait beaucoup hormis les cheveux qui se dégrader en violet (comme par hasard comme Jack) trottina se cacher derrière sa mère.
L’adulte s’est retourné et à lâché un petit son en me voyant, surement de surprise, elle prit sa fille dans ses bras avant de dire
« Qui êtes-vous ? »
« Je m’appelle Sora… Les gens du village m’ont raconté votre histoire »
Elle recula d’un pas en murmurant :
« Quelle histoire ? »
« Celle de Jack voyons, il vous a abandonné en vous laissant avec la pire des réputation… »
Elle cligna des yeux plusieurs fois
« Et qui es-tu pour juger petite ? Tu ne connais pas encore la vie je pense… »
« Je suis… presque sûr que ton mari, c’est mon connard de frère »
Elle ouvrit grand les yeux
« Tu te moque de moi ? Tu as vu ton âge… Mais c’est vrai que tu as le même accent que lui et que vos formes d’yeux sont similaire… »
« J’ai dix ans d’écart avec mon frère… Tu as pas une photo ? »
Elle partit vers le salon, je la suivis en demandant
« Ce bébé c’est sa fille ? Elle s’appelle comment ? »
Elle me donna une petite photo de famille en murmurant :
« Skyline »
Je contemplai le portrait. Il était assis sur une chaise, serrant sa femme, enceinte jusqu’aux dents, dans ses bras, ils semblaient heureux presque insouciants mais je ne me méprenait pas… L’image avait parfaitement capturé le regard de Jack, ce mélange de haine, de peur et d’ambition…
A travers le vers du cadre, il semblait me narguer, me dire « J’ai une famille, moi » … Mais quelle famille qu’il fut assez stupide pour abandonner…
« Skyline c’est moche et long, appelle la juste Sky »
Ciela rigola en s’exclamant
« Je trouve aussi mais elle s’appelle Skyline pour Jack… Il dit que pour Jack, appeler sa fille Sky, ça fait trop alcoolique… »
Elle avait un doux rire, un beau sourire... Je comprenais ce que Jack lui avait trouvé …Je lui rentit la photographie.
« Il est stupide ce mec… Mais oui, c’est bien mon frère… Juste comme ça, tu serais pas mage ? »
« Euh… Si, Gem Makeuse pourquoi ? “
Elle lâcha un juron avant de la regarder à nouveau
« Il y a beaucoup de chance qu’il soit parti à cause de ça… »
« Quoi ? »
« Chez moi, on nous élève avec la peur et le rejet des mages… »
Elle recula et s’assit sur un canapé ancien, la structure était en bois avec deux gros coussins pour faire l’assise et le dossier. Je l’ai suivie et m’appuyas sur l’accoudoir.
« Mais n’ai pas peur de moi, je ne te veux pas de mal et j’ai pas peur des mages… je les aime plutôt bien. »
Ses yeux étaient remplis de larmes, sans le savoir je venais de briser son espoir d’un possible retour de Jack…
« Je n’ai pas peur d’une petite fille de dix ans voyons »
« J’en ai douze, merci »
« Euh… »
Je regardais un peu le bambin, en sachant que je ne pourrais jamais l’approcher…
« Tu vas lui apprendre la magie ? »
Elle cligna des yeux avant d’hocher des épaules de façon négliger
« Je ne sais pas, au départ je le voulais mais maintenant… »
« Fait le alors ! Jack vous a surement rayé de sa vie… Si tu l’empêche à cette petite de faire ce qu’elle veut, elle risque de le regretter un jour… »
Elle pencha la tête sur le côté en murmurant
« Tu es vraiment mature et réfléchi pour ton âge »
J’ai baissé la tête en rougissant
« Je suis obligé d’être grande et de réfléchir, des gens compte sur moi … La d’où je viens, c’est moi qui suis chef et qui commande… Jack nous a abandonné tout comme vous deux… »
« Mais tes parents ne t’aide pas à ne pas trop grandir ? Il faut profiter de l’enfance tu sais ? »
« Mes parents sont tous deux morts… »
« Je suis… »
« Désolée ? »
« Oui. »
“Ce n’est rien… Je dois y aller Ciela, Promet moi de ne pas attendre Jack trop longtemps, fais le pour ta file et ma nièce… »
Elle me regarda droit dans les yeux tandis que je me levé
« Très bien… J’espère que Sky et toi vous rencontrer un jour… Ce jour-là, raconte-lui Tout ce que tu sais sur son père… surement s’interrogera-t-elle à son sujet… »
« Sûrement le découvrira-t-elle toute seule… Mais je te le promets si tu veux… »
Je suis partie après qu’elle m’ait offert une petite boite de sucrerie, pour la route…
Je ne savais à ce moment que quelque jour plus tard, je rencontrerai une autre nièce…
Un peu plus rose cette fois
S ♥
Juin X988
Monsieur Livvy Ayame,
J’ai bien attendu avant de te l’avouer, de te le dire en répondant à ta précédente lettre…
Oui, je parlais bien de Ten.
J’ai rencontré ta fille sans que tu ne le sache à plusieurs reprises, mais allons-y doucement. D’abord je ne te raconterais seulement notre première rencontre, la suite tu le saura en temps et en heure.
Ce fut peu de temps après ma rencontre avec Ciela.
J’allais rentrer chez moi mais j’étais exténuer, aussi décidais-je d’aller dormir chez toi avant de reprendre ma route.
Je suis passé par ce village … Tu sais, celui de l’autre côté de la plaine, en face de la mafia des mages…
Bref, je traverser la rue quand j’ai entendu une flotté de voix murmurant des remarques.
Je me suis arrêtée, retournée et je l’ai vu….
Heavenly….
C’était la première fois que je la voyais en vrai, mais j’ai tout de suite su que c’était elle…
Tu m’en avais tellement parler Livvy, j’aurais pu dessiner son visage les yeux bandés.
C’était une femme grande, belle avec de longs cheveux blonds qui lui tombait en bas des reins…
Sa peau était légèrement bronzée, elle était si belle que j’ai compris comment tu avais pu tomber amoureux d’une travailleuse de la nuit…
Elle tenait un sachet de nourriture dans une main, de l’autre, elle tenait la main d’une petite fille.
Cette gamine devait avoir l’âge de Sky, pas plus de trois-quatre ans. La petite avait un teint très pale, deux grands yeux roses assortis à sa chevelure sakura…
Je me suis figé sur place.
Ces traits du visage évoqué totalement sa mère, elles se ressemblait beaucoup…
Mais ce regard, cette forme d’orbite… J’ai tout de suite compris que vous étiez de la même famille…
Les regards de toutes les femmes étaient tournés vers elles. On l’appelait « la catain », « cette salope » « la sale pute » mais l’une d’elles disaient d’une voie plus claire « La femme de la nuit »
« Appelez-moi comme vous voulez. Si je suis belle et bien la femme de la nuit, je suis la lune. Je suis mystérieuse et apporte la lumière aux ténèbres. En fait c’est tout à fait ça, vous qui aveuglez vos maris avec votre pseudo lumière, je me contente de leur montrer ce qu’elle est vraiment, »
Les villageoises ont blêmi, moi, j’ai ris… Cette fille que tu aimais était à la fois belle et intelligente Livvy, une vrai fleur…
Je me suis avancé, elle m’a regardé étrangement.
« Je… voulais juste vous dire que vous étiez belle, forte et bien plus respectable que toute les autres femmes de ce patelin … euh … je vous respecte beaucoup madame «
Elle a secoué la tête avant de dire, assez surprise
« Soit vous avez une vision de la vie bien particulière soit l'on est dans la même branche... »
J’ai regardé mes vêtements, un haut très décolleté bien que je n’eusse pas plus de poitrine qu’aujourd’hui, un short assez court et des basket montante… J’étais exclusivement habillée en noire hormis mon long manteau couleur cuivre. J’avais que douze-treize ans et on pensait déjà que je faisais le tapin …
J’ai rougit en bredouillant
« Plutôt la première »
Et…
Je suis sûr que pour une fois, ma lettre doit te fasciner Livvy…
Et, je suis partie en courant.
Je n’ai pas parlé de toi, à cette époque, tu commençais à te rapprocher de Lily, je savais que c’était Heavenly que tu aimais, que maintenant tu avais de quoi lui offrir la vie qu’elle voulait…
Mais je n’ai rien dit…
Pardonne moi Livvy, mais cette gamine, j’ai senti qu’elle était forte et qu’elle aurait surement beaucoup de caractère plus tard…
A quoi cela aurait servi de réalimenter tes rêves de mariage avec Mademoiselle Handoru ?
J’ai foncé jusqu’à chez toi, je me suis tue et nos vies n’ont pas changé…
Tu es resté avec Lily.
Je suis resté seule (malgré que je passais tout mon temps avec toi).
Et ces deux filles sont resté à leur petite vie…
En te souhaitant bonne réception.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes sentiments distinguées
Dame Y.